Voici la suite du roman "Et si c'était vrai", et pour tout dire j'ai été terriblement déçu.
Bizarrement pas par la fin qui même s'il faut l'avouer est très convenue apporte une fin plus proche de ce à quoi on s'attend tout le long des deux romans.
Après son invraisemblable aventure, Arthur se retrouve en France, et au moment de revenir près de l'endroit qui a été la source de son histoire il va se laisser totalement submerger par les souvenirs.
Et voilà que le destin va lui donner l'occasion de reprendre contact par un coup du destin avec celle qu'il n'a pu oublier.
Et ce destin sera t'il à nouveau cruel envers eux ou bien les laissera t'il découvrir et vivre ce pour quoi ils semblent destinés.
Bon très honnêtement je dois avouer que le début du roman est très hésitant on a l'impression que l'auteur ne sait pas comment réintroduire tous les personnages, qu'il fait se croiser les chemins dans l'attente de trouver ce moment si particulier qui va permettre de les faire à nouveau participer à cette aventure.
Et puis on a aussi la désagréable impression qu'il faut pour que l'aventure évolue que tous les personnages du premier sans exception reviennent dans l'histoire.
A cela s'ajoute l'impression de déjà vu qui ne manquera pas de vous faire souvenir du premier et qui vous ramènera à cette autre aventure et vous fera inconsciemment comparer les deux ce qui n'est pas à l'avantage de celui ci.
Mais au final alors qu'en est il? Et bien ne serait ce que pour le dernier tiers du roman qui accélère sensiblement le rythme et se permet d'offrir un dénouement total et multiple à toute l'histoire je ne saurais trop vous le conseiller si vous avez lu le premier.
Par contre ne faites pas l'erreur de le lire juste après le premier, prenez le temps de laisser passer du temps, je pense que ce roman doit d'autant plus s'apprécier si on n'a pas totalement le précédent en tête.
Pour finir, le style est tout à fait celui de l'auteur, pas d'évolution particulière ni de différence dans la narration et dans les formulations. C'est bien du Marc Levy, et il faut reconnaitre que malgré quelques défauts on lui pardonne ne serait ce que parce qu'on se prend à aimer ces personnages et leurs relations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire