jeudi 2 août 2007

Europe - Secret Society


Après l'album « Start from the dark » dont je vous parlais ici même voici que nos amis de Europe nous remettent le couvert pour un tout nouvel album qui persiste et signe dans la direction empruntée par le précédent.
Nous sommes face à un album de hard rock que je qualifierais de très bon, que ce soit les rythmiques, les instruments, le chant, les paroles, tout est plaisant dans cet album pour peu qu'on aime le genre.

L'entrée en matière de l'album se fait sur la piste du titre éponyme et l'entrée se fait tout de suite dans le vif du sujet.
Mais il faut attendre la seconde piste "Always the pretender" pour se rendre compte qu'on a affaire à un album de rock comme on en fait de moins en moins.
Les refrains sont de ceux qu'on apprend vite et qui finissent par rester dans la tête, la guitare a un rôle essentiel dans cet album et on ne peut s'empêcher de penser à des albums des années 80 comme ceux de Bon Jovi par exemple.


L'impression qui ressort de cet album est une impression de maturité, comme si il avait fallu ce break de presque une décennie avant de pouvoir revenir avec un album authentique qui augure je l'espère de futurs albums dans la même veine.
Certains morceaux comme le "Wish I could believe" rompent un peu le rythme et permettent des pauses bienvenues qui évitent une certaine monotonie qui ne s'installe pas ici, bien que ces morceaux sont toujours dans le même ton que l'album avec la guitare lourde qui sert la mélodie et le chant à merveille.


D'ailleurs certains morceaux empruntent une rythmique plus blues, ces morceaux sont vraiment de ceux qu'on aurait pu entendre dans les années 80 alors que le rock passait en radio de manière régulière.
Justement à ce propos je vous conseille d’écouter "Forever traveling" qui en est un parfait exemple, un morceau doux qui prend un rythme particulier pour les refrains sur lequel les guitares sont moins lourdes que sur d’autres morceaux et se fondent plus dans la mélodie.
C'est un rock plus doux, plus léger mais qui n'est pourtant pas plus commercial malgré tout.


On peut noter aussi le morceau "Let the children play" qui se termine par un cœur d'enfants très mélodieux et qui n'aurait pas dépareillé sur certains albums du groupe avant le break.
Et bien sur le slow de l'album "A mothers son" à l'image des slows de ce groupe, une voix lancinante, une mélodie qui prend aux tripes, bref du tout bon, et je renvoie les plus jeunes d'entre vous au titre Carrie du groupe pour vous faire une idée de ce que je veux dire.


Ma seule retenue vient de l'abus de distorsions et d'effets divers sur la voix du chanteur sur certains titres, j'espère que ce n'était qu'un essai et que les prochains titres éviteront d'en abuser.


Bref encore une fois un très bon album pour ceux qui aiment le genre on pourra regretter que l'album ne fasse que 45 minutes environs mais c'est aussi quelque chose d'habituel avec Europe, même si j'aurais bien aimé rester quelques temps de plus avec nos amis.


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