mercredi 1 août 2007

BlameStorming deuxième partie

D'habitude j'ai tendance à réagir très mal aux insinuations et menaces mais les vacances aidant et l'âge aussi, la diplomatie semble parfois une meilleure alliée.
Et puis plus rien, même pas une excuse un mot pour remercier d'avoir "plié" alors je me suis dit non mais c'est quoi ce bordel???

Et puis j'ai repris l'article, j'ai pris mes doigts et ma tête et je voulais refaire une nouvelle version qui ne serait pas accusée à tort de plagiat par je ne sais qui.
Mais finalement je ne le ferais pas, et bien non et savez vous pourquoi? Parce qu'après mures réflexions je ne vois pas le réel intérêt de parler de cette pratique managériale...
Si tant est que certains s'en servent comme technique de management...
D'abord c'est avoir crée un mot et l'utiliser pour couvrir une attitude humaine vieille comme le monde.
Dans le monde réel tout d'abord, car qu'est ce que le BlameStorming si ce n'est l'attitude de meute habituelle des humains visant à prendre une victime et en usant de leur position dominante de faire porter le chapeau à celle ci pour exorciser les échecs possiblement rencontrés.
Sur internet aussi puisque c'est ce que font les utilisateurs d'ordinateurs qui accusent en masse Microsoft quand la machine plante par exemple...
Oui en fait ce n'est rien de plus que l'attitude de ceux qui sont la plupart du temps ignorant et qui cherchent à cacher leur propre incompétence en remettant la faute sur n'importe qui d'autre qu'eux même.
Bien sur pour ceux qui font du management c'est du pain béni, après tout c'est un mot anglicisé qui permet de faire passer un concept nauséabond comme une technique certes mauvaise mais "excusable" enfin explicable en entreprise, après tout pour garder son travail on est prêt à tout même au pire et c'est bien normal ou pas...
Le résultat est soit de la délation si l'individu est effectivement responsable des problèmes, soit un mensonge calculé dans une optique de carriériste afin de mettre de côté un gêneur ou une personne qui pourrait être un concurrent...
Bref que des bonnes choses... Saines et très constructives.
J'adore le management, j'ai toujours aimé avoir du pouvoir sur des "inférieurs" à opposer aux "supérieurs" comme on dit en entreprise.


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