J'entendais sur "Couleur 3" (radio suisse qui passe les frontières) le réalisateur du film Collision qui expliquait qu'en 1991 il avait été victime d'un car-jacking (lorsque des voleurs vous braque votre voiture en pleine rue) et que c'était 10 ans plus tard partant de là qu'il avait imaginé l'histoire du film.
Et je me disais qu'il avait raison ce brave homme. Consciemment ou inconsciemment, on absorbe ce qui nous entoure, ce que l'on voit ou entend et ça a plus ou moins d'influence sur nous, et sur notre manière d'agir.
N'avez vous jamais tenté d'imaginer quelles purent être les dernières pensées de quelqu'un victime d'un accident ou d'un suicide.
D'essayer d'imaginer la vie de la personne, ce qui a fait qu'elle a eu cet accident ou qu'elle a choisit de faire ça.
Dans le cas d'un suicide a t'elle pensée au conséquences de son acte, je ne parle pas au plan personnel, mais plus généralement, sur les conséquences sur la personne qui va découvrir la chose? Sur les secouristes qui vont intervenir, sur les badaux...
Et c'est là qu'on se demande si soi même on a une telle influence sur les autres, sur son propre environnement.
On dit souvent subir, le temps, les politiques, des tas de choses.
Mais subit on ou bien préférons nous imaginer que l'on subit pour se déresponsabiliser de ce qui nous arrive.
Et pour ceux qui cotoient à longueur de temps des situations difficiles ou douloureuses voir inhumaines, deviennent ils plus résistant, moins perméable à ce qui arrive. Est ce que finalement on s'habitue aux choses et on ne se pose même plus de questions?
Je pense aux militaires par exemple. D'expérience, ceux qui ont vécus de réelles horreurs sont marqués à vie et ne s'en remettent jamais...
Celà jouera t'il sur leurs comportements d'après?
A quel point sommes nous influencés par notre environnement...
Cet article vient après des événements qui justement m'ont influencés et j'en suis conscient.
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