mercredi 30 avril 2008

Whitesnake - Good to be bad

 
Le retour d'un papy du rock, parce que ce groupe anglais n'en est pas à son coup d'essai loin s'en faut, depuis 1978 ils ont une dizaine d'album à leur palmarès, mais depuis 1997 c'était le black out total, il faut dire qu'entre le dernier et l'avant dernier 8 ans étaient passés, mais qu'entre celui ci et le dernier 11 ans séparent les deux albums...
Qui sont Whitesnake? Pour ceux qui ne les connaissent pas sachez que le chanteur n'est autre que David Coverdale qui fut un temps chanteur du mythique groupe Deep Purple. Le style du groupe est apparenté au hard rock bien que de nombreuses influences se sentent dans leur production, allant jusqu'à les faire qualifier de groupe Heavy Metal.


Alors cet album? Renaissance, nouvel envol ou bide? Force est de reconnaitre que j'aime beaucoup, on a affaire comme avec le dernier scorpion dont je vous ai déjà parlé à un album rock dans tout ce qu'il y a de plus noble.
Une voix qui se tire la bourre avec les guitares sur de nombreux morceaux, des riffs à faire hurler certains de bonheur, des refrains entrainant et surtout au fort potentiel, et des chansons qui viennent taquiner parfois le côté blues assumé de la formation.
Ce qui frappe le plus je crois c'est l'énergie qui se dégage de l'album, une énergie qui est alimentée par les instruments en particulier les guitares qui ont une place à part que je qualifierais de centrale, et surtout la voix de Coverdale si particulière qui peut être tout en puissance lorsqu'elle se frotte aux guitares sur certains morceaux et qui peut être chaude, enveloppante, de velours sur d'autres.


Car Whitesnake c'est un groupe rock à l'ancienne, d'ailleurs cet album n'aurait absolument pas détonné dans les années 80-90, pour s'en convaincre il suffit de se rendre sur le slow "All I Want All I Need" qui pourrait presque passer pour un standard slow de ces années là, et qu'on imaginerait bien dans le micro d'un Bon Jovi par exemple. Un morceau qui sans être exceptionnel, est particulièrement réussi.
Mais ce n'est pas un groupe ringard, en effet même si la plupart des chansons auraient pu être écrites ou réalisés il y a des années, le son est particulièrement contemporain, les guitares, les arrangements, on a affaire à un album qui signe un retour à la vie de ce groupe dans la continuité de ce qu'il a déjà fait par le passé, disons que l'on a le meilleur des deux mondes ou presque.
Un morceau qui illustre parfaitement ça est le titre éponyme à l'album, avec son intro à la guitare, qui va ouvrir sur un morceau au rythme rock eighties aux refrains qui frappent juste et vont vous rester dans la tête bien après l'écoute du morceau et à la guitare qui se lâche par moment de manière bien agréable.


Il faut noter que la quasi totalité des pistes voir la totalité des pistes sont l'œuvre de Coverdale le chanteur et de Doug Aldrich guitariste du groupe, ce n'est surement pas pour rien que l'album est particulièrement orienté vers ces deux "instruments" et si la part belle est faite à la fois à la voix et à la guitare et qu'elles ont un rôle plus que prépondérant tout au long des 11 pistes qui composent l'album.
Dans les autres morceaux marquants on notera un "All For Love" qui lui sonne très actuel par rapport à certains autres morceaux. 
"Summer Rain" qui est la pièce slow majeure de l'album je crois, aux accents blues, une chanson toute en mélancolie et en douceur, sur laquelle sans disparaitre, les guitares deviennent des alliés de la voix, ne s'affrontant pas, mais se complétant dans une mélodie particulièrement réussie et sur un morceau aux sonorités très recherchées.
Au rayon des influences blues on pourra aussi noter "A Fool In Love", un morceau sur lequel Coverdale a plus que sur tout autre la voix qui penche vers les standards du blues et qui nous montre qu'il est aussi à l'aise dans cet exercice que dans le rock plus classique, jouant de son talent avec légèreté.


Bien sur comme souvent dans les albums rocks, ça ne pourra plaire très clairement qu'à ceux qui aiment le rock le vrai, qui n'ont pas oubliés que le rock partage avec le blues des racines très profondes et qui ont encore un pied dans l'ancien temps si je puis dire.
Mais pour eux, cet album plaira, il a tout pour vous faire passer un moment très agréable et la réécoute de l'album est tout à fait agréable, pas comme certains albums de groupes plus "actuels" qui ne souffrent pas de les mettre en boucle.
Et puis comme à l'ancienne l'album clôture sur un morceau acoustique à mi chemin entre la ballade et la complainte, le genre de morceau qu'on se voit bien partager au coin du feu avant d'aller se coucher.
Bref une entrée en matière qui annonce la couleur, des morceaux qui se tiennent dans une unité et une homogénéité très intéressante, et une conclusion en forme d'au revoir, cet album est tout bon, d'ailleurs ne nous y trompons pas si de nombreux fans ou professionnels le qualifient déjà de second meilleur album du groupe ce n'est pas pour rien.


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Psystar réinvente l'ordinateur ouvert

Et oui la mode n'est plus au PC (Personal Computer) qui est le standard informatique ouvert qui permet à partir de nombreuses pièces distinctes de marques différentes de faire fonctionner une plate forme matérielle hétérogène sous un environnement informatique quelconque.
La vrai nouveauté c'est la même chose, mais faite à la sauce Mac, en effet Psystar une société visiblement très floue et très difficile à cerner propose des clones de MAC permettant de faire tourner les plateformes logicielles Mac OS et ce à un coût modique et contre les licences logicielles et matérielles d'Apple.


Ici pas de miracle, les solutions existent déjà depuis un moment, mais revenons à la manière dont Apple bride les plateformes matérielles capables de faire tourner son système d'exploitation et pourquoi justement font ils cela.
En effet Mac OS X n'accepte de tourner que sur certaines machines implémentant un bios de type EFI (si vous désirez en apprendre plus sur ce standard développé à l'origine par Intel vous pouvez vous rendre sur la page wikipédia qui lui est consacrée) et uniquement avec certains matériels.
Depuis les annonces d'Apple de faire tourner Mac OS X sur des machines à base de processeur x86, de nombreuses personnes ont tentés d'installer le système sur des machines classiques et de le faire tourner de manière convenable. Car malgré le fait qu'Apple propose désormais des machines qui physiquement sont de plus en plus proches des PC classiques, voir même qui ne sont plus rien que des PC classiques, le prix lui n'a guère évolué et surtout pas dans le bon sens si je puis dire.


D'où cette idée d'une société qui propose un "Open Computer" qui n'est ni plus ni moins qu'un PC qui est censé faire tourner Mac OS X a un coût bien plus modique que la version originale, problème, comment installer Mac OS X et surtout comment le faire tourner sans violer les copyrights d'Apple?
Et bien il apparait que la société en question ne s'est pas trop inquiété de ça et que pour le moment elle a décidé d'inclure dans la machine un émulateur permettant de faire croire à Mac OS que le matériel est correct et qu'il se trouve en présence d'une machine autorisée.
Là où l'affaire commence à faire jaser c'est que le développeur de cet émulateur ne cesse de crier au scandale indiquant que son émulateur d'après son propre contrat de licence ne peut et ne doit pas être utilisé dans des projets rapportant de l'argent, ou à but lucratif, ce qui ne gène pas outre mesure la société qui a mis sur le marché (enfin nous allons y revenir) ces machines.
D'ailleurs violer le contrat de licence d'un développeur dont le produit est une violation pure et dure d'un contrat de licence tierce est il finalement aussi bizarre que ça, après tout ce n'est qu'employer avec la personne ses propres méthodes mais passons sur cet aspect purement récréatif de l'affaire.


Le problème c'est que toute cette histoire ne sent pas bon dès le départ, si on ajoute que la société semble déménager régulièrement d'adresse sur une même avenue, que les locaux sont inexistants et que la livraison des ces machines semble n'avoir toujours pas commencée alors que nombre de personnes (peut être crédules) en ont commandées on commence à imaginer que ceux qui sont derrière tout ça ont organisés un coup surement très lucratif justement et peut être pas aussi clean qu'il semblerait.
A propos notez que la société commercialise deux machines la première est une réelle affaire au vu des tarifs d'Apple avec une machine nommée "Open Computer" à moins de 400$ la seconde est plus anecdotique puisqu'elle coute la bagatelle de 999$ ce qui la rapproche plus d'une vrai machine Apple.
Les avis divergent quand au fait que la société existe ou pas, que l'affaire est une fumisterie ou pas, et même si faire tourner Mac OS X sur une machine qui n'est pas normalement autorisée n'est pas nouveau (les premiers "hacks" datent de la sortie des premiers portages de Mac OS pour x86) le fait de vendre dans le commerce des machines le proposant de série et arrivant préinstallé est une réelle nouveauté.
D'ailleurs une vidéo censée prouver l'existence de la société et de ses produits, montre une machine (venant de chez eux donc) faire tourner à la fois Vista, Ubuntu et MAC OS X au travers d'une installation multi-systèmes.
Cette société arrivera t'elle a battre Apple légalement alors qu'Apple a justement mis de son côté la loi avec des contrats certes restrictifs mais légaux? Ou bien ces machines deviendront des collectors comme étant les premières à avoir tentées de combattre Apple sur sa position hégémonique vis à vis de son matériel et de ses logiciels.
M'est avis en tout cas que l'affaire n'est pas terminée...


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lundi 28 avril 2008

Le télétravail vu de l'intérieur

S'il est un sujet qui fait parler les gens et qui fait poser des dizaines de questions dans le monde du travail c'est bien ce sujet là, car nombreux sont ceux qui croient le connaitre, nombreux sont ceux qui ont un avis mais peu sont ceux qui le pratiquent vraiment quoi que ça s'améliore considérablement depuis quelques années.
Brisons le cou directement à des idées reçues, le télétravail ne peut et ne doit s'envisager que dans un climat de pleine confiance entre l'employé et son patron et uniquement dans des cadres rigoureux car il ne faut pas se leurrer, j'ai déjà croisé des personnes qui pensent que le télétravail c'est l'eldorado de la glandouille, le nirvana du j'en branle pas une...


Et bien détrompez vous, le télétravail demande souvent plus de travail, et a une fâcheuse tendance à empiéter sur votre vie quotidienne plus que ne le ferait votre travail classique, en effet difficile de tenir des horaires stricts même si on essaye, parce que souvent on se dit tiens je vais finir ça ou encore un coup de fil et j'ai finit et on se retrouve en peu de temps à faire plus que l'on ferait normalement.
Il est important de bien séparer aussi sa vie quotidienne de son travail, certains passent par un rituel comme de s'habiller spécifiquement pour le travail comme si ils se rendaient au travail, d'autres par une pièce spéciale dans leur maison ou appartement, d'autres enfin arrivent à concilier leur environnement de travail et leur vie de famille, mais ils sont une exception et surtout ils sont à mon sens peu nombreux mais je me trompe peut être.
Une autre idée reçue consiste à se dire que c'est la vie tranquille, pas de patron sur le dos, pas de surveillance, et bien là encore détrompez vous, les moyens de surveillances sont nombreux et variés, qu'ils consistent à un logiciel ou un autre pour voir quand est connecté l'employé, que ce soit des logiciels de Messenger pour vérifier régulièrement que l'employé est derrière son écran ou toute sorte de stratagèmes dans le genre la surveillance peut être importante et même parfois plus encore que dans le cadre d'un environnement de travail classique pour des raisons évidentes.
Et encore je vous passe les postes qui nécessitent l'installation de logiciels de prise de contrôle à distance qui sont capable d'enregistrer et voir tout ce que vous faites, en clair le télétravail ce n'est pas la liberté de faire tout et n'importe quoi, tout ce que ça apporte comme liberté et droits ça se compense en restrictions et devoirs.


Qu'en est-il des avantages alors? Le premier vient de la gestion de son travail, on organise soit même le planning, enfin si le télétravail que l'on fait ne demande pas d'être présent et actif durant les horaires classiques de bureau bien entendu, on peut facilement prendre cinq minutes de pause et on peut sans trop se poser de question faire des petits accrocs dans la journée tant que ça reste acceptable et que ça n'impacte pas le travail.
Le télétravail pour peu que l'on soit studieux, concentré et bosseur peut être un révélateur, il permet à ces qualités de s'exprimer et de laisser la quintessence de son être se matérialiser dans le travail, mais il y a aussi les travers qui font que le télétravail agit aussi comme révélateur et que contrairement à ce que l'on imagine aisément il ne pardonne pas ceux qui travaille doucement, qui sont toujours distrait par diverses choses, ceux là ne pourront pas s'épanouir et il y a fort à parier que leur petit jeu sera rapidement détecté.
Il est pourtant difficile à part de tracer des traits bien grossier de faire des pour et des contre au télétravail car il n'existe pas un télétravail mais des télétravails, tous plus différents les uns que les autres, et même si le travail peut être le même entre deux personnes la façon de l'appréhender autrement plus personnelle que dans un travail classique fera qu'entre deux personnes ça risque de ne pas du tout se ressembler.


Tordons le cou aussi aux "mais tu ne travailles pas?" quand les gens vous voient chez vous, en effet pour beaucoup de gens travailler de chez soi est une hérésie et ne se conçoit pas, pourtant c'est loin d'être une sinécure et c'est souvent plus difficile et plus éprouvant qu'un boulot classique pour toutes les raisons que l'on vient de voir, mais ça apporte un confort de vie autrement plus intense que le travail classique.
Le télétravail c'est enfin et surtout une manière de ne pas vivre sous stress permanent, disons un stress différent, qui ne se nourrit pas des ennuis de transport pour se rendre sur son lieu de travail, des "comment faire pour aller chercher les enfants à l'école" ou ce genre de chose, le stress existe du fait que l'on demande souvent plus à un télétravailleur qu'un travailleur classique mais ça n'est pas le même, il est peut être finalement plus sain et plus constructeur que destructeur.
Alors le télétravail nouvel eldorado des travailleurs? J'en doute, il ne s'adresse définitivement pas à tout le monde, il est contraignant et difficile, mais il apporte sans conteste un confort de vie et une amélioration de la vie quotidienne, peut être est il encore plus adapté dans des structures ou il n'est pas la seule manière de travailler mais une possibilité supplémentaire et régulière offerte au salarié.
Moi j'en profite de manière sporadique et irrégulière et j'y trouve mon compte et j'aime à penser que mon employeur aussi mais je ne me vois pas sincèrement travailler à temps plein comme ça, c'est tout de même une manière de travailler qui (pour moi) demande plus et s'avère plus intense au final, j'ai d'ailleurs plusieurs fois observé que le travail semblait avancer plus et plus vite en télétravail, mais ça se paye en fatigue et en débordements divers sur le temps de travail.


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dimanche 27 avril 2008

Bilan de plusieurs mois après arrêt de la politique

Un membre du forum soulève le fait que malgré l'arrêt des articles politiques qui avait été décidé en espérant relancer la participation et l'intérêt des gens, il semble que la sauce n'a pas pris et que la participation est quasi nulle, et surtout que la machine ne s'est pas relancée du tout.
De toute façon qu'elle prenne ou pas, je doute que ce soit à cause ou grâce à la politique ou d'autres sujet dans tous les cas ;) Je pense juste que la forme ou le format sont surement plus en cause, que le forum et les blogs n'ont jamais été réalisés en visant un public, et que ça se voit, ils n'ont justement pas de public.


Un point positif de l'arrêt de la politique c'est les accrochages inutiles en moins, le point négatif c'est que je doute que le format forum soit adapté à quoi que ce soit que je produise, en tout cas la fréquentation (en chiffre) du forum a augmentée de manière importante, mais n'est suivie ni d'inscriptions ni de participations.
Le nombre de pages visualisées chaque mois est assez délirant, et même si les moteurs de recherche sont probablement pour une bonne part dans ces chiffres, les visiteurs réels sont tout de même nombreux.
Sauf que les deux ou trois dernières inscriptions étaient des erreurs, les anciens inscrits ne viennent pas forcément, et surtout ne participent pas forcément, je dois avouer aussi qu'au niveau participation technique même si j'en ai des prêtes à être publiées, je ne le fais plus trop en ce moment par manque flagrant d'intérêt.
Pourtant certains articles ont eu des petits moments de gloire comme celui sur les clés USB avec WinPE Vista qui a eu l'honneur d'être cité en référence sur le forum du laboratoire Microsoft (un truc qui appartient à je ne sais plus qu'elle école d'informatique parisienne).


Bref il semble que de l'intérêt existe, mais ne se transforme pas, peut être est ce ma manière d'écrire, peut être est ce tout simplement que je suis trop semblable à des tonnes d'autres et qu'il ne peut y avoir de la place pour tous.
Peut être enfin mon refus de faire de la publicité et de racoler par tous les moyens possibles est il aussi à mettre au crédit de cet "échec" mais comme je l'indiquais à Grabber sur un autre forum dans une partie réservée, ce que je fais je le fais pour moi, je ne cherche ni la gloire ni la fortune, donc disons que pour l'instant je m'accommode parfaitement de cet état de fait et tant pis si en effet le forum semble en stase et ne bouge que de quelques messages sporadiquement ainsi que d'un article quotidien de ma plume.
Pourtant force est de constater et de reconnaitre que depuis quelques mois je tente de maintenir une participation active me forçant à avoir un rythme d'écriture, d'un article par jour environ (même si parfois c'est difficile à tenir) de plus de 600 mots, exceptions faites des chapitres des différentes histoires qui eux flirtent plus facilement avec les 2000 à 2500 mots.
Ce qui est tout de même un rythme de publication important, alors là aussi je peux imaginer que les thèmes et sujets abordés ne sont pas forcément intéressant, qu'ils sont peut être traités de manière très partielle et c'est peut être la cause de ce manque de participation, à moins que ça ne soit pas ce qu'on demande à un forum, et que le fait de faire du contenu ne soit finalement adapté qu'à un blog et encore qu'il faille aussi lui choisir un thème, le marketer de manière plus fine.


Pour tout dire, je n'ai presque aucun retour quand à ce que j'écris, aucun retour quand à ce que les gens aimeraient trouver sur le forum qui peut être pourrait leur donner envie de participer, il y a aussi le fait que les participants ont une vie et que nombre d'entre eux ne peuvent plus trop venir, disons que le forum se meurt de ne pas avoir de participants, mais qu'il vit d'avoir des lecteurs, ce qui est paradoxal j'en ai bien conscience.
Maintenant tant que je prendrais plaisir à écrire et à partager des choses il continuera certainement à vivoter, mais c'est sur que le jour où sa vie sera liée au paiement d'un abonnement pour qu'il reste accessible je ferais le bilan et que je serais surement enclins à éviter au maximum des frais inutiles pour assouvir un besoin d'écriture qui semble ne pas avoir de résultats et ne participe pas à une dynamique.
Vous qui lisez le ou les blogs, et le forum, ne soyez pas timides et donnez votre avis, participez, et surtout d'après vous pourquoi l'omelette ne prend elle pas, quels sont les travers qui me caractérisent, quelles sont les raisons qui font que vous n'avez pas l'envie de participer, et qu'est ce qui pourrait vous faire changer d'avis et vous donner envie de faire du forum une vraie communauté active.


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samedi 26 avril 2008

La malédiction de Nishram - Episode 18

Retour au campement


Après avoir chevauché le plus rapidement possible sans pour autant risquer que Gerrit ne tombe de selle, Ayïuel arriva au campement, une ambiance morose régnait à l’opposé de tout ce qu’il avait l’habitude de voir avec la petite troupe. L’une des prêtresses était attachée et bâillonnée, assise dans l’ombre du feu, et le Dunrad était debout face à elle, la hache entre les mains et le regard mauvais de ceux qui ne veulent pas qu’on les contrarie.
Arrivé à portée de voix Ayïuel appela son frère, lui demanda d’étendre une couverture au sol et de préparer quelques potions de soin, l’incompréhension se lu sur les visages des membres du groupe qui comprirent à la position que Gerrit tenait sur le cheval que quelque chose clochait. Dunrad prompt à réagir se précipita et passant à côté des chevaux parti en direction du chemin.



- Et ils sont combien Ayïuel ? Ils vous suivent ? Ils sont à cheval ou à pieds ?
- Personne ne nous suit Dunrad, vient plutôt m’aider à lui apporter des soins, je te raconterais tout après.


Le nain presque déçu de ne pas pouvoir en découdre haussa les épaules, balança sa hache sur son épaule gauche et revint en trottinant rapidement vers le campement.
Illuël avait étendu une couverture près du cheval de Gerrit, Ayïuel venait de détacher ses mains pour le faire descendre mais Gerrit semblait avoir perdu conscience. Le tenant pour éviter qu’il ne fasse une mauvaise chute il tentait de se dépêtrer de ce corps trop grand et trop lourd pour lui. Kilsham le voyant en difficulté s’approcha rapidement pointant Gerrit de son index et de son majeur droit.




- Levitacorpus, Je le dépose sur la couverture Ayïuel ?
- Oui s’il te plait, fait bien attention il a perdu beaucoup de sang je crois, et je pense qu’il a reçu un très mauvais coup dans le ventre ou sur le flanc.


Dunrad qui ne savait pas quoi faire pour aider, prit la parole à sont tour.



- Mais combien étaient-ils pour vous mettre enfin pour le mettre dans un état pareil ? Et comment ça se fait que toi tu ne sois pas blessé ?


Le nain le regarda de manière suspicieuse, faisant légèrement se relever les lames de sa hache avant de les laisser retomber sur son épaule dans un signe d’impatience.



- Nous avions trouvés des traces d’un passage plus tôt dans la journée quand j’ai entendu un cri désespéré, et que j’ai voulu y aller seul, mais il a désiré m’accompagner.
- Mouais imaginons et ensuite ? demanda le nain dubitatif.
- Et bien ensuite j’ai vu une petite fée par terre qui semblait bien mal en point, mais il s’est avéré que la fée en question était un leurre sur la tête d’un immense monstre fait de roche et de cailloux.


Lazareus qui venait de s’approcher prit la parole à son tour.



- Un rochglim je ne savais pas qu’il y en avait dans le secteur, ces monstres sont des abominations qui sont le résultat de sorts magiques ayant échoués, disons que maintenant il existe aussi des sorts pour les créer mais vu leur très faible intelligence et le peu de contrôle magique que l’on peut avoir dessus je ne connais pas de magiciens suicidaires qui voudraient en créer.
- Mais que pouvait-il faire ici ? Si près de la route demanda Ayïuel, et pourquoi suis-je le seul à l’avoir entendu ?
- Ces monstres ont besoin de viande pour vivre, mais bizarrement ils ne peuvent se nourrir de la viande de certaines races pourtant pullulantes comme les gobelins, les gnolls ou les orques. Et ils ont un moyen de faire approcher les victimes qui consiste à parler dans le langage de la nature comme le font les arbres et les animaux, attirant ainsi biches, sangliers et autres animaux, et votre fonction au service de votre déesse vous a rendu réceptif à cet appel.


Dunrad sembla rasséréné, mais pourtant des questions lui venaient encore à l’esprit.



- Mais pourquoi tu n’es pas blessé et qu’il est dans un état pareil ?
- D’abord Dunrad sache qu’un rochglim est massif, très grand peut être deux à trois fois comme Gerrit et que son seul point faible réside sur le haut de son crane en la personne de la créature qu’il imite pour attirer ses proies expliqua Lazareus.
- Oui mais il ne tire pas de flèches indiqua le nain en voyant les empennages dépassant encore du corps de Gerrit.
- C’est que nous avons ensuite subi une attaque de gobelins pendant que je tentais de combattre ce monstre avec un golem végétal, et Gerrit m’a couvert pour que le sort ne soit pas rompu et que je puisse essayer de combattre cette chose lui répondit Ayïuel.
- Mince et ils devaient être nombreux quand même ?
- Entre 15 et 20 probablement mais je ne comprends pas ce qu’ils faisaient ici ils m’ont donné l’impression d’attendre un peu avant d’intervenir exposa Ayïuel.
- Ils devaient vivre en « harmonie » avec ce rochglim, sur un chemin emprunté comme celui ci, il devait arriver à attirer parfois des chevaux de passage et qui dit chevaux dit cavaliers… Le rochglim se nourrit exclusivement de chair, les petites charognes devaient récupérer toutes les possessions de ces malheureuses victimes.


Kilsham pendant le temps de la discussion venait de faire boire à Gerrit de force deux potions de soins, celui ci venait d’ouvrir les yeux, mais semblait encore très faible. Illuël pendant ce temps faisait sortir les pointes de flèches et les différentes armes encore présentes dans le corps de Gerrit de manière à stopper la perte de sang grâce aux potions de soins.
Ayïuel qui reprenait pieds peu à peu s’approcha du corps du guerrier, et les bras élevés au dessus de sa tête légèrement écartés, il semblait crier, un cri silencieux, mais quelques secondes après des volutes blanches striées d’azur prenaient corps autour de ses membres et glissèrent comme des serpents en ondulant en direction du corps de Gerrit, il fallu plusieurs minutes pour que les volutes entourent le corps du guerrier entièrement puis elles devinrent brillantes au point que les spectateurs durent détourner les yeux du corps couché sur le sol.
Lorsque la luminosité baissa, Gerrit semblait serein, les yeux fermés, la respiration calme et reposée, il dormait sur la couverture.



- Il va se reposer jusqu’à demain matin et devrait se réveiller en pleine forme indiqua Ayïuel.
- Bon ce n’est pas tout ça mais je fais quoi d’elle moi ? indiqua Dunrad de la pointe qui dépassait du manche de sa hache au dessus des deux lames.
- Mais puisque on vous dit qu’elle voulait juste soulager un besoin naturel dirent plaintivement à l’unisson les deux autres prêtresses.
- Ouais ouais vous ne me la ferez pas à moi, elle est partie en catimini pendant que nous étions en train de débattre à propos de nos poursuivants leur assena Dunrad d’une voix forte et autoritaire.
- Mais regardez bon sang, permettez lui au moins de changer de robe.


Tout le monde se tourna vers la prisonnière dont les joues couvertes de larmes indiquaient son malaise et sa honte, le bas de sa robe mouillée et le liquide qui s’écoulait autour d’elle dans les aspérités du terrain finissant de rendre la situation encore plus difficile pour tout le monde.
Dunrad rouge de confusion lâcha sa hache qui lui écrasa le pied lui arrachant un cri de stupeur.
Il se précipita derrière la jeune femme et la détacha, prenant soin de ne pas ajouter un peu plus à sa honte. Il sorti un gamelle en métal qu’il remplit d’eau et qu’il mit à chauffer sur le feu du campement, courant à droite et à gauche pour réunir les vêtements de la jeune femme, du linge de toilette et diverses petites douceurs sensées atténuer l’espérait il la situation. La jeune femme et les deux autres prêtresses prirent le nécessaire de toilettes et les vêtements propres et partirent quelques mètres plus loin sous le couvert des arbres pour procéder au nettoyage de la jeune femme.
Lazareus les sourcils froncés se tourna vers Dunrad.



- Et bien mon jeune ami, je vous avais conseillé de nous laisser la questionner magiquement nous aurions évité une humiliation inutile à cette jeune femme ne croyez vous pas ?
- Ouais bin moi la magie je ne lui fais pas confiance, et puis vous auriez très bien pu être ses complices.
- Votre paranoïa est toute à votre honneur si ce n’était qu’elle n’était pas justifiée, ne croyez vous pas que vous auriez pu nous en faire part et que nous aurions pu tenter de voir par des moyens tout autre si aucun de nous n’était un espion à la solde de nos poursuivants…
- Comment savez vous que je soupçonne heu enfin ?
- Je pense même pour tout dire que c’est Gerrit qui soupçonne ça, car il connaît aussi bien que moi et Ishaan le sceptre qui semble être derrière tout ça, et je ne peux que reconnaître qu’il vaut mieux parfois faire un excès de zèle, mais dans le cas qui nous occupe ce n’était pas nécessaire. Si Gerrit avait eu confiance en moi j’aurais surement pu lui expliquer que j’ai justement vérifié de manière magique l’identité de tous nos membres, et que je peux vous assurer qu’aucun d’entre nous n’est à la solde de ceux qui nous veulent du mal.


Dunrad prit une couleur pourpre violacée, manquant s’étrangler. Il se rua sur sa monture, ouvrit le robinet de l’un de ses tonneaux et remplis une chope en étain qu’il s’empressa de vider d’une traite, puis bougonnant il parti se mettre quelques mètres plus loin avec sa monture et sa boisson.
Lazareus prit lui aussi congé du reste de la troupe, se retirant pendant que le malaise était encore suffisamment grand pour lui éviter toute question relative à sa mise à l’écart. Il n’avait pas encore finit sa journée et ne pouvait pas encore prendre du repos.
Une fois installé assez loin des autres il s’installa dans une position qui pouvait faire croire qu’il dormait, ses doigts agiles et surtout libres de leurs mouvements tracèrent différentes runes dans les airs, runes qui semblaient exploser de manière silencieuse dans une lueur diffuse difficile à voir depuis le campement.


En quelques secondes il avait retrouvé la trace de la clairière qui avait été le théâtre de la bataille, il avait vu ce qu’il s’était passé, comme si il avait pu remonter le temps et s’être trouvé dans la clairière, il vit tout, l’appel du monstre, le combat, les différentes phases de celui ci. Puis une fois confirmé qu’Ayïuel disait la vérité, il traça d’autres runes se concentrant particulièrement sur le monstre, il voulait en avoir le cœur net, se pouvait il que le sceptre se soit trouvé un nouveau porteur et qu’il soit capable de lancer ce genre de sortilèges…
Il soupira enfin alors qu’il vit comment le monstre avait vu le jour, une banale inversion de syllabes dans une incantation complexe qui avait valu à l’apprenti magicien une mort douloureuse et lente et les restes encore fumant et dégoulinant qui avaient contaminés la terre pour en faire naitre cette monstruosité. Pour le moment le sceptre n’était toujours pas capable de faire jaillir toute sa puissance et c’était tant mieux pour eux, car dans le cas contraire ils risquaient de se trouver terriblement dépourvus face à lui. Une fois ses vérifications terminées, il fit comme ses compagnons, cherchant le sommeil réparateur en attendant le lendemain et la conquête des montagnes. Avant de s’endormir il renforça les sorts qui protégeaient le campement à l’insu de Kilsham et les rendit totalement indétectable. Puis un sourire figé sur les lèvres indiquant qu’il était fier de ce qu’il venait d’accomplir, il s’allongea finalement pour tenter de se reposer un peu.



Pendant ce temps dans une caverne le sceptre pestait encore contre son porteur.




- Il me faut définitivement trouver quelqu’un pour remplacer ce boulet que je traine, je vais le garder en stase pour qu’il tue de ses mains ses anciens compagnons, mais je dois trouver un magicien pour pouvoir laisser exprimer tous mes pouvoirs et le plus rapidement possible.


Le sceptre acheva de lancer un sort de détection qui afficha dans une surface liquide indéterminée des images, des volutes, qui se transformaient par moment en visages.



- Pour commencer mon nouveau porteur devra porter la marque de Spiralia, il devra être un magicien et se situer dans les abords de cette caverne sur une distance de moins de 3 jours de cheval.


Les volutes tournoyaient de plus en plus vite, puis deux visages apparurent dans le liquide, celui d’une jeune femme et celui du jeune magicien qui accompagnait Gerrit.



- Bon ce Kilsham est trop loyal et peut être même trop doué pour être facilement manipulable, par contre cette jeune femme pourrait fort bien faire l’affaire. Ces deux jeunes gens sont des descendants des magiciens de Spiralia, qu’elle étonnante surprise que de les trouver tous les deux par ici.
Alors voyons où se trouve cette jeune femme et comment l’attirer ici.


Si le sceptre avait été humain, il aurait manqué s’étouffer en découvrant que la jeune femme n’était nulle autre qu’une des personnes accompagnant cet orque incompétent qui ne faisait que lui faire perdre son temps.



- Et bien je crois que l’attirer et la corrompre ne devrait pas être trop dur, je vais préparer le sort pour l’appeler dans la nuit, avec un peu de chance d’ici quelques heures elle sera peut être à mes côtés, vu qu’ils ne sont pas si loin que ça en ce moment. Si ils imaginaient être si prés de moi…


Le porteur du sceptre qui n’avait plus de volonté propre depuis tellement longtemps, tel une marionnette parti dans la caverne chercher les ingrédients nécessaires pour lancer l’appel et tenter de faire venir cette magicienne dans l’antre du sceptre.


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vendredi 25 avril 2008

La Disparue de Deauville

 
Jacques, un flic solitaire enquête sur une étrange disparition dans un palace en Normandie, mais alors que le mystère s'épaissit et qu'il découvre que le luxueux palace a déjà été le théâtre d'une disparition mystérieuse et de la mort d'une actrice célèbre il y a trente ans, il va se retrouver nez à nez avec cette femme comme surgie du passé.
Qui est elle vraiment, que lui veut elle, pourquoi a t'elle choisie de se mêler de cette fort étrange affaire, et surtout comment se fait il que cette femme après 30 ans semble comme si le temps s'était arrêté, est-ce un fantôme surgit du passé pour se venger?


Voilà un thriller, disons plutôt un policier que j'étais réticent à voir, pas forcément parce qu'il est Français mais simplement parce que j'avais du mal à imaginer qu'il soit bien ficelé et quelle erreur, quelle terrible erreur de ma part...
Sophie Marceau nous livre là en tant que réalisatrice, co-auteur du scénario et bien entendu actrice un film prenant, très surprenant, à l'intrigue particulièrement bien foutue et aux rebondissements multiples. Le dénouement est loin d'être évident et finit de manière parfaitement homogène un film qui se déguste comme un bon repas.
Il faut dire que le casting sert majestueusement l'histoire, qui est à la fois complexe sans être indigeste, la réalisation est impeccable là aussi, on sent une réelle maitrise de la part de Sophie Marceau, et on peut dire que c'est pour elle une vrai réussite, le film sait se montrer stressant, sait changer de rythme quand il le faut.
Les décors et les lieux choisis pour nous raconter cette histoire sont à la mesure du challenge, magnifique, grandioses même, et pourtant ils ne sont jamais trop, jamais trop présents, juste ce qu'il faut.


J'ai aimé, l'histoire bien que n'étant peut être pas la plus inattendue qui soit reste tout de même suffisamment prenante et complète, on vit la descente aux enfers de ce flic solitaire qui va à son insu se retrouver dans une histoire bien plus complexe qu'il ne l'imagine, on va s'enfoncer avec lui à mesure que ses investigations vont lui faire ouvrir les portes de ce palace.
Portes derrière lesquelles de nombreux secrets et de nombreux squelettes attendent sans qu'on ne vienne les en sortir. Il va rouvrir des blessures, chambouler totalement la vie de beaucoup de personnes, mais pas forcément comme on peut l'imaginer dans le but de faire surgir la vérité, et de résoudre l'affaire, non à mesure que l'histoire va l'entrainer, il va en faire une affaire personnelle, désirant seulement se prouver qu'il n'est pas fou, qu'il est capable de montrer que ce qu'il dit n'est pas sorti de l'imagination d'un homme mur pour l'asile.
Le combat va être le sien, il va devoir se battre contre lui même, ses démons et surtout toutes les réticences des habitants de ce palace qui depuis 30 ans portent sur leurs épaules des secrets bien trop lourds à porter.


Franchement ayant malencontreusement raté une petite partie du début du DVD je m'en veux, vraiment, j'ai tellement bien aimé ce film que je ne peux que le conseiller, une bonne histoire, une réalisation qui me parait parfaitement adaptée et surtout qui colle très bien à l'ambiance trouble et hypnotique qui se dégage de ce palace de tous les secrets.
Des acteurs à la hauteur de tout ceci, avec un Christophe Lambert comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps, un Robert Hossein très dual, et une Sophie Marceau à la fois toujours aussi belle, mais aussi qui campe ici ce personnage féminin qui a l'immense privilège mais aussi difficulté d'être le personnage qui sert l'intrigue, qui sert à l'intrigue et qui est le cœur même de tout cet imbroglio dans la chaleur feutré du cercle familial du palace si je puis dire.
Bref un très bon thriller Français qui mérite qu'on s'y attarde et qu'on le regarde.


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jeudi 24 avril 2008

La journée de la Terre...

Je vous en parlais il y a quelques jours, et voilà un exemple on ne peut plus précis et pertinent de ce que j'appellerais des journées gâchées par manque d'implication, alors qu'elles pourraient avoir un impact positif et éducatif sur les gens.
Le 22 Avril en effet était célébrée la journée de la Terre, une journée créé dans les années 1970 aux Etats Unis et qui a un retentissement international avec des manifestations pouvant durer plusieurs jours dans certains pays.
Pour être complet avant d'en revenir à cette journée du 22 Avril vous pouvez noter que le jour de l'équinoxe de printemps une autre journée pour la Terre a été créée par les Nations Unies celle là, et sans rapport bien entendu si ce n'est la Terre avec la précédente.


Bon mais en avez vous eu connaissance? En avez vous entendu parler? A peine un entrefilet pour ma part durant le journal télévisé et un autre ensuite durant la présentation de la météo, mais sincèrement rien de transcendant et surtout rien d'informatif.
Pourtant si on regarde chez les autres pays du monde, on pourrait prendre exemple, Tokyo qui fête l'événement sur plusieurs jours, les Britanniques qui ont transformés cette journée en "Earth Week", même les espagnols qui se week end ont manifestés pour que le gouvernement prenne des actions dans le sens d'un meilleur respect de la terre et de l'écologie en général.
Et nous en France pas un mot, et je dois dire que j'ai été terriblement déçu des militants habituels ceux qui sont toujours prompts à apparaitre à la télévision ou dans des manifestations pour combattre les idées des gouvernants et pour nous dire ce qui doit être fait pour aider et sauver la planète, en ce jour hautement symbolique où ils auraient eu une tribune toute acquise à leur cause, rien, pas un mot.


Comme je le disais dans mon article précédent que vous pouvez lire à cette adresse (Le jour du... ou le jour des...), voilà une occasion de faire des programmes courts ou longs sur un sujet important et grave, de faire de l'éducation et de la prévention dans un cadre mondial qui se trouve complètement perdue et gâchée...
Je suis sidéré de me rendre compte à quel point j'étais en dessous des réalités dans mon analyse précédente, il ne suffit pas d'avoir une cause juste et qui soit économiquement valable, parce que l'écologie on n'a pas fait mieux pour vendre des trucs plus chers sous prétexte que... Mais pourtant ce ne sont pas des conditions suffisantes pour en faire quelque chose d'utilisable et surtout de rentable.
Comment expliquer que finalement nous n'ayons rien eu d'organisé? Alors certes le Ministère de l'Ecologie a bien annoncé l'événement c'est tout de même la moindre des choses. Et y a associé des animations à venir comme l'exposition "Avenir de la Terre", mais ce ne sont pas des animations spécialement faites pour cet événement, et surtout elles sont forcément limitées à ceux qui s'y rendront, soit un public de fait très restreint.
Alors on pourra me répondre que ça va aller comme ça et que les messages écologiques ou allant dans le sens de l'écologie et la moralisation, ça va bien et qu'on en bouffe suffisamment toute l'année, ce à quoi je répondrais moi même, peut être qu'on en bouffe toute l'année mais justement pourquoi on n'en bouffe pas quand toutes les conditions s'y prêtent et que le contexte est propice!!!


Je vous parie que l'année prochaine des événements seront organisés, et que pour répondre aux pays qui cette année ont pris des décisions, et fait des choses, nous aurons nous aussi une semaine consacrée à parler de notre bonne vieille planète et de tout ce qu'on peut faire pour l'aider.
Enfin à moins qu'on ne veuille à nouveau passer pour les ringards de service qui font dans leurs coins d'autres choses, mais jamais en même temps que tout le monde, c'est peut être le côté rebelle et indépendant de la France qui s'exprime dans toute cette affaire ;)
Bon et pour terminer je dirais juste que je ne peux que profondément regretter que les chaines qu'elles soient publiques ou privées, n'aient pas décidés de faire des programmes spécialement pour cette journée, même en seconde partie de soirée, et même chiants, mais au moins de donner l'illusion d'avoir su qu'il y avait cette journée et que ça avait de l'intérêt de penser à la Terre et à son avenir...


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mercredi 23 avril 2008

La mort en direct - AKA l'affaire Pascal Sevran

Ca c'est un titre qu'Hitchcock lui même n'aurait pas réfuté, et c'est ce qui est arrivé pas plus tard que lundi soir et pas plus tard que sur nos médias Français et en plus pas sur un, ni sur deux, non sur plus et avec une information qui s'est propagée comme une trainée de poudre dans le web francophone, le monde des blogs et des sites peoples...
Et voilà une nouvelle affaire qui pose à nouveau (comme si je n'en parlais pas assez visiblement heu en même temps hein comme si j'avais un impact quelconque sur ces gens là ;) ) le problème des pseudos journalistes qui balancent des trucs sans les vérifier, et surtout le fait que de nos jours le concept même de source fiable semble avoir totalement perdu sa valeur y compris pour les médias eux mêmes qui sont ensuite souvent les sources fiables de leur public et c'est ça le plus grave dans toute cette pagaille médiatique...
On le savait déjà nombre de journalistes ne recoupent pas leurs informations et ne font pas de réelles enquêtes, bon ça à la rigueur, mais pour sortir l'information le plus vite et surtout avant les autres, la course au scoop ou à l'information en priorité, certains sont prêt à suivre aveuglément des informations trouvées de ci ou de là sans même en vérifier la véracité ou l'authenticité mais en se basant sur d'autres estimant que ces autres eux l'ont fait, alors sommes nous arrivés dans une époque ou la manipulation de masse peut se faire à l'insu même des médias se servant d'eux et de leur manque de scrupules pour véhiculer les pires mensonges ou les pires horreurs en comptant sur leur avidité et leur cupidité?


Mais revenons au phénomène qui a agité pas mal de monde lundi et qui est symptomatique de tout ce que peuvent faire de pire les médias...
Je ne sais pas si je serais exhaustif quand à l'explication des événements, mais après plusieurs recoupements il est semble t'il admit que ça se soit passé ainsi.
Europe 1 les premiers en la personne même du président de la station annonce, appuyés sur la foi de contacts fiables et surs l'information comme quoi Pascal Sevran est décédé, indiquant une heure de décès et tout un tas de détails. Ca se passe à 19h00 dans le journal d'information.
Aussitôt Yahoo reprend l'information sur son site d'agrégation de nouvelles et devient véhicule de cette information qui va ensuite se répandre en quatrième vitesse sur le web francophone que ce soit sur d'autres sites de "news" ou d'agrégateurs de news ou sur des sites people.
A ce moment là ou presque Laurent Ruquier qui est à l'antenne sur France 2 se voit donné l'information par un de ses collaborateurs qui est sur le plateau et qui a en charge internet pour voir un peu les réactions à l'émission ou des news de dernière minute. L'information paraissant fiable, la productrice de l'émission tente vainement pendant 10 minutes de joindre la famille de la pseudo victime, puis n'y arrivant pas Laurent Ruquier prend la décision de faire l'annonce en direct ne souhaitant pas perdre trop de temps si jamais l'information est avérée ce qui lui parait tout à fait le cas puisque de nombreux sites en parlent et que l'information vient d'Europe 1.
Jean Marc Morandini va à ce moment là reprendre lui aussi l'information en direct sur Direct 8 et sur son blog.
Bien entendu avant même la fin de son émission Ruquier va faire un démenti après avoir passé plusieurs minutes ou chacune des personnes sur le plateau va y aller de son éloge funèbre pour l'animateur de télé prétendument décédé et donc faire cesser la rumeur.
Morandini attendra le lendemain mais sur son blog l'information sera retirée rapidement et comme explication que l'information n'a pas été vérifiée car elle a été annoncée sur France 2 chaine de l'animateur censé être mort et qu'en conséquence ça permettait de juger de l'information comme fiable car en effet si la chaine de l'animateur l'annonce c'est que ça doit être vrai...


Bref on remarquera au surlendemain de l'incident que tous les acteurs de cette vaste désinformation ne sont responsables de rien, que si ils n'ont pas fait leur boulot correctement ce n'est pas leur faute mais bel et bien celle soit de leurs collaborateurs (d'après certains communiqué de presse sorties pour expliquer l'affaire) ou tout simplement en remettant la faute sur le maillon précédent qui n'ayant pas fait bien son travail de vérification s'est trouvé être le responsable d'avoir véhiculer une information fausse...
De ce que j'en ai vu ou lu, personne n'assume l'incident, personne ne reconnait avoir fait une faute, et surtout personne ne reconnait s'être précipité sur l'information... En effet si on prend Ruquier qui anime dans ce créneau horaire une émission de divertissement, au nom de quoi ou de qui s'est il permit à ce moment là de faire de l'information alors que France 2 possède une rédaction tout a fait capable de le faire pour le journal qui suivra...
Ces animateurs (qui sont souvent journalistes de métier) sont désormais dans une course à l'information avant les autres malsaines qui peut en partie expliquer ce dérapage car en effet au lieu de l'annoncer Ruquier attendait quelques minutes supplémentaires et il n'aurait pas eu à se ridiculiser avec un démenti pour expliquer qu'il avait fait une connerie...
Imaginons ensuite que les journaux se soient emparés de l'information pour en parler sans faire les recoupements et sans vérifier la véracité des faits, cette histoire aurait pu durer longtemps et faire encore plus de dégâts car on imagine aisément ce que ça a pu faire comme conséquences sur l'environnement proche et la famille de l'animateur...


Et maintenant si l'information avait été plus dramatique, les vérifications auraient elles prévalues à sa diffusion? Si un seul homme peut décider de faire passer une information à l'antenne sans en vérifier la teneur et la consistance, cela veut il dire que l'on peut tout faire passer ainsi, et faire croire tout et n'importe quoi au public?
Comment être sur que l'on ne manipule pas l'information dans les médias avant de la diffuser, pourquoi ne pas croire que comme en Chine, certains sont capables de faire passer leurs messages de manière à manipuler les masses et là je ne parle pas forcément des gouvernants, mais bien de personnes individuelles ou presque qui auraient les moyens de faire passer des informations dans certains médias comptant ensuite sur le fonctionnement actuel de l'information pour se multiplier de partout et acquérir ainsi une notoriété qui transformera cette information en vérité...
En effet il est incroyable de noter que de nos jours si on peut recouper une information rapidement entre deux trois sites certains la considère comme valable, vérifiée et donc comme une vérité.
Mais sans compter sur la valeur réelle du support, ni même sans vérifier que cette information sur x sites n'est pas d'une seule source unique non fiable et répétée au travers du Web ou tout simplement indexée et agrégée par certains sites...
L'esprit critique doit être et doit rester l'arme principale de l'internaute, surtout ne jamais faire une confiance aveugle en personne, ne jamais croire personne comme détenant la vérité, tout au plus une parcelle de cette vérité ou un point de vue de la vérité.
Et surtout toujours recouper avec le plus de sources possibles, de préférences des articles n'étant pas au mot près les mêmes (qui si c'est le cas sont souvent signe d'être de vulgaire copié-collé sans valeur), et surtout qui sont sur des sites officiels ou du moins ayant une certaine respectabilité car une information bidon lu sur plusieurs skyblogs n'en fera jamais une information fiable...
D'ailleurs il est à noter que les blogs en règle générale celui ci y compris ne peuvent être considéré comme des sources fiables à part entière, tout au plus des indicateurs de tendances, ou des véhiculeurs d'information si leurs auteurs vérifient leurs sources et font attention à ce genre de chose...


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mardi 22 avril 2008

Human Guinea Pigs

Que ne ferait on pas pour la science... C'est sur ce principe étonnant que cette émission de télévision anglaise a vu le jour, son principe est simple et sans appel, un peu à la manière des Jackass mais en plus scientifique, des jeunes gens vont se prêter à des expériences foldingues pour faire avancer la compréhension de la science et surtout pour faire marrer le téléspectateur...
Parce que bon, l'excuse de la science, hein, on s'imagine bien qu’on ne va pas apprendre grand chose d'une bande d'allumés qui se colle un gigantesque élastique sur la tronche et qui tente de s'éloigner de son point d'attache pour manger des marshmallows pendus à des ficelles...
Alors certes il y est question de principes scientifiques tous plus sérieux les uns que les autres mais que l'on ne s'y trompe pas, le principe n'est pas d'énoncer des règles scientifiques, ni de démontrer des théorèmes, le principe et de se moquer de jeunes gens qui acceptent les pires humiliations au nom de l'émission...


Certes les expériences sont plus encadrées et moins débiles que peuvent l'être les différentes choses réalisées par les Jackass ou ce genre d'émission, quoi que, mais au moins on sent que le fait d'être diffusé à la télévision à une heure de grande écoute épure tout de même de toutes les habituelles humiliations crades auxquelles ce genre d'émission nous ont habitués.
Au niveau scientifique là aussi malgré les à priori qu'on peut avoir envers ce genre de programmes, le "professeur" qui sert de narrateur et de caution sérieuse au programme, donne des explications et des informations sur ce que les cobayes sont en train de faire ha oui je vois que j'ai oublié de vous dire mais en anglais "guinea pigs" ce sont des cobayes et pas des cochons de guinée...
Des cochons d'inde quoi... et pas dinde... ça n'a rien à voir je vous l'assure. Concernant les défis relevés par nos aventureux jeunes gens il y a de tout, mais vraiment de tout, allant des trucs simples à des trucs plus tordus, par exemple quelle méthode d'épilation est la meilleure, mais au lieu de le faire sur les jambes comme tout le monde ils le font sur le visage.
Que peut provoquer ou pas la privation de sommeil, quel est la puissance d'un choc donné par un karatéka professionnel, peut on voir dans le noir, voir même dans certains cas des tentatives de records qui ne sont pas vraiment ce que l'on peut qualifier de plus vitaux ou de plus intéressants comme par exemple le record consistant à manger le plus possible de donuts pendant que la voiture dans laquelle on est assis fait elle aussi des donuts autour des autres membres du groupes en dérapage.


Bref comme vous le voyez il y a à boire et à manger si je puis dire. La constante étant que l'expérience soit le plus souvent possible ridicule et tant qu'à faire douloureuse ou écœurante, mais c'est normal puisque pour aider la science il faut souffrir c'est bien connu n'est ce pas ;)
Il semble que le show n'aura duré qu'une saison, mais qu'importe, puisque leurs expériences sont accessibles et visibles sur le web.
Pour en apprendre un peu plus sur l'émission, voir certaines expériences aussi vous pouvez vous rendre sur le site officiel de ces 5 cobayes et de leur professeur à cette adresse.
Ils ont aussi une page spéciale sur YouTube consacrée exclusivement à leurs expériences et aux vidéos de celles ci pour que vous aussi vous puissiez, si tant est que vous parliez anglais ou que le son ne vous importe pas, les voir et apprécier ou pas leurs âneries.
Cette page se situe à cette adresse.


Et comme je crois qu'il n'est pas de meilleur exemple que de vous présenter justement des exemples voici trois de ces expériences prises plus ou moins au hasard afin de voir un peu à quoi ça ressemble.


La privation de sommeil...


Les chaussures à talons de femme...


Quelles sont les conséquences de coups donnés par un Karateka professionnel


 


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lundi 21 avril 2008

Printemps

Les derniers frimas de l'hiver
Sous forme de givre sur le verre
S'accrochent et semblent dire
Vous n'avez pas encore vu le pire


Le printemps voudrait bien exister
Que les bourgeons cessent de geler
Que les fleurs dans les champs s'ouvrent enfin
Pour que la nature sonne enfin le tocsin
De l'hiver dur et froid qui perdure
Qui trop longtemps ici ne dure


Mais pour le moment la nature
De son sommeil hivernal régulier
Semble en stase et comme gelée
Comme un cristal de couleur pure


Heureusement les jours passent et l'été
Se rapproche et l'on peut penser
Qu'enfin seront définitivement terminés
Le froid, la neige et les gelées
Que les fruits, les fleurs, les bourgeons
Les insectes, les oiseaux, les papillons


Vont enfin venir par millier
Coloniser ces terres dévastées
Soleil, aide la nature endormie
Par tes rayons et ta chaleur agréable
A ce que le temps soit radouci
Et qu'enfin le printemps devienne palpable.


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dimanche 20 avril 2008

La fessée maltraitance ou éducation?

En matière d'éducation il existe souvent autant de conseils et d'avis que de personnes, et souvent aussi les méthodes évoluent, changent, et ce qui paraissait normal à un moment donné peut paraitre cruel ou anormal à un autre moment.
Concernant l'éducation des enfants et particulièrement des jeunes enfants il y a je crois tout le spectre qui est représenté, entre ceux qui sont partisans de ne pas brider les enfants en leur imposant des règles jusqu'à ceux qui au contraire ne peuvent concevoir une vie sans règles précises et sans rythme spécifique.
Je me garderais dans ce billet de poser des jugements de valeur sur l'une ou l'autre méthode, j'imagine que de toute façon ce qui compte le plus pour un enfant c'est l'amour qu'on lui donne et la manière dont il se construit dans l'environnement qu'on lui offre.


Mais l'un des thèmes les plus souvent abordés et les plus controversés concerne la sévérité envers les enfants, les punitions et en particulier celle la plus discutée à savoir la fessée.
Alors la fessée, méthode éducative et répressive convenable ou maltraitance horrible et à proscrire? Difficile de juger à brule pourpoint, encore plus quand on commence à lire et s'intéresser aux avis de divers "experts" et éminence du secteur de l'enfance et particulièrement de la petite enfance, en effet la fessée ne m'apparait pas une option valable et convenable passé un certain âge.
Avez vous remarqués comme les parents qui ont la fessée à leur arsenal répressif ont tendance à ne pas le faire en public, voir même à s'en justifier quand ils y sont contraints par les bambins tentant de dépasser les limites puisqu'aucune sanction ne tombe, et comme ils peuvent se sentir mal à l'aise?


C’est que la fessée et toute autre forme de "violence" appliquée aux enfants est mal vu par les gens, disons par certaines personnes, et que le jugement a tendance à faire sentir aux parents une forme de culpabilité. Tenez prenez l'exemple de parents qui peuvent parfois donner des fessées voir des gifles mesurées et bien entendu pas des coups violents ni des coups de poings n'est ce pas.
Et bien l'une des sanctions que les enfants connaissent étant la fessée, lorsque l'enfant est plongé dans un environnement avec d'autres personnes il ne comprend pas que le parent ne fasse plus preuve de son autorité, ce qui l'emmène parfois à tester les nouvelles limites en poussant exprès très loin attendant de voir quand tombera la punition.
Combien de parents dans ce cas laissent faire l'enfant n'osant prendre le risque d'être jugé par les gens environnants voir d'être accusé de maltraitance ou de violence envers son enfant?
D'un autre côté il y a les parents qui de peur justement d'être accusé de violence ou de maltraitance, partent sur un principe d'éducation excluant totalement la fessée des règles et choisissant d'autres moyens de punition.
Il parait difficile de dire quelles sont les bonnes méthodes si tant est qu'il y en ait, mais il est vrai aussi que certaines grandes lignes semblent sortir des différentes méthodes, en tout cas dans l'observation de tous les jours.


On remarquera que visiblement les jeunes enfants qui ne sont jamais punis du tout (ne parlons pas du genre des punitions) deviennent souvent terriblement colériques et capricieux, n'acceptant pas l'autorité parentale quand elle tente de s'imposer.
On remarquera dans le même temps que les enfants qui ont des punitions réagissent plus facilement lors des menaces pour les canaliser et les faire cesser leurs tentatives de caprices ou de colères.
Et alors dans cette situation, faut il aussi aller jusqu'à la punition physique de l'enfant? La fessée est elle parfois nécessaire pour indiquer à l'enfant qu'il dépasse les bornes, à partir de quel moment peut-on réellement dire qu'il y a maltraitance s’il y a fessée par exemple si tant est que la fessée soit une maltraitance?
Quelles sont les limites qu'il faille mettre à un enfant, faut il le brider pour son bien et pour qu'il soit "bien élevé" ou au contraire faut il le laisser s'épanouir comme il le désire en l'accompagnant dans ce processus long et complexe.
D'ailleurs faut il tout court mettre des limites aux enfants ou bien doivent ils eux mêmes se faire leurs propres limites...


Peut-on d'ailleurs appliquer à tous les enfants des règles, des recettes génériques et définies comme étant la manière de référence de faire, ou bien faut il déterminer de la manière la plus fine quelles sont les possibilités à employer et quelles sont les méthodes d'éducation adaptée à l'enfant.
Mais vous lecteurs qui avaient des enfants, qu'en pensez-vous? La fessée est elle l'un de vos arguments, voir l'une de vos méthodes et si oui pourquoi l'utilisez vous que vous apporte t'elle.
Et au contraire la fessée vous dégoute t'elle, pourquoi la considérez vous comme mauvaise, inhumaine ou autre.
Et sachez que vous ne serez pas jugés ici.


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samedi 19 avril 2008

La vengeance - Episode 5

Alors que la machine était mise sous tension elle analysa son environnement, détourna les analyseurs et filtres divers de leur utilisation normale et commença à visiter les environs de ce réseau sur lequel elle était connectée. Un processus fut très rapidement installé de manière sécurisé sur une machine qui semblait sure et rarement utilisée, puis le matériel commença à essayer de joindre un immense sous sol afin de commencer à transférer des informations intéressantes avant que la prise de contrôle ne soit découverte.


 


Lorsque le boitier fut mis sous tension il semblait n’avoir d’autre comportement que celui d’une alarme silencieuse, et le technicien qui surveillait les différentes données qui transitaient ne trouva rien d’étrange et nota le numéro de téléphone utilisé sans chercher à savoir à quoi il correspondait. Puis ne voyant rien de particulier il sortit pour aller se chercher un café, il devait surveiller ce matériel toute la nuit alors il lui faudrait tenir le coup.


 


Dans un sous sol de la ville l’agitation étaient à son comble, en effet la machine et le boitier avaient été mis sous tension, le boitier avaient en quelques secondes été reprogrammé pour se comporter comme ils imaginaient qu’il devait le faire, et doucement les données arrivaient sur les différentes machines contenues dans le sous sol.


 


-Et voilà, nous y sommes… Et dire qu’il se prend pour un génie, quel stupide stupide petit homme. Alors voyons qu’est ce que nous avons là, tiens les dossiers du personnel, mais dites moi, il semble que notre petit Eliot a un certain nombre d’employés, il va falloir que je commence à me renseigner sur la plupart d’entre eux.


 


Diverses recherches furent lancées en parallèle sur un certain nombre d’employés de la cellule d’Eliot. Et les fiches des plus hauts placés furent préparées pour des analyses poussées.


 


-Tiens donc mais je ne savais pas que notre cher petit Eliot avait deux enfants, mais que voilà une bien charmante nouvelle, voici deux nouvelles cibles de choix et je suis sur qu’ils ne seront pas difficile à retrouver, une petite monnaie d’échange bien pratique ou un levier à actionner au moment propice. J’aime ces agences qui se sentent tellement bien protégées qu’elles laissent tout et n’importe quoi sur leurs machines. Mais qu’est ce que !!!


 


Le transfert venait de s’interrompre de manière inattendu et même si le processus installé au cœur du système central de la cellule semblait encore actif, les différents processus qu’il avait crée venaient d’être terminés de manière plutôt violente.


 


Elaun City – Cellule d’Eliot


 


Eliot qui venait de terminer le débriefing de la mission décida tout de même de jeter un œil plus approfondi sur le matériel récupéré sur les lieux de l’intervention.


Lorsqu’il arriva devant la porte il ne trouva pas le document d’intervention, mais ne s’en soucia pas pensant qu’il l’avait lui même retiré quelques heures plus tôt, ce n’est que lorsqu’il entra dans la pièce et qu’il vit le technicien installé derrière l’ordinateur de contrôle qu’il fut pris d’une panique soudaine, il se jeta sur le technicien et sans ménagement lui demanda de quitter le poste. Il ne lui fallut que quelques secondes pour voir les quantités faramineuses de données qui transitaient vers des serveurs extérieurs il nettoya tous les processus dans le réseau informatique qui semblaient avoir pris quelques libertés. Il débrancha la machine mise sous tension et après avoir observé que le boitier ne semblait pas être responsable de toute cette affreuse fuite, il sortit avec la liste des serveurs qui avaient reçus des informations bien entendu il s’avéra qu’aucun de ces serveurs n’était exploitable et qu’il aurait du suivre les informations au moins une fois afin de savoir qui et où était situé l’endroit qui recevait les informations.


 


Après avoir frappé du poing plusieurs fois sur son bureau il se releva furieux et reparti en direction de la pièce ou le matériel éteint n’avait pas bougé, le technicien avait profité du départ d’Eliot pour s’enfuir sans demander son reste, et dans la pièce désormais presque silencieuse Eliot sentit un frisson lui parcourir l’échine, qui avait eu accès à leurs informations et quelles informations. Il se réinstalla derrière la machine de contrôle et commença par chercher l’endroit où le boitier téléphonait, tout en lançant une recherche sur l’ensemble du parc informatique afin de déloger d’éventuels gêneurs et petits invités cachés.


Il passa le plus clair de sa nuit à fouiller les machines de son réseau, isolant les processus un par un pour tenter d’en déloger les intrus, ne trouvant que des processus normaux et autorisés, et ce n’est que lorsque finissant de siroter son café, il décida de laisser tomber qu’il en découvrit un sur une vieille machine qui ne tournait qu’à titre d’archive, l’encerclant il l’isola tout en le laissant tourner et lui fit croire qu’il était encore actif, il filtra tout ce qui y entrait et en sortait et mis un système en route pour enregistrer tout ce qui pouvait transiter dans ce processus. Regardant son œuvre il prit du recul en s’appuyant sur le dossier du siège qui s’inclina en arrière, passant ses mains derrière sa tête il soupira, il ne pouvait plus faire grand chose pour le moment, il devait attendre maintenant que celui qui avait installé ce programme l’utilise enfin en espérant qu’il puisse le tracer au moins vers une nouvelle cible.


Ramassant tous les gobelets qui trainaient sur le bureau ainsi que les documents qu’il avait pris avec lui il sortit non sans fermer la porte avec un code d’indentification empêchant quiconque voudrait y entrer de le faire et lui laissant l’accès exclusif à cette pièce et son contenu.


 


Elaun city – Un sous sol gigantesque


 


La crise était enfin passée, la machine avait été mise sous tension et le nettoyage rapide et sans faille, il avait même cru que son petit protégé bien caché avait été découvert mais ses craintes s’étaient vite envolées quand il avait pu voir que celui ci continuait de faire ce en quoi il avait été déguisé. Pour le moment il ne pouvait pas faire grand chose, il se faisait tard et les recherches sur les employés du groupe ne seraient pas finis avant de nombreuses heures, de toute façon il avait d’autres choses à prévoir, maintenant qu’il avait localisé le lieu où se situaient ses ennemis, il ne lui manquait plus qu’à trouver une petite propriété dans le secteur, et à attaquer les travaux nécessaires à son implantation proche d’eux, le plus près il serait le mieux cela serait pour ses plans, jamais ils ne chercheraient dans leur environnement proche, et si son plan réussissait avant même qu’ils ne s’en rendent compte il serait relié à leur réseau et à leur propres infrastructures.


Il regarda tous les traitements qu’il avait mis en route et se rendit compte qu’il ne pouvait plus rien faire pour le moment. Il décida de prendre un peu de repos de toute façon désormais plus rien n’était réellement pressé après tout.


 


Elaun City – Cellule d’Eliot le lendemain matin


 


Eliot se réveilla en sueur, il avait très mal dormi, comme il détestait cette pression quand il ne savait pas qui il avait en face et quelles étaient ses intentions, il se leva rapidement, enfila des vêtements légers et pratiques et se rendit dans la salle de commandement, Ralf était déjà en train de regarder certains documents et semblait tellement absorbé par ce qu’il était en train de lire qu’il ne se rendit compte de la présence d’Eliot que lorsque celui ci se laissa bruyamment tomber dans une des chaises en face de lui.


 


- Ralf il faut qu’on détecte un autre des nœuds rapidement et qu’on s’y rende, j’ai peur que nous ne soyons pris dans une course contre le temps, j’ai bien réfléchi cette nuit et quelles que soient les informations qui ont filtrés hier soir, il n’est pas concevable d’imaginer qu’elles sont sans intérêt, bien au contraire, notre adversaire a maintenant un très net avantage sur nous, et nous ne savons toujours pas à qui nous avons affaire et d’où il tire les ficelles.


- As-tu analysé les rapports de ce que tu as mis en place hier sur le processus qui tourne encore ? Ralf alluma l’un des écrans entre eux, et se saisit d’un clavier pour le donner à Eliot. J’ai un peu regardé et je n’ai pas aimé, les liens sont différents toutes les secondes, et pourtant on dirait que le flux d’informations qui transite est tout bonnement énorme, et le pire c’est que malgré tes filtres on ne voir rien passer…


- Mais qu’est ce que tu racontes enfin, ça n’est pas possible voyons il aurait fallu que le processus se rende compte que je l’avais détecté et que je l’avais mis à nu pour prendre ce genre de décisions et encore je vois mal comment un processus pourrait prendre une quelconque décision.


- Et pourtant regarde les tableaux de la nuit.


 


Eliot n’en croyait pas ses yeux lui qui était si fier de ses analyses comment pouvait il être passé à côté de ça ? Le processus semblait avoir évolué, mais il demeurait toujours normalement toujours isolé et pourtant comme Ralf venait de le lui dire le volume de données qui avaient mystérieusement disparue depuis hier était tout bonnement phénoménal.


Regardant les statistiques il tourna triomphalement l’écran à Ralf après quelques minutes de pianotage intensif.


 


- Non regarde, suite au problème il n’y a plus rien eu, le processus isolé et en attente mais n’a pas pris contact et n’a envoyé aucune donnée, par contre il a muté et son évolution est comme tu le dis surement déclenché par quelque chose que je ne vois pas transiter sur nos courbes, ça doit correspondre à ce petit volume qui n’a pas pu être tracé pour le moment. Mais concernant la fuite le plus surprenant reste le fait que les données qui ont été envoyées l’ont été quasiment de partout en même temps par des processus qui ont disparus lorsque j’ai mis sous tension le boitier, ce qui veut dire que celui ou ceux derrière tout ça sont quand même terriblement bons…


- Bon donc on n’a pas de taupe pour le moment à part celle surveillée ?


- Non c’est exact, mais il me faudrait maintenant avoir plus d’informations sur notre adversaire car j’ai peur que son processus soit capable de rester en hibernation très longtemps…


Autre chose, j’ai mis à analyser les flux de données qui ont transités cette nuit et j’ai peur que les données perdues contiennent des informations comme les fiches de notre personnel et d’autres données confidentielles, ce qui veut dire que notre ennemi est autrement mieux renseigné sur nous que nous ne le sommes sur lui, ce qui nous met dans une situation difficile.


- Et notre chaperon est déjà au courant de tout ça j’imagine ?


- Tu sais bien que nous avons l’obligation de faire remonter ce genre d’incidents…


- Bon et bien prépare toi à recevoir la visite de ces messieurs en costard, qui vont venir fouiner partout pour comprendre comment une telle fuite a pu avoir lieu, et crois moi ce n’est pas le moment de les avoir sur le dos.


- Je le sais Ralf, je le sais… Au fait comment va l’agent Waltz ?


- Tout va bien on a extrait la balle dans la nuit il va avoir besoin de quelques jours de calme mais je pense qu’on va l’embaucher il a un fort potentiel et puis après tout il a déjà failli perdre la vie sur sa première mission ça ne serait que légitime.


- Ok je te laisse gérer tout ça moi je prends en charge la hiérarchie et nos amis qui ne devraient pas tarder à venir nous rendre leur petite visite.


 


 


Elaun city – Un sous sol gigantesque


 


Déjà certaines des recherches avaient données des résultats plus que convenables, il venait de porter plusieurs plaintes à la police sur certains membres du personnel d’Eliot, et il avait trouvé un endroit ou s’installer, tout avançait très vite et surtout très bien.


Le processus avait muté et resterait en sommeil quelques jours encore, le temps de lui fournir l’un des relais avec lequel il serait mis en relation, peut être le nouveau qu’il venait de finir de concevoir pourquoi pas.


Il en avait encore pour quelques jours pour finir d’analyser toutes les données et faire le plus de dégâts possible à la cellule, il adorait ce moment où seul il pouvait agit et où il prenait un avantage certain sur son adversaire, c’était grisant de savoir que de l’autre côté ils n’avaient rien, pas l’ombre d’un petit indice et qu’en plus ils avaient encore le loup dans la bergerie sans même le savoir…


 


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vendredi 18 avril 2008

Le transporteur et Le transporteur 2

 
Aujourd'hui grande braderie culturelle, je ne vous parle pas d'un film mais de deux! Et oui tant qu'à faire, autant parler de la série complète, et puis comme la série se limite à deux opus c'est tout de même plus facile n'est ce pas...
Franck s'occupe de livraisons, il est spécialisé dans les livraisons à haut risque et il est recherché pour son sérieux et son efficacité. Il a un code d'honneur, des règles et c'est pour ça qu'on fait appel à lui.
Règle numéro 1: "Jamais de questions, jamais de noms"
Règle numéro 1: "Ne jamais ouvrir le colis"
Mais voyons en détails l'accroche de chacun des films de ce coffret.


Le transporteur: Alors qu'il fait une livraison pour un client il va enfreindre la règle numéro 2, et il va y découvrir une jeune femme, professionnel jusqu'au bout il va assurer la livraison comme prévu, mais lorsqu'il va devenir une cible, les choses vont se compliquer pour tout le monde et surtout pour ceux qui veulent sa peau...
Le transporteur 2: A Miami Franck va assurer le transport scolaire d'un enfant, le père de celui ci étant un des chantres de la lutte antidrogue, il va se retrouver malgré lui impliqué dans un complot dont il sera l'un des principaux protagonistes.


Alors qu'on ne s'y trompe pas les deux films ne sont pas des films d'auteur, des films de genre ou des films pour réfléchir sur la condition des Inuits du Sud Alaska en période de migration des otaries.
Non ce sont des films d'action au sens le plus noble, les deux productions réalisées par Louis Leterrier qui vient de se voir confier l'adaptation d'un nouveau Marvel qui sortira cette année en la personne de "L'Incroyable Hulk" et Corey Yuen et distribuées par EuropaCorp la société de production de Luc Besson sont ce que l'on peut qualifier de films bourrins.
Pas ou peu de moments pour s'ennuyer, et puis des scènes d'anthologie, tout est poussé à l'extrême, les personnages, les scénarios, les cascades, on a affaire à du lourd du très lourd qui ne se prend pas au sérieux, même plus je dirais que parfois les deux films sont à la limite des parodies de ce genre de films faisant ainsi passer une pilule qui serait autrement plus difficile à avaler si ils se prenaient au sérieux.


Franck est incarné par l'acteur Jason Statham, ancien plongeur olympique a un physique, d'ailleurs les réalisateurs ne s'y trompent pas et son nom est souvent synonyme de film d'action, et puis il a une gueule, le rôle de Franck ne serait pas le même avec un autre acteur c'est une certitude.
Un mélange de sobriété et de classe qui se transforme en un formidable combattant tant à mains nues qu'avec toute sorte d'armes, voilà la recette de ces deux films qui auront une suite semble t'il en 2009 avec un troisième opus de la série.
Concernant les scénarios il ne faut pas trop en demander et pourtant les deux scénarios tiennent la route dans le sens où ils donnent bien le cadre à toutes les scènes.
A propos des personnages secondaires qu'ils soient du côté des méchants ou des gentils rien à redire non plus, les castings sont très cohérents, mention spéciale à François Berléand puisque le premier opus se passe en France et qu'il incarne un flic chargé d'enquêter sur Franck et que son personnage va se retrouver bien malgré lui prit dans les événements du deuxième alors qu'il vient juste rendre visite à Franck quelques jours.


Sincèrement j'ai bien aimé ces deux films, franchement pas de prise de tête de l'action réglée au millimètre qui même si le trait est volontairement grossi se laisse regarder agréablement, des cascades en tout genre autant en voiture qu'autrement qui percutent, bref tout pour passer un moment agréable.
Peut être une légère préférence pour le premier qui n'est pas aussi caricatural que le second, puisque le second est tout de même parfois très exagéré, mais toujours aussi sympa malgré tout et puis c'est justement le toujours plus qui fait le charme de la série et de son personnage principal après tout.
Toutefois en tout cas au moins pour le second je pense que le film n'est pas vraiment adapté à des enfants de moins de 12 ans voir peut être 16...


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jeudi 17 avril 2008

Le trafic de produits illicites peut s'avérer mortel...

C'est ainsi qu'en tout cas la dernière affaire en date pourrait être résumée, les trafiquants qui ne peuvent souvent plus chasser des animaux protégés et contrôlés doivent trouver d'autres moyens de fournir à leurs clients ce qu'ils désirent, et dans le cas qui a eu lieu à Cape Town en Afrique du Sud l'idée des trafiquants a été de se transformer en voleur d'œuvre d'art...
Ce qui semble t'il est de plus en plus courant et qui a déjà amené plusieurs musées en Afrique et probablement ailleurs dans le monde à retirer de leurs collections présentées au public des objets pouvant être convoités et convoitables, mais les voleurs ne sont pas toujours très bien informés ou très compétents et voilà que le vol qui a eu lieu récemment pourrait avoir des conséquences absolument désastreuses...


Les voleurs ont dérobés deux cornes de rhinocéros du 19ème siècle et il y a toutes les chances pour que le but avoué soit de les transformer en aphrodisiaque pour les marchés asiatique par exemple, en les réduisant en poudre et ce afin de fournir un marché qui a bien du mal à se fournir puisque le produit, la corne de rhinocéros, est protégé tout comme son propriétaire...
Mais ce que les voleurs n'ont pas imaginés et qui si ils ne découvrent pas par des médias le problème pourrait bien avoir pour conséquences la mort de nombreuses personnes qui consommeraient ces fameuses cornes, et ce pour la simple est bonne raison, que ces cornes ont subis lors de leur récupération à l'époque un bain d'arsenic et quelles ont régulièrement un traitement avec un produit contre les parasites et autres nommé DDT, et que ces deux produits ne sont pas volatiles, qu'ils restent et qu'ils ont une durée de vie exceptionnellement longue.
Ce qui veut dire que les cornes broyées vont à coup sur en contenir et surement suffisamment pour avoir des résultats désastreux sur les consommateurs...


Le problème de ces trafics vient du fait que souvent les voleurs sont inexpérimentés, qu'ils ne pensent pas à autre chose qu'à ce qu'ils vont voler, comme ces tableaux volés en Belgique il y a quelques mois et retrouvés en partie dans une voiture près du musée, puisque invendables étant donné le fait qu'ils étaient très connus et surtout surveillés...
Les voleurs sont attirés par l'appât du gain, le gain rapide, mais ils sont souvent hors de tout réseau qui pourrait expliquer les vols par des commandes de personnes fortunées, et finalement ces apprentis voleurs finissent dans des histoires abracadabrantesques totalement folles avec des produits invendables, ou en prison parce qu'ils ont tout de même tenté de faire de l'argent avec.
Et en contrepartie de l'autre côté pour ceux qui aiment l'art ou qui voudraient voir des objets précieux ou rares, il est de plus en plus rare de pouvoir le faire parce que les musées ou les endroits où sont exposés ces objets préfèrent désormais les protéger en ne les exposant plus justement, combien d'œuvres majeures sont désormais inaccessibles? Combien sont visible mais sous quelles conditions...


On voit que le système s'est nettement amélioré pour combattre le recel de ces objets et la disparition de ceux ci dans des circuits privés et souvent obscurs, n'empêche que des voleurs sont et seront toujours tentés de mettre la main sur des trésors pensant détenir la poule aux œufs d'or, si encore les histoires se terminent bien comme les toiles retrouvées dont je parlais qui auraient pu être détruites par les voleurs, ou abimées car inutilisables et invendables.
Et surtout tant que ça ne met pas en danger des gens, car si les cornes volées sont mises en vente et que des gens les consomment il y aura surement une épidémie de morts qui ne seront imputables qu'à quelques individus mal intentionnés désireux de faire de l'argent facilement et même si c'est l'histoire habituelle de pas mal de guerres ou de génocides ça n'excuse rien, et ça donne plutôt à penser que l'argent qui dirige notre monde est peut être la pire des catastrophes et le pire des fléaux qui soit...


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mercredi 16 avril 2008

Bienvenue chez les Ch'tis


Philippe Abrams (joué par Kad Merad) est directeur de la poste de Salon de Provence, il est marié à Julie qui est dépressive et qui lui rend la vie difficile, pour tenter de lui faire plaisir il va frauder pour obtenir une mutation sur la côte d'Azur et pour être prioritaire sur les autres candidats.
Mais il va se faire démasquer et va subir une mutation administrative comme punition, il sera muté à Bergues, petite ville du Nord, pour lui le Sudiste, cette mutation est comme un arrêt de mort, lui rempli de préjugés sur le Nord et ses habitants va partir seul afin de protéger sa femme et son enfant.
Contre toute attente il va découvrir des gens chaleureux, accueillant et tous ces préjugés vont voler en éclat, sauf que sa femme va refuser de croire qu'il se plait dans son nouveau poste et qu'il apprécie sa mutation, et Philippe va s'enfoncer dans un mensonge confortable pour ne pas contrarier sa femme, lui faisant croire que sa vie est un enfer...


Ce film est une vrai réussite il n'a pas volé ses plus de 18 millions d'entrées depuis sa sortie. Ce film est très rafraichissant, il fait voler en éclat les préjugés, tout en n'étant jamais insultant ni moqueur, il faut dire que les acteurs sont exemplaires, d'ailleurs ce film n'a aucun second rôle, tous les rôles sont un peu des rôles principaux pas tous aussi primordiaux les uns que les autres mais pourtant essentiels.
Le casting est aux petits oignons, que ce soit chez les chtis ou chez les sudistes, une brochette de comédiens assure le spectacle, les scènes s'enchainent et certaines sont voués à devenir cultes.
Et puis bien sur le "cheutimi" a une part primordiale dans la réussite de ce film, devenant un acteur à part entière du film, assurant une partie de la comédie et des répliques qui assurent l'aspect comique de pas mal de scènes.


C'est un bon divertissement qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas uniquement l'histoire d'un sudiste débarqué chez les nordistes et qui va s'acclimater, bien sur une part du scénario est basée là dessus, mais finalement fort peu, en effet l'histoire ne repose pas là dessus et certaines scènes comme lorsque le personnel de la poste accueille pour la première fois la femme du nouveau directeur sont totalement démentes et pourtant ne se basent que de manière détournée sur les préjugés et sur le clash Nord/Sud.
Danny Boon est excellent, surjouant un employé de la poste aux sentiments troubles qui va devenir l'ami du nouveau directeur fraichement débarqué. Et il faut dire que le duo Kad Merad et lui marche à la perfection, on sent une réelle complicité entre les deux hommes nous proposant des moments d'anthologie.
Oui ce film est un bon film, je me suis marré plusieurs fois vraiment et j'ai souri presque tout le film, n'oublions pas que par moment j'ai été ému, la caméra n'est jamais trop lourde, les comédiens ne sont jamais lourdingues, et franchement on pouvait avoir peur au vu de la promotion du film et des extraits passés dans certaines émissions. Mais non, voilà un film drôle, touchant, attachant, un plaidoyer pour le Nord et ses habitants, et surtout un formidable coup de pompe contre les préjugés de toute sorte.


Un film que je conseillerais à toutes celles et tous ceux qui veulent passer un bon moment, un nouveau futur grand film référence de la comédie à la Française. On pourra presque tout au plus regretter la fin qui n'est pas une happy end au sens strict, mais qui termine de manière forte un film aux relations profondes entre les personnages.
Et puis après tout la fin n'est elle pas le commencement d'une nouvelle histoire, laissant peut être la porte ouverte à une suite pourquoi pas.


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mardi 15 avril 2008

La malédiction de Nishram - Episode 17

Le sens du danger


Lorsque Illuël reprit le pistage le lendemain de l’incident qui avait décidé de leur changement de direction, il ne cessait de regarder dans toutes les directions, cherchant autant sur le sol que dans les airs la présence ou la trace suspecte de poursuivants. Chaque oiseau qui venait à passer plusieurs fois au dessus de la caravane devenait suspect, chaque nuage lointain de poussière pouvait être un cavalier venant à leur rencontre, à tel point qu’il s’épuisa bien plus rapidement que de coutume et qu’il dut demander plusieurs repos à Gerrit durant lesquels le pistage était assuré de manière magique par Kilsham et Lazareus. Son frère avait beau le soutenir en lui fournissant des soins magiques et du repos venant de sa déesse, il devait reconnaître que cette pression ne lui convenait pas. Et surtout à mesure que la journée passait il avait l’impression de détecter des indices indiquant qu’ils étaient suivis, devenant paranoïaque au point que ses compagnons finirent par ne plus prêter trop attention à ses avertissements alarmistes réguliers.
Au point qu’ils ne virent pas la poussière soulevée par les chevaux de six cavaliers, qui apparaissait et disparaissait dans l’entretemps entre les sorts qui étaient censés les rendre discrets ce qui avait rendu la chose suspecte aux yeux d’Illuël.
Lors du campement ce soir là et afin de le rassurer Kilsham utilisa un sort lui permettant de transporter sa vue de manière libre, il dirigea le sort dans la direction indiquée par le ranger, et malgré tout ses efforts, il ne parvint à découvrir la trace d’aucun sabot, d’aucun passage humain dans le secteur, ce qui finit de démoraliser Illuël qui partit se coucher de bonne heure visiblement éreinté et mentalement épuisé.


La deuxième journée fut plus calme le ranger ayant pris sur lui de ne pas trop en faire et de laisser ses peurs irraisonnées de côté afin de ne pas gâcher son jugement. La direction prise menait vers le seul passage qui permettait depuis cette vallée de franchir la chaine montagneuse devant eux afin de se rendre à la destination prévue pour accompagner les prêtresses. En cette saison seul le haut de la passe serait recouvert de neige, il lui faudrait donc faire très attention surtout que ce chemin escarpé, étroit et particulièrement sinueux était l’endroit idéal pour une embuscade, mais il avait beau être un très bon et très expérimenté ranger, il devait avouer que le travail sur les routes caillouteuses ou de nombreux passages étaient carrément à même la roche était souvent difficile et inexact. La journée était déjà bien avancée lorsqu’ils se retrouvèrent suffisamment près de la montagne, il décida qu’ils devraient camper au pied de la montagne, pour être sur de ne pas risquer de mauvaise surprise à la nuit tombée s’il s’avérait qu’ils ne trouvaient pas d’endroits où établir leur campement.



- Gerrit nous allons nous éloigner de quelques dizaines de mètres de la piste pour trouver un endroit abrité du vent et facilement surveillable, et nous repartirons demain aux premières heures du soleil, je ne me sens pas de continuer, la nuit sera là tout au plus dans deux heures, ce qui ne nous laisse pas beaucoup de temps pour avancer et trouver un coin accueillant dans toute cette roche.
- Illuël je reconnais là ton esprit de prévoyance, je te laisse choisir le lieu le plus approprié, je vais prendre ton frère avec moi et je vais remonter cette deuxième piste voir si plus loin sur le chemin il n’y aurait pas quelques dangers. Arrange-toi avec les magiciens pour installer toutes les protections nécessaires d’après eux.
- Kilsham je te demande de faire le nécessaire pour effacer nos traces jusqu’au lieu du campement et si possible de faire en sorte que nos chevaux à moi et à Ayïuel ne laissent plus de traces pendant deux heures environs si c’est possible.


Kilsham s’approcha des deux chevaux, il prit un morceau de soie dans une petite poche de sa robe de mage, et l’appliquant sur ses lèvres comme un bâillon il psalmodia des paroles trop doucement pour que quiconque puisse les entendre, le morceau de soie se mit à briller d’un halo pourpre aux liserés or, et il s’envola pour aller se glisser sous chacun des sabots des chevaux. Lorsqu’il retourna dans les mains de Kilsham, Gerrit prit son cheval par la bride et lui fit faire quelques pas dans la poussière pour vérifier qu’il ne laissait absolument plus aucune trace.



- Bien nous vous laissons, pas de bêtises surtout, Dunrad, viens voir par ici s’il te plait ?
- Oui Gerrit que veux-tu ?


Gerrit l’attira légèrement à l’écart du groupe, il jetait des coups d’œil furtif à ses compagnons et lorsqu’il estima être suffisamment loin pour que personne ne puisse les entendre il s’arrêta et se positionna de manière à offrir son dos au reste du groupe et à cacher le nain pour que personne ne puisse voir ce qu’ils se disaient.



- Ecoute Dunrad je crois que nous avons affaire à une vieille connaissance à moi, un sceptre pour être exact, je n’ai pas les détails exact, tout ce que je sais c’est qu’il est extrêmement puissant peut être assez pour avoir pris corps dans l’un ou l’autre de nos compagnons, il n’y a guère que toi qui soit aussi réfractaire que moi à la magie en qui j’ai confiance. Alors ce que je vais te dire est à prendre avec la plus grande attention, si tu repères la moindre chose étrange, le moindre petit soupçon d’une attitude inhabituelle, fais m’en part, je serais absent au maximum deux heures, alors surtout surveille tout le monde.
- Gerrit tu n’as jamais eu l’air aussi tendu, tu ne me dis pas tout exact ?
- Exact, le sort d’il y a deux jours venait probablement d’un shaman, et je me demande si ce salopard de sceptre n’aurait pas fait appel à un shaman orque, voir même à toute une troupe d’orques pour me faire la chasse, et tu connais ma profonde aversion pour cette race et pour ce qu’ils représentent.
- Je vais me montrer vigilant pendant que tu seras absent ne t’inquiète pas.
- Merci mon ami, surtout au moindre soupçon…
- Je fais le nécessaire, je ligote et je bâillonne et j’attends ton retour pour agir et pour  décider je sais Gerrit, je sais, allez file vite avant que la nuit ne tombe.


Gerrit salua le nain et reparti vers Ayïuel, il lui posa la main sur l’épaule et lui fit signe de la tête pour lui indiquer qu’ils prenaient la route, le prêtre tira sur la bride de son cheval et suivit Gerrit à quelques enjambées du campement avant de monter sur son cheval tout comme lui et de partir au trot dans la direction suivie par cet autre chemin.
Les deux hommes chevauchaient depuis de longues minutes sans rien avoir vu comme trace d’un passage depuis au moins des jours voir des semaines, comme si ce chemin n’était jamais emprunté ou presque, Gerrit semblait rassuré bien que cette absence de trace ne lui paraissait pas naturelle. Il se pencha vers Ayïuel et lui parla à voix très basse pour ne pas risquer d’être entendu par des personnes cachées dans les fourrés.



- Ayïuel, si je t’ai fait venir avec moi c’est que tu as un contact privilégié avec la nature grâce à ton rapport avec ta déesse, tu es un homme d’église et personne à part toi n’est capable de parler avec tout ce qui nous entoure pour en tirer des informations capitales, alors écoute moi bien, je voudrais que tu essayes de savoir si des hommes sont passés par ce sentier récemment, et si oui combien et de quelle description.
- Comme tu le sais la description sera fonction de qui me répond, et dans le cas des arbres tu risques d’être déçu par les réponses…
- Je le sais mon ami, mais je ne serais pas déçu, n’importe quelle information peut être valable, de toute façon n’importe quoi sera mieux que rien, vu que nous ne savons pas à qui nous avons affaire.


Le prêtre fit stopper son cheval, il sortit une branche de sous sa tunique, et la manipulant lentement la fit tournoyer entre ses doigts tout en se penchant de droite à gauche comme dans une transe intense et très précisément rythmée. Lorsqu’il cessa ses mouvements il rangea la baguette sous sa tunique, puis fermant les yeux il étendit les bras, Gerrit eu l’impression que la nature toute entière se penchait sur Ayïuel, les branches frémissaient dans sa direction, les feuilles bruissaient comme pour lui parler, il était subjugué par le balais de la verdure quand il remarqua que différents petits animaux semblaient attendre leur tour pour venir parler à l’homme qui les yeux fermés semblait absorber tout ces messages venant à lui.



- Gerrit, la nature est en colère finit il par dire après avoir rouvert les yeux, elle est en colère car elle a été souillée, elle a été arrangée, manipulée, les animaux m’ont dit que des cavaliers au minimum trois sont passés, mais le chiffre ne peut être officiellement confirmé, certains me disent 7 hommes, d’autres moins, d’autres plus, je ne suis pas sur qu’aucun de ces animaux ne sache compter réellement, mais la plupart ont identifié 3 chevaux différents à diverses traces et excréments.
- Ca ne me dit rien qui vaille, et ils ont pu en voir au moins un de ces hommes ?
- Un seul d’après cet écureuil là bas, confirmé par cet arbre qui a senti un froid intense et une impression de mort à son passage, il semble qu’un des hommes soit un novice de Lombra.
- Désolé Ayïuel, mais tu sais que mes connaissances religieuses sont bien maigres, peux tu éclairer ma lanterne sur ces disciples et sur ce dieu que je ne connais que de nom ?
- Et bien disons que Lombra est l’opposé de ma déesse, là ou elle est la vie, la chaleur, la création, Lombra est la mort, le froid, la destruction, c’est le prince du mensonge et l’apporteur de malheur, il est sournois, c’est le mal à l’état brut, leur passage a eu des conséquences désastreuses, cet hérisson là bas a perdu sa famille d’une étrange maladie, cet arbre plus loin est en train de mourir sans savoir de quoi, ces hommes portent les semences de la maladie, de la mort, ils sont les cavaliers qui propagent la mort dans leur sillage.
- Et comment les reconnaître ? Et surtout était ce des humains ou des orques…
- Des humains ils sont tous sur de ça, pour ce qui est de reconnaître un disciple de Lombra, il est tatoué, scarifié, semble en décomposition avancée, et il se peut que tu ne le vois jamais réellement, seulement une image qu’il projette. Ils ont une voix d’outre tombe pour ne rien gâcher, ce sont certainement les plus repoussants être humains « vivants » que tu puisses voir.
- Sont-ils capables de dire quand ils sont passés ?
- Dans la journée mais pas d’heure précise si telle est ta question…
- Nous devons nous montrer prudent et surtout faire plus confiance à ton frère, il semble que d’une manière ou d’une autre il avait senti que quelque chose n’allait pas. Ensuite je ne veux pas paraître alarmiste mais il me semble étrange que cette piste soit empruntée par ce genre de cavaliers quasiment en même temps que nous, je pense donc que nous allons avoir une rencontre d’ici peu. Il se trouve que je n’aime pas les rencontres inattendues, et encore moins quand il s’agit de me surprendre moi…
Ecoute si la nature n’a plus rien à t’annoncer, nous devrions rentrer et préparer notre avancée de demain avec ton frère, il faut que vous trouviez comment nous éviter cette mauvaise rencontre, tout au moins comment nous prévenir à temps pour la gérer du mieux possible.
- Gerrit des arbres me demandent d’avancer dans un bosquet voir un animal malade, je ne peux pas le laisser là sans rien tenter, je n’en ai pas le droit.
- Je t’accompagne de toute façon je ne peux pas te laisser seul sans même savoir si ces cavaliers ne sont pas encore dans le secteur.


Gerrit jeta un regard circulaire sur le nature qui s’assombrissait à mesure que le soleil commençait à décliner à l’horizon, ne voyant aucune ombre suspecte ou aucun mouvement de feuillage pouvant lui mettre les sens en alerte il posa pied à terre comme Ayïuel oubliant la plus élémentaire prudence concernant leurs traces, leurs chaussures marquant la poussière de la piste alors que les sabots de leurs chevaux ne laissaient toujours aucune trace.
S’enfonçant dans une végétation qui devenait par moment épaisse, les deux hommes s’avançaient dans ce qui aurait pu sembler un piège de verdure si Ayïuel n’avait semblé sur de lui et de la direction à suivre, après quelques minutes éprouvantes surtout pour leurs montures les deux hommes arrivèrent à l’orée d’une minuscule clairière dans laquelle une étrange lueur dorée palpitait par intermittence. Gerrit sur ses gardes ne voyait pas ce qui pouvait faire cette étrange lumière, il cherchait les traces d’un pièges qui aurait pu se refermer sur eux et ne voyant rien eu l’impression que quelque chose n’allait pas. Il tendit le bras en direction Ayïuel et le retint d’avancer plus avant.



- Quelque chose n’est pas clair mon ami, cette clairière me semble étonnante et surtout tu m’avais parlé d’un animal hors la seule chose inhabituelle est cette lumière dorée, et je ne connais nul animal qui émette ce genre de signal étrange.
- Pourtant mes sens et les messages qui m’arrivent me poussent vers cette lumière, je sens une détresse terrible s’en échapper, peut être est-ce un représentant des peuples féeriques, peut être s’est il blessé ou le passage du novice l’a touché d’une manière qui nous échappe en tout cas je dois me rendre près de lui ou d’elle et voir comment l’aider.
- Je n’aime pas ça du tout…


Gerrit sortit son épée de son fourreau, se tournant sans arrêt dans toutes les directions il laissa le prêtre s’approcher de la pierre et de la motte d’herbes qui cachaient ce qui émettait la lumière tout en le suivant avec lenteur et attention. Lorsqu’Ayïuel fut assez près il vit une étrange petite créature diaphane reposant sur un lit de mousse, les bras et les jambes étendus dans des positions anormales comme si la petite créature était une marionnette désarticulée tombée des mains de son marionnettiste. Il approcha doucement tentant de voir si le petit corps qui semblait léger comme une plume donnait encore signe de vie en dehors de cette petite lumière ténue.


Gerrit vit en quelques secondes le mouvement qui s’amorçait, la pierre et l’herbe parurent se soulever comme s’élevant dans les airs devant eux. En quelques secondes les deux hommes se retrouvèrent avec une montagne vaguement humanoïde face à eux, la créature semblait faite de roche, d’herbes, une atrocité de la nature qui s’élevant maintenant sur ses deux jambes leur fit découvrir que la lueur dorée et la pseudo créature était restées sur le haut de ce qui devait lui servir de crane, et que le sol autour de ses pieds ressemblait à un nid creusé à même le sol épousant à priori parfaitement sa forme lorsqu’elle était couchée dedans.
Gerrit jura, serrant son arme à s’en faire blanchir les phalanges, il n’avait pas pour habitude d’être effrayé, mais la masse gigantesque qui se dressait devant eux, et qui devait largement être deux à trois fois plus grande que lui, par son côté massif et imposant avait un côté impressionnant qui ne le laissait pas de marbre.
Ayïuel recula tenant toujours son cheval par la bride qui semblait manifester des signes de nervosité mais qui était encore contrôlable pour le moment.
Il ouvrit les bras en psalmodiant des paroles indistinctes et la nature sembla prendre vie, des branches, des lianes, des racines semblèrent s’animer,  pointant et s’étirant dans sa direction, comme si elles étaient irrémédiablement attirées par son corps. Lorsqu’elles se touchaient, elles s’entortillaient, s’épaississant à mesure des secondes qui passaient, jusqu’à ressembler à de gigantesques appendices comme autant de tentacules d’un monstre gigantesque.


Gerrit sur le qui vive venait d’éviter l’un des bras de la créature qui heurtant un arbre le brisa et le déchira comme un éclair aurait pu le faire, avec la même force et la même facilité.
Il avait un avantage sur cette espèce de golem monstrueux qui résidait dans sa vitesse. Alors que le monstre avait encore le bras à moitié pris dans les débris de l’arbre, Gerrit frappa ses jambes, heurtant violement la roche dure qui stoppa net son arme, l’onde de choc se propagea dans son bras et dans son coude lui tirant un cri de surprise et de douleur.
Il se retourna et vit les appendices commencer à se former, comprenant que quelque chose était en train de se préparer du côté de son compagnon il comprit qu’il devait occuper la monstrueuse créature au moins jusqu’à ce que Ayïuel fasse quelque chose.
Réfléchissant en même temps qu’il agissait Gerrit décida de servir de cible à la créature aussi longtemps que nécessaire, prenant son cheval par la bride il l’entraina à sa suite rapidement, lâchant les lanières de cuir il lui tapa sur l’arrière train pour le faire déguerpir de l’autre côté de la clairière, se retournant juste à temps pour voir arriver le poing titanesque du monstre et pour tenter de l’esquiver. La douleur qui s’éveilla à son flanc lui indiqua qu’il n’avait pas été suffisamment rapide, mais il n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, il devait trouver un moyen de faire du mal à cet adversaire qui paraissait très résistant.
Le regardant il cherchait à voir si un morceau du corps de la bête semblait différent du reste, par le passé cette technique lui avait sauvé plusieurs fois la vie, mais force était de constater que dans le cas présent rien ne permettait d’identifier quoi que ce soit dans le genre à part peut être l’espèce de fausse fée coincée sur le haut du monstre et rendu totalement inaccessible par la taille de celui ci.
La bête avança vers Gerrit d’une démarche inégale et mécanique, Gerrit saisit l’occasion prenant appui sur le sol il posa un pied sur ce qui ressemblait à la cuisse du monstre et s’en servant comme d’une marche il tenta de continuer son ascension tandis que les bras lents et lourds du monstre fouettaient l’air à la recherche de cette proie trop rapide.
Mais pour Gerrit la montée se termina rapidement et malgré ses moulinets et ses tentatives de frapper à l’emplacement que devait occuper la petite forme qu’il avait vu quelques minutes auparavant il ne parvint pas à l’atteindre. Finissant son mouvement au sol sur le côté de la bête il continua dans le même mouvement de manière à se mettre hors de portée des longs bras.
Cherchant comment l’atteindre, il était tétanisé et perplexe ne comprenant pas de quelle manière il avait une chance de blesser cette bête, il crut d’ailleurs que son esprit surchauffé était le responsable des ricanements qui l’entourait, mais ce n’est que lorsqu’il vit les gobelins sortir des sous bois qu’il compris que toute cette affaire n’était qu’un vaste piège, probablement que ces vermines aidaient le monstre quand il n’y arrivait pas de manière à dépouiller les victimes qui devaient servir de déjeuner à l’horreur mouvante.


Devant Ayïuel désormais se dressait un amas de végétation à la forme vaguement humanoïde lui aussi, d’une taille légèrement inférieure à celle du monstre de roche il n’en était pas moins impressionnant car plus massif et plus ramassé, il semblait plus puissant aussi. Mais il était aussi plus lent, commençant à se déplacer il partit en direction du monstre orienté par Ayïuel qui devait maintenir une concentration totale sous peine de voir son enchantement réduit à néant. Gerrit voyant que son ami semblait comme en stase, compris qu’il devait à tout prix lui éviter de se faire déconcentrer, dans le même temps il devait éviter le monstre de roches, tout en s’occupant des gobelins avant que ceux ci ne fassent du mal à Ayïuel et ne risquent de faire que le sort ne soit perdu. Il ne savait pas combien d’ennemis exactement il avait mais ils étaient nombreux, trop pour un seul homme probablement les gobelins n’attaquant qu’en surnombre, le combat risquait de tourner court si il n’était pas efficace. Prenant un couteau de jet à la ceinture, il évita un nouveau coup du monstre rocailleux, et le lança atteignant un gobelin en pleine poitrine et le faisant tomber à la renverse sous la force de l’impact, le tuant sur le coup. Le golem végétal malgré sa lenteur était à sa portée du monstre, et lui asséna un énorme coup sur l’un de ses bras, le choc fit résonner et trembler la clairière. Le monstre de roches se désintéressa immédiatement de Gerrit pour s’occuper de celui qui venait de le heurter avec une telle force.
Gerrit reconnaissant sa bonne étoile, prit quelques secondes pour faire un rapide balayage de la clairière et voir où étaient les ennemis comptant rapidement les forces en présence.
Retirant deux couteaux de lancer de sa ceinture il visa deux gobelins situés près d’Ayïuel et n’attendant pas de savoir si les deux couteaux avaient touchés, il fit un roulé boulé vers une partie de la clairière où se trouvaient plusieurs vermines piaillant et gesticulant de manière désordonné.


Alors qu’il se dressait pour leur faire face il sentit plusieurs douleurs tandis que s’enfonçait dans ses chairs des pointes dans ses jambes et dans son dos. Faisant fi de la surprise et de la douleur lancinante des muscles blessés par les projectiles il balaya d’un mouvement circulaire de sa lame dans le groupe de gobelin tranchant l’un deux complètement et entrant profondément dans le suivant la lame se bloquant dans le corps du monstre entre les os et les viscères. Alors que d’un violent coup de pied il dégageait sa lame une autre des petites vermines venait de lui enfoncer dans la cuisse une petite dague, lui faisant plier la jambe et poser le genou au sol. Posant la main sur le sol pour ne pas s’effondrer Gerrit grogna de douleur le sang chaud coulant sur sa jambe lui rappelant qu’il devait tout faire pour qu’Ayïuel puisse s’occuper du monstre de roche.
Plantant la lame de son épée dans le sol pour s’en servir comme d’une canne et se relever Gerrit vit en analysant la situation rapidement que ses deux couteaux de lancer avaient remplis leur office. Il se rendit compte que vers Ayïuel il y avait encore 3 gobelins et qu’autour de lui ou dans la portion de la clairière qui était plus proche de lui que du prête il pouvait en voir encore 5 autres.
Celui qui avait planté la dague dans sa cuisse hurlait de sa voix stridente à côté de Gerrit alors qu’il tentait de manière maladroite de la retirer, cherchant comment attraper la garde sans risquer que Gerrit ne le capture ou ne le blesse.


Ayïuel voyait par les yeux de son golem de végétation, il frappait par ses poings. Le monstre de roche semblait ébranlé par tous les coups qu’il prenait mais pourtant il ne lui semblait pas voir apparaître de dégâts sur le corps et il ne comprenait pas où pouvait se trouver le point faible du monstre. N’étant pas totalement déconnecté de ce qui l’entourait il vit tomber deux gobelins victimes de couteaux de lancer.
La puissante silhouette de son golem fondit sur le monstre de pierres à nouveaux, les coups pleuvant. Mais le golem de roche ne semblait pas ciller et ne semblait pas sentir les coups.
Dans un appel silencieux et désespéré Ayïuel pria sa déesse de lui venir en aide pour terrasser le monstre qui leur faisait face.
Une vapeur verte et or s’échappa de son corps se dissipant dans l’air et s’engouffrant dans les branches de la végétation environnante.


Gerrit ressentit à nouveau les piqures désagréables et douloureuses qu’il avait déjà senti quelques minutes auparavant, n’arrivant pas à se relever, il vit que l’une de ces piqures était du à une flèche plantée dans son flanc, tirant dessus pour la faire sortir, le barbillon de la pointe arracha des chairs qui le firent grimacer de douleur, ces petites vermines commençaient à devenir désagréable. Au prix d’un effort surhumain il se campa sur ses deux jambes, la main tenant son épée la maintenant plus qu’elle ne la portait. Se demandant pourquoi il se sentait si faible il imagina que soit les multiples blessures étaient en train de le vider de son sang, soit que ces petits monstres sans cervelle avaient enduits leurs armes d’une substance empoisonnée.
Attrapant encore un couteau à sa ceinture il visa et le lança de manière imprécise ratant totalement sa cible, et l’envoyant se perdre dans les herbes hautes.
Les deux gobelins les plus près de lui approchant avec des petits glaives en main, il tenta de faire front, lançant sa lame dans leur direction, manquant perdre l’équilibre et ressemblant à un homme saoul dans ses mouvements.


Ayïuel entendit la nature s’éveiller, des arbres qui se trouvaient à porter du golem de roche commencèrent à faire pleuvoir sur lui des coups de leurs branches les plus lourdes et les plus épaisses. Tous les arbres tentant de toucher ce qui ressemblait à une minuscule fée, Ayïuel bien peu habitué ces dernières années à des rencontres de ce genre compris que le monstre devait avoir un point faible et qu’il était probable que ce point faible se situait à cet endroit là, dirigeant son golem végétal il le fit s’approcher du monstre de roche suffisamment près pour lui asséner un fantastique coup qui écrasa la forme reposant sur ce qui devait ressembler à un crane, un son retentissant de déchirure emplit la clairière alors que le corps du monstre semblait se fissurer de part en part et qu’il s’effondrait dans un fracas épouvantable. C’est à ce moment là qu’Ayïuel sentit les pointes des glaives rentrer dans ses chairs et que la douleur le sortit de sa concentration, son golem végétal s’effondrant en un amas informe de lianes et de racines sans vie.
Hagard de son réveil brutal Ayïuel tenta de se relever rapidement cherchant Gerrit du regard.
Il le fit tomber à genoux, couvert de sang 5 gobelins dansant et gigotant autour de lui comme autour d’un feu rituel au soir d’une cérémonie macabre.
Se retournant il fit face à ses deux agresseurs tenant leurs glaives ensanglantés dans leurs mains fines et poilues.
Ayïuel planta son bâton dans le sol en sifflant entre ses deux des paroles inaudibles et des serpents jaillirent de sous son baton s’avançant de manière menaçante vers les deux gobelins qui se mirent à paniquer sautillant d’un pied sur l’autre comme si cela suffirait à éloigner leurs agresseurs reptiliens.


Gerrit à genoux n’arrivait plus à tenir sa tête relevée, il ne comprit pas ce qui se passait autour de lui et ne sut jamais pourquoi les gobelins avaient cessés de le harceler.
Ayïuel qui s’était retourné pour prêter main forte à son compagnon vit un sanglier qui venait des sous bois et qui faisait voler les gobelins à grand coups de cornes et de dents acérés, ruant, se précipitant et réduisant en charpie les 5 derniers agresseurs.
Il courut vers Gerrit pour voir l’étendue de ses blessures et remarqua qu’il ne semblait pas aussi lourdement touché que ne le laissait entendre son état physique déplorable.
Prenant son bras par dessus son épaule il l’entraina en direction des chevaux qui s’étaient réunis dans un coin de la clairière.
Les serpents ayant mordus leurs proies et les ayant tués, avaient disparus dans la nature retournés à leur milieu naturel. Quand au sanglier, il mangeait des morceaux de gobelin totalement désintéressé d’Ayïuel  et de son compagnon.
Ayïuel fit grimper Gerrit sur son cheval tant bien que mal, l’attacha avec les rennes comme il le pu, grimpa lui même sa monture et entraina celle de Gerrit à sa suite en direction de leur campement.


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