jeudi 31 janvier 2008

Ecrans plats attention aux malentendus

En effet depuis quelques semaines, voir quelques mois, je peux observer régulièrement ce que j'appellerais la course aux pouces sur les écrans plats vendus dans le commerce, souvent à des prix de plus en plus attractifs et sur lesquels nombre de consommateurs se jettent en espérant avoir décroché la bonne affaire cherchant de plus en plus à avoir le plus grand écran possible sans se soucier de ce qui le compose.
Je ne vais pas vous parler de l'électronique ou des dalles embarquées qui font des différences fondamentales entre les écrans et qui à elles seules justifient d'acheter un écran parfois plus petit mais beaucoup plus réactif ou avec une dalle de bien meilleure qualité, ces informations sont changeantes et parfois une série de dalle d'un constructeur dans une semaine ne sera déjà plus de la même qualité parce que son assemblage aura eu lieu dans une autre unité de production ce qui rend le conseil assez difficile et surtout très instantané.


Non ce dont j'aimerais vous parler c'est cette course aux pouces, comme si le fait d'avoir le plus grand, le plus énorme écran possible avait une influence directe sur le consommateur ;) un peu comme les bagnoles quoi, plus c'est gros, plus ça a l'air cher et plus ça flatte la virilité (oui même chez les femmes aller up je raccourci) !
Le problème, c'est qu'autant les clients ont bien compris qu'à priori habituellement plus on a grand et gros et mieux c'est autant dans le cas présent ils n'ont pas compris ce que ça implique et surtout ce que ça peut vouloir dire la grosseur de l'écran, vis à vis de la technologie engagée dans ces fameux écrans plats, et là je suis sur que beaucoup risquent d'être terriblement déçu par ce qui arrive...


Pour bien comprendre il faut revenir aux fondamentaux des écrans, et particulièrement la différence entre un écran classique et un écran plat.
Un écran classique supporte plusieurs résolutions, il n'a pas particulièrement de différences visuelles entre les différentes résolutions qu'il supporte si ce n'est que plus on affiche une résolution élevée et plus l'image s'en trouve agrandie et donc les pixels réduits, ce qui fait que dans de très hautes résolutions ça peut poser des problèmes de lecture en étant trop petit par exemple.
Les écrans plats eux, peuvent fonctionner dans des résolutions différentes, sauf qu'ils ont une résolution native, celle de la dalle, et que l'image est optimale dans cette résolution, et qu'elle n'est vraiment pas belle dans les autres, pour la simple et bonne raison que soit un pixel nécessite plusieurs pixels pour être affiché ou au contraire qu'un pixel est censé afficher plusieurs pixels ce qui pose bien entendu des problèmes de lisibilité et de netteté.


Donc lorsqu'on achète un écran plat, ce qui compte c'est la résolution native de la dalle et c'est là que le problème se pose. En effet à l'heure actuelle les gens achètent les écrans sur leur taille en pouces et leur format (Wide 16*9ème ou classique), sans se poser la moindre question quand aux résolutions de la dalle et donc de la qualité de l'image qu'ils auront au final.
Quand je vois des gens dépenser des fortunes dans un 22" alors qu'il n'a pas plus de résolution qu'un 20" je me dis qu'il y a un léger souci... alors d'aucun diront qu'ils ne voient pas où est le problème et que justement il vaut mieux afficher sur un plus grand écran la même chose?
Ce qui était vrai sur les écrans classiques ne l'est plus pour les écrans plats, car en effet si la résolution est la même cela veut tout simplement dire que la taille des pixels et probablement le pitch (l'interstice entre deux pixels) sont plus gros sur un 22" qu'ils ne le sont sur un 20", ce qui veut dire que si on est assez proche de l'écran l'image sera moins belle, moins nette de moins bonne qualité...


Pour ceux qui voudraient s'en convaincre voici un tableau très bien fait qui présente les différentes caractéristiques des dalles des LCD, taille, nombre de pixels, résolutions, et vous verrez ainsi plus clairement que parfois il vaut mieux au même prix acheter un 20" de grande marque à l'image excellente qu'un 22" à l'image relativement moins jolie et souvent d'une marque moins prestigieuse (donc aux plastiques de moins bonne qualité, parfois la dalle aussi...).
Le problème étant que les vendeurs comme les acheteurs ne vous vendent pas un écrans sur ce qu'il peut faire mais plutôt sur ce que vous imaginez qu'il fait, et ce qui est terrible c'est que bon nombre de "connaisseurs" ou de professionnels du secteur ont le même raisonnement, ce qui risque de faire perdurer longtemps cette manie du "je veux le plus gros possible" alors que ça n'apporte rien bien au contraire, et dans l'informatique plus particulièrement c'est parfois une dépense supplémentaire inutile.
Pour modérer un peu tout ça notez que pour les écrans dits de télévision que l'on regarde de beaucoup plus loin qu'un simple moniteur, il peut être préférable dans ce cas de vouloir un pitch et une taille de pixels élevés pour assurer un meilleur confort visuel, un moniteur qui par définition est beaucoup plus proche lui ne se satisfait pas de ces considérations.


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mercredi 30 janvier 2008

Mazarine Pingeot - Le cimetière des poupées


Après tout comment arriver à comprendre une femme, d'autant plus une mère lorsque celle ci a commis le pire, l'irréparable, le plus atroce crime possible aux yeux de notre société, le fait d'avoir tuée ses propres enfants.
Et quand elle doit expliquer à son mari, non quand elle a le désir d'expliquer à son mari, elle ne sait comment s'y prendre et comment avouer et expliquer l'inexplicable.
Alors elle va reprendre sa vie par tous les bouts et tenter de lui dire tout ce qu'elle n'a jamais pu et n'a jamais su lui dire pendant leur vie commune, elle va essayer de le faire rentrer dans son monde, ce monde qu'elle a subi de nombreuses années, ce monde qui en partie explique son geste.


Si vous suivez les actualités vous avez probablement du entendre parler de ce couple de Français vivant à Séoul dont la femme a reconnu un triple infanticide, elle a été dans les médias très longtemps, et elle est certainement l'une des inspiration de cet ouvrage.
Mazarine Pingeot prend en effet le partie d'écrire un livre comme si elle était elle même une mère infanticide et qu'elle tentait de se justifier à son mari et à ses enfants, pour qu'ils ne voient pas leur mère ou femme comme un monstre, mais comme une femme qui à un moment donné s'est retrouvée à faire un choix terrible et aux conséquences terrifiantes.
Concernant le style, c'est pompeux, disons que c'est de la littérature littéraire, de celle qui ne se laisse pas lire facilement, qui semble lourde et qui parfois se sent obligée d'en faire des tonnes là ou un peu plus de simplicité et d'austérité serait plus compréhensible.
Ce n'est pas désagréable à lire, mais ça en découragera probablement plus d'un, en tout cas pour lire le livre dans son entièreté j'avoue que j'ai du continuellement me motiver et me pousser parfois à continuer la lecture.
A propos du fond maintenant, il est surement très difficile de se mettre dans la tête d'une personne qui a basculée dans l'horreur absolue, et je ne saurais pas juger si elle a réussi ou pas à se glisser dans son personnage, mais il faut dire que l'on sent un travail de documentation et de réflexion qui rend plausible les raisons et le cheminement qui a menée cette femme à cet acte.
Cela ne rend pourtant pas réel cet ouvrage, et le fait d'avoir quelque peu caricaturé la femme dans un personnage extrême, dont on sent qu'elle se nourrie de toutes les diverses douleurs que peuvent vivre certaines personnes (hommes ou femmes d'ailleurs) dans leurs relations amoureuses, fait que l'on prend parfois du recul sur l'affect ce qui finalement n'est pas si mal parce que je pense que le ton employé et la forme très crue et très froide peuvent profondément toucher le lecteur.
Que cet ouvrage soit rédigé pour surfer sur ce fait divers ou qu'il soit le fruit d'une réelle réflexion de l'auteur, il a le mérite d'ouvrir une piste en direction de la réflexion sur ces femmes (que les médias nous présentent depuis assez régulièrement) et de rendre humain ce qui semble ne plus l'être lorsque l'on entend parler de ces affaires.
Car le fait est là, après la lecture on ne peut que ressentir un espèce de sentiment de compréhension pour cette femme, elle est devenue au terme du roman beaucoup plus humaine que l'on ne pourrait le croire au départ, on peut même arriver à imaginer ce qu'une femme peut ressentir dans ce genre de situations et ça c'est véritablement un coup d'éclat de la part de l'auteur.
Par contre venons en à mon avis sur la question, je n'ai pas réellement aimé ce livre, il est déstabilisant, choquant, mais je trouve qu'il en fait justement trop à la fois sur le sujet et sur la manière de le traiter, mais après tout c'est surement aussi une manière de le faire vendre n'est ce pas.


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mardi 29 janvier 2008

La langue Française pour les nuls - Volume 1

Suite à la découverte d'un sujet fort bien fait sur le forum Hardware FR situé à cette adresse, je me suis dit que je pourrais faire une petite série de sujets afin de couvrir moins exhaustivement les diverses erreurs les plus courantes rencontrées sur internet particulièrement sur les forums et ce de manière peut être un peu plus légère et humoristique que le cours d'HFR qui est complet mais légèrement austère.
Si vous aimez ces articles je les compléterai de manière à couvrir le plus possible des erreurs les plus courantes et les choses que parfois nos longues années nous séparant de notre passage au primaire nous ont fait oublier ou bien juste perdre de vue.


La terminaison en "er" ou "é"


Voilà le genre d'horreurs qui ne demande pourtant que quelques secondes pour être corrigées, et en plus en s'amusant alors que demande le peuple?
Pour savoir si on se trouver face à un verbe qui doit se terminer en "er" ou en "é" il suffit de choisir un verbe du deuxième ou troisième groupe et le remplacer dans la phrase.


Elle est enterr... dans le jardin de pépé depuis que papa lui a mis un coup de fusil.


Il suffit de changer le verbe, j'ai pour ma part une préférence pour le verbe mordre qui permet parfois des petits moments de bonheur suivant les phrases.
Dans le cas qui nous intéresse, si le résultat du remplacement est:
mordre alors c'est que le verbe original est en "er"
Mordu alors c'est que le verbe original est en "é" (avec bien entendu tous les accords possibles dans cette situation)


Dans notre exemple voici ce que cela donne:


Elle est mordue dans le jardin de pépé depuis que papa lui a mis un coup de fusil.


Donc la phrase originale est:


Elle est enterrée dans le jardin de pépé depuis que papa lui a mis un coup de fusil.


Prenons maintenant un autre exemple.


Et toi va te faire tét... les yeux par un canard.


Reprenons à nouveau notre verbe mordre.


Et toi va te faire mordre les yeux par un canard.


Le résultat final est donc:


Et toi va te faire téter les yeux par un canard.


On remarquera que de tête la gymnastique est rapide et surtout facile à faire, il ne reste ensuite qu'à l'appliquer à chacun des verbes en "é" (le son) que vous écrivez dans vos messages.
A ce propos si votre verbe quel qu'il soit suit un vous, il s'orthographiera "ez" puisque c'est la terminaison de la conjugaison correspondante, et dans ce cas ne faites pas le test du changement de verbe vous pourriez vous tromper quoi qu'avec le verbe mordre vous auriez normalement "mordez" ce qui devrait suffire à vous indiquer que c'est "ez".



Comment différencier le ou du où


Une autre erreur vient du fait que les accents sont souvent bien mal mis ou pas mis du tout lorsqu'on écrit sur un forum, parfois rapidement et sans se relire ou sans utiliser une correction orthographique.
Et dans le cas qui nous préoccupe ici l'erreur est terrible parce que le sens s'en trouve considérablement faussé, et surtout le plus souvent la phrase en devient incompréhensible, ce qui n'est pas le but lorsqu'on dialogue ou qu'on envoie des messages sur internet.


Commençons par différencier les deux, le premier ou indique qu'il y a un choix entre deux propositions habituellement, le second indique un lieu, un endroit.
Pour trouver lequel mettre rien de plus simple, il suffit de faire une petite substitution comme pour les terminaisons ci dessus, dans ces cas on remplace le "ou" par "ou bien", si la phrase parait intelligible et cohérente alors c'est bien le "ou" qui est à utiliser, si par contre la phrase ne ressemble plus à rien alors on se doit de mettre l'accent sur le u.
Prenons deux exemples pour illustrer mes propos.


Tu arrêtes de me prendre la tête [ou] tu préfères une salade de doigts sur ta joue?


Si on remplace le "ou" par "ou bien" qu'est ce que cela donne?


Tu arrêtes de me prendre la tête ou bien tu préfères une salade de doigts sur ta joue?


On se rend compte que ça marche, on est bien en présence d'un choix, le ou est donc bien le bon.
Prenons un autre exemple.


Tu sais [ou] elle planque son goûter?


Remplaçons à nouveau le "ou" par "ou bien" et voyons ce que ça donne.


Tu sais ou bien elle planque son goûter?


La phrase n'a plus aucune signification, elle est complètement débile, dans ce cas c'est que votre où doit comporter l'accent.
La bonne phrase est donc la suivante.


Tu sais où elle planque son goûter?



Voilà déjà les deux premières fautes les plus courantes, mais cette série est aussi la votre, alors si vous avez des questions ou si vous avez des règles que vous aimeriez que l'on vous rappelle n'hésitez pas à venir le demander, elles seront si elles s'avèrent pertinentes traitées dans les prochains articles sur ce sujet.
Encore une fois un grand merci à 3615Buck@HFR du forum HFR pour l'idée et pour le travail qu'il a accompli dans ce domaine, ses rappels de règles sont nombreux et très exhaustif. D'ailleurs pour ceux qui le désire rendez vous sur cette page qui les recense et les rends plus facilement lisibles que sur le forum d'Hardware FR.


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lundi 28 janvier 2008

L'hybrid-Crossfire ou l'hybrid SLI

D'ailleurs qu'il se nomme Crossfire ou SLI ou quoi que ce soit d'autre, l'avenir semble être aux multicartes graphiques, mais tous les joueurs ou tous les utilisateurs de PC n'ont pas forcément les moyens de mettre plusieurs centaines d'euros deux ou trois fois dans la même machine pour y ajouter deux ou trois cartes graphiques (souvent haut de gamme) identiques...
Le problème actuel étant qu'il faut deux cartes identiques, en tout cas au niveau du chipset graphique, et que le matériel pour faire du multicartes se révèle assez onéreux si on compte les cartes mères spécifiques, puis ensuite les cartes graphiques spécifiques aussi pour que ça fonctionne, et surtout au vu du gain apporté parfois on se demande si la dépense et les problèmes liés en valent la peine.


Les deux grands concurrents ATI et NVidia ont peut être une solution qui met du temps à arriver véritablement même si les différentes annonces de ces deux technologies sont depuis des mois dans la nature. Cette technologie permet de faire ce que l'on appelle un fonctionnement hybride, réduisant d'un coup les différents coûts relatifs aux systèmes multicartes classique, et pour un gain qui même si comme on peut le voir dans certaines démonstrations ayant déjà eu lieu peut être modeste, vu le peu de surprix s'avère déjà un plus intéressant et pourquoi pas décisif dans de l'achat de matériel.
Même sur des hybrides avec une carte la plus faible relativement bas de gamme, les résultats sont assez spectaculaires d'après les premiers chiffres vus de ci ou de là sur internet.
Bien entendu le principe repose sur le partage entre de la puissance réclamée pour l'affichage dans les jeux par exemple entre plusieurs unités de traitement au lieu d'une seule, bien entendu la plus faible des deux agit comme un frein par rapport aux capacités de la plus puissante, mais le cumul de ces deux unités peut pourtant augmenter drastiquement les résultats.
Et dans l'idée il est possible que ce système soit intelligent et permette de faire peser différemment le poids du calcul suivant la puissance des différents composants, en tout cas si le système permet une répartition correcte, il y a fort à parier que cette nouvelle solution sera une bouffée d'air frais pour les gens qui n'ont pas forcément les moyens de mettre des fortunes dans leur matériel.
Les premières cartes mères proposant cette fonctionnalité seront en plus d'après les premières annonces très accessibles au niveau tarif.
L'une des solutions les moins chères et les plus pratiques de ce système serait de cumuler un chipset intégré à la carte mère avec une carte graphique ajoutée à celle ci, dans ce cas le multicartes est presque sans coût pour l'utilisateur et même si cet ajout de puissance ne représente que 15-20% de capacité supplémentaire je connais bon nombre de joueurs n'ayant pas forcément des moyens conséquents qui seront ravis de ce genre de nouvelle technologie.
D'ailleurs la seule solution présentée par ATI et Nvidia concerne justement l'utilisation d'un chipset intégré à une carte mère et épaulé par une carte graphique supplémentaire, il n'est pour le moment pas question de deux cartes graphiques différentes qui pourraient se cumuler, bien qu'il semble probable que ce genre de solution soit possible et même probable si les premiers produits sont concluants.
Dans le cas où aucune puissance n'est demandée, la carte graphique est mise en sommeil et sa consommation électrique réduite, l'affichage n'utilisant que le chipset graphique intégré, et lorsque la puissance est demandée, alors la carte graphique est mise à contribution et permet de gagner une précieuse puissance de calcul supplémentaire.
Il n'y aura pas longtemps à attendre pour juger sur pièce ce système les premières cartes mères devant arriver durant le premier trimestre de cette année, en tout cas pour une fois que l'idée derrière une évolution technique n'est pas de refourguer du matos hors de prix en grand quantité à des clients toujours plus demandeurs de performances, mais plutôt d'optimiser au mieux les technologies actuelles pour en tirer la quintessence on ne peut que saluer cette initiative et l'idée sous jacente en attendant pourquoi pas un futur système hybride pour plusieurs cartes graphiques véritables.


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Festival de Romans 2008

Festival de Romans
Recommandé par des Influenceurs



Et voilà c'est reparti, après ma participation l'année dernière, j'ai rempilé cette année, après tout, je ne le fais ni pour la gloire ni pour gagner quoi que ce soit, mais parce que ça permet toujours de se faire un peu connaitre et même si ça amène quelques clics, c'est toujours ça de pris.
Que dire de plus? Que le festival semble s'étoffer, que niveau des participations de nombreuses nouvelles catégories ont vus le jour, bien que je ne sache toujours pas dans laquelle mon propre blog peut se situer étant donné son fond volontairement hétérogène mais après tout c'est plus par jeu donc une catégorie ou une autre...


Pour ceux d'entre vous qui veulent aussi participer les inscriptions sont ouvertes jusqu'au mardi 29 février, et puis ensuite les votes ouvriront le même jour et se termineront le lundi 31 mars, je souhaite donc bonne chance à tous les participants de toutes les catégories.
Quand au festival à proprement parlé il aura lieu les 18-19-20 Avril à Romans-sur-Isère (Drôme).
En espérant que cette nouvelle édition sera aussi réussie que la première et qu'elle aura encore plus d'affluence et de participations autant sur internet que durant les trois jours du festival.


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dimanche 27 janvier 2008

Les sous genres du METAL

Vous qui aimez le rock, et particulièrement le METAL voici traduit (pas par moi pour une fois) un petit lexique qui devrait vous expliquer parfaitement et de manière imagée, les différents genres en prenant comme point de départ une princesse, un chevalier et un dragon.
Partant de là vous allez pouvoir apprécier les différents courants qui anime ce genre musical et peut être mieux les comprendre.
Impossible de mettre la main sur les responsables de cette version plus complète, et surtout plus francisée que la version originale… Alors si ils se reconnaissent merci à eux pour ce lexique qui est parfaitement délirant (et pourtant par moment tellement réaliste).
NB: une version existe visiblement sur cette page et ressemble à celle ci parfaitement…
Peut être une redite pour certains, mais pour ceux qui ne connaissent pas c’est un pur moment de bonheur ;) et pour ceux qui connaissent un peu le METAL c’est encore mieux.


HEAVY METAL
Le chevalier arrive sur une Harley Davidson, tue le dragon, boit quelques bières et baise la princesse.

HARD ROCK
Le chevalier arrive en short avec une casquette. La princesse se casse dégoûtée et le dragon le bouffe même pas parce qu'il n'a pas pris de douche depuis des lustres.

MANOWAR METAL
Eric Adams arrive, pousse un hurlement. S'ensuit alors l'explosion du dragon, la pulvérisation du chateau et la vaporisation des vêtements de la princesse. Pour les heures à venir, sexe et bière affluèrent après quoi Eric Adams repartit, complètement bourré, sur sa moto.

SPEED METAL
Chevalier-tue-dragon-sauve-princesse-baise.

PROGRESSIVE METAL
Le chevalier arrive avec une guitare et joue un solo de 23 minutes, le dragon se suicide d'ennui, le chevalier arrive alors près du lit de la princesse, joue un autre solo, la princesse s'enfuit et va chercher le chevalier heavy metal.

FOLK METAL
Le chevalier arrive avec des amis flûtistes et violonistes, le dragon commence à danser et a boire de lalcool, il tombe soul mort. Le chevalier sauve la princesse et l'épouse.

GLAM METAL
Le chevalier arrive en retard après s'être pomponné pendant 3 heures, entre pendant que le dragon se tord de rire à sa vue, vole le maquillage de la princesse et repeint les murs du château en rose.

HAIR METAL
Le chevalier arrive avec une coiffure des années 80, envoie un baiser à la princesse et se fait croquer par le dragon.

ALTERNATIVE/PUNK METAL
Le chevalier arrive, refuse de faire partie du système, dit « Fuck you » à la princesse et se casse.

FUSION METAL
Le chevalier arrive, encourage la princesse à se battre contre le sexisme de la situation et tente d'expliquer au dragon que manger de la viande c'est mal. Une major le signe car son message fait vendre aux jeunes.

METAL-INDUS
Le chevalier arrive en porte-jarretelles, fait des gestes obscènes au dragon, et se fait jeter hors du château par la sécurité.

NEO METAL
Le chevalier arrive dans une vieille Honda Civic défoncée, il flippe quand il voit le dragon alors il reste devant les douves, en faisant des gestes obscènes à la princesse. Puis il repart se branler dans la forêt mais son baggy prend feu et il meurt.

STONER METAL
Le chevalier n'arrive même pas car il s'est perdu dans la forêt, tellement il est défoncé.

GRIND METAL
Le chevalier arrive, crie quelque chose de parfaitement incompréhensible pendant 2 secondes et repart.

PORN GRIND METAL
Le chevalier arrive à poil dans le château, se fait sodomiser par le dragon qui lui agrandit l'anus de 2 mètres, va voir la princesse, se la met au cul, fais une pipe au dragon pour qu'il le laisse partir, baise la princesse et la dépose dans un bordel en cherchant un autre plan cul.

BATTLE METAL
Le chevalier arrive avec son armée, trucide le dragon au moins 17 fois, puis, accompagné de son armée, il viole la princesse en groupe, pareil, au moins 17 fois.

VIKING MÉTAL
Le chevalier arrive en drakkar, tue le dragon avec une hache à deux mains, le cuit, le mange, se bourre la gueule a la bière, viole la princesse, brûle le château, et repart en drakkar.

DEATH METAL
Le chevalier arrive, crie de sa voix gutturale quelque chose au dragon avant de le tuer, baise la princesse et la tue.

BRUTAL DEATH METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon, baise le dragon, tue la princesse et la baise.

MELODIC DEATH METAL
Le chevalier arrive, flippe en voyant le dragon, et repart dans la forêt. Sur le chemin il se dit qu'il n'est pas une tapette de néo-métalleux de merde, qu'il veut faire true death de la mort mortelle qui tue mortellement et court en beuglant quelque chose de parfaitement incompréhensible sur le dragon. Le chevalier parvient à tuer le dragon, mais ne libère pas la princesse car il a 12 ans et à 12 ans les filles c'est nul et con. Il repart dans la forêt et il se branle sur la princesse (car en fait les filles c'est cool enfin non mais voilà) en lâchant des cris gutturaux.

BLACK METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon et boit son sang, viole la princesse et boit son sang, puis la sacrifie à Satan.

SYMPHONIC BLACK METAL
La même chose, mais en finesse.

TRUE BLACK METAL (à l'ancienne)
Le chevalier arrive bourré, vomit dans les douves, sacrifie la princesse et commence à draguer lourdement le dragon.

TRUE BLACK METAL (nouvelle vague)
Le chevalier arrive et commence à expliquer au dragon qu'il n'a rien compris et qu'il est pas evil. Il bute la princesse parce qu'elle l'a interrompu. Le dragon, exaspéré, le bouffe malgré ses bracelets à piques.

NORVEGIAN BLACK METAL
Le chevalier maquillé de noir crucifie le dragon sur une croix inversée, mange son coeur, sacrifie la princesse dans un fjörd pour un rituel païen et s'en va en criant des paroles profanatoires en norvégien et en norrois tout en brûlant chrétiens et églises sur son passage en direction de son château qui est situé sur une banquise.

POWER DEATH METAL MÉLODIQUE AVEC DES NOTIONS DE BLACK FIF
Le chevalier (un certain A. Laiho) arrive au château, pètes les vitres, insulte le propriétaire du château, tapoche le dragon et l'injurie, viole et reviole la princesse, l'insulte, vous insulte vous tout en se maquillant les paupières et les ongles. Il repart tranquillement en criant « Fuck you! WWaaaaaaah! » à tout ce qu'il voit. Cet homme est un pur génie de la littérature!

NSBM
Le chevalier arrive sur son char Panzer™, bute le dragon parce qu'il n'a pas les yeux bleus, bute la princesse parce qu'elle n'a pas les cheveux blonds, puis va dans son bunker, tue son chien parce qu’il est de race dalmatienne et se tue d'une balle dans la tête pour faire comme son maître à penser.

THRASH METAL
Le chevalier arrive sur un char d'assaut complètement bourré, explose le dragon et le château au passage.

ATHMOSPHERIC SLUDGE METAL
Le chevalier se pose à l'extérieur du château avec une guitare et un ampli de 20 mètres, joue une note de 30 minutes, fait trembler le sol, s'écrouler le château et succomber le dragon avec la princesse.

GORE METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon en répandant ses entrailles devant le château, baise la princesse et la tue, rebaise le corps mort, tranche son estomac pour en bouffer les tripes, rebaise la carcasse une troisième fois, brûle le cadavre et le rebaise une dernière fois.

ANTI-HUMAN METAL
Le chevalier fait un pacte avec le dragon pour bouffer la princesse, ils la bouffent, et partent pour annihiler les villages voisins.

GOTHIC METAL
Le chevalier arrive et tue le dragon. La princesse tombe amoureuse de lui, il l'épouse en grandes pompes, le roi lui donne son royaume, il est le héros du peuple, puis il se suicide sans que quiconque sache pourquoi.

GOTHIC METAL À CHANTEUSE
Elle charme le dragon par son chant, arrive devant la princesse, lui pique sa robe et sa couronne, lui pique sa place et attend que le batteur de son groupe vienne la délivrer.

DOOM METAL
Le chevalier arrive et se suicide sur un air de Black Sabbath. Le dragon mange son corps et la princesse.

DEATH DOOM METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon, baise la princesse, la tue et se suicide.

LOVE METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon et lui chante une chanson d'amour. Puis, il délivre la princesse et ils font l'amour. Malheureusement, elle meurt dans de tragiques circonstances, alors il lui chante une chanson d'amour. Enfin, devant tant de haine et de cruauté, le chevalier se suicide et se chante une chanson d'amour.

POWER METAL

Le chevalier arrive en pantalons de cuir serrés, casse la figure des gardes avec sa guitare, et joue un shred destructeur qui tue le dragon ET la princesse. Le chevalier repart en direction de l'Oblivion, déçu, en s'amusant au passage avec les corps des défunts gardes.

MELODIC POWER METAL
Le chevalier arrive, brandissant son épée en dédiant sa bataille contre le dragon aux Dieux, et, après un combat acharné où, avant de tuer le dragon un énorme faisceau de lumière l'entoure, le tue en lui perforant le cœur, va au château, embrasse la princesse tendrement, a plusieurs enfants avec, et devient le roi du grand royaume de la Terre.

METAL EPIC-FANTASY
Le chevalier arrive avec son épée enchantée +5 et engage le dragon dans un combat épique. La bataille était perdue d'avance, mais grâce à sa bravoure légendaire et un sort de désintégration majeure, le chevalier tue le dragon. Il récupère l'XP et le trésor magique avant de s'en aller vers de nouvelles aventures. La princesse, à nouveau libre, part délivrer les terres du Gondor en compagnie du fantôme du dragon.

ATMOSPHERIC METAL
Les écailles du dragon reflètent la lumière de la lune, la princesse est à son balcon et jette un regard mélancolique au loin, l'air souffle doucement dans les arbres de la forêt. Pas de chevalier.

WAR METAL
Le chevalier arrive dans un hélicoptère de combat, explose le dragon au lance roquette, libère la princesse et l'amène dans le donjon où il l'abat froidement d'une balle dans la tête. Enfin il pose une bombe thermonucléaire qui éradiquera toute forme de vie dans un rayon de 500 km. Après son départ on peut lire à l'entrée du château "Human, I Hate You All !!"

WHITE METAL
Le croisé arrive, dédie son combat à Dieu et crie « SUCE À l'INFIDÈLE ! » (oui, le nazillon parle et écrit comme un poney) en se jetant sur le dragon. Il le torture pour le faire avouer puis le brûle sur un bûcher. Il emmène ensuite la princesse avec lui pour la demander en fiançailles à son père. Quelques années après, ils se marient pour le meilleur et pour le pire, et le chevalier la baise (enfin !) lors de la nuit de noces, mais uniquement pour procréer.

LARA FABIAN METAL
Lara arrive en limousine au château, hurle comme à son habitude dans les 375 décibels, ce qui tue instantanément le dragon et fait exploser le collier en cristal de la princesse, lui tranchant la gorge. Elle ne peut pas repartir car la tête de son chauffeur a explosé, du coup elle se les gèle dans le château qui n'a plus de fenêtres.

HENRI DÈS METAL
Le chevalier arrive, grattouille sa guitare en racontant une petite histoire avec sa voix gutturale, avec la sorcière et le petit lapin, pour les petits n’enfants de la princesse. Tout le monde lui saute dessus pour l’étriper aux cris de « À mort les hippies ! » et son corps est donné en pâture aux petits oiseaux et aux biches et aux écureuils et aux petits lapinets et aux petits hérissons mignon mignon.

GO METAL

Le chevalier arrive en autocar avec son groupe de dreadeux, joue une musique à la Korn et bouge comme eux en criant "GOOOO !!". Le dragon, dans l'ambiance, se met à bouger de la sorte, se fait une sextuple hernie discale du dos. Le chevalier enlève la princesse (qui est morte de rire après avoir vu un groupe aussi naze), part du château en laissant ses instruments parce qu'il est pété de tunes.

GURDIL METAL
Le chevalier, qui est un nain, trucide le dragons à la hache, le dépèce, le cuit, le mange en se défonçant à la bière. La princesse hurle au secours en voyant arriver le nain, s'enfuit en courant loin très loin vers le château de la princesse Gothic Metal et trucide la princesse qui y est.

UNBLACK METAL
Le chevalier rentre dans le château, en faisant des bruits grim avec son make up méchant et son crucifix dans les mains. Il fait une prière pour terrasser le UNHOLY DRAGON OF THUNDER HELL! mais ce dernier le mange à cause que la prière a été inefficace, du fait que Dieu bin... il existe pas.

CROSSOVER THRASH
Le chevalier ne rentre pas dans le château, il se câlice de la princesse au point de non retour, se bataille avec ses amis aussi détruit que lui et s'occupe que la palette de sa casquette soit bien droite dans les airs.

EMO

Le chevalier arrive honteusement en pleurant du noir. Il chante un poème exprimant son malheur et son désespoir de vivre au dragon. N'a rien à câlicer de la princesse. Il trouve un coin de mur dans un donjon où il joue de la bass dans le noir tout en se mutilant. Du sang noir jaillit de ses veines meurtries, ce qui lui inspire un autre poème noir. Il s'en va, toupet et piercings dans la face, en pleurant et en allant se taper le propriétaire du château. On le retrouve 2 jours plus tard, pendu dans une des tours du château. Tout le monde chante et danse.

ORIENTAL BLACK METAL

Un chevalier arrive en caravane, aperçois le dragon et le tourmente avec des Djinn parce qu'il est sur son chemin et qu'il a commis l'adultère avec la princesse. Il professe des paroles anti-chrétiennes et anti-islamiques. Il voit la princesse, la kidnappe à bord de sa caravane pour la revendre à la frontière du royaume, invite toute sa tribu à squatter le château et à abuser des richesses du royaume pour un temps indéfinis et proclamant ce lieu comme lieu saint.

ARYAN BLACK METAL

Le chevalier arrive dans le château suivi de 2-3 boneheads (naziskins) et ne tue pas le dragon parce qu'il est blanc et puis ce serait un sacrilège ( dans leur tête ) d'attaquer ses frères aryens, sauf s'ils sont gays bien sûr.

WHITE POWER METAL

La même histoire mais avec plus de naziskins.

COSMIC EPIC BLACK METAL

Le chevalier du Zodiaque débarque sur la planète du dragon en gueulant des versets nobles et preux, lui livre un puissant combat épique galactique et gagne. Ensuite il épouse la princesse et découvre que c'est sa mère, ce qui réalise une vielle prophétie. Honteux, il devient méchant et détruiras des constellations jusqu'à temps qu'une autre prophétie se réalise et qu'un autre héros cosmique le terrasse, 5000 années Clingon plus tard.

J METAL

Le chevalier est un japonais travesti d'environ 1m50 avec des cheveux décolorés et des habits qui sont beaucoup plus stylés que l'armure. Il mutile le Dragon parce qu'il l'a traité de fillette, et il défenestre la princesse parce qu'elle lui a dit qu'elle ne sortait pas avec ce genre de tapette. Il se barre du château vite fait, en se prenant un arbre sur deux parce qu'il a trop eu de sensations fortes.

BRITNEY SPEARS METAL

Britney arrive en chantant Oops I did it again de sa grosse voix, aperçoit le dragon et la princesse. Elle se retire quelques minutes le temps de fumer un joint (Pas en béton du con !). Elle revient avec une bouteille d'alcool à la main qu'elle vide sur le dragon puis elle lance son joint sur ce dernier, celui ci prend feu et meurt. Elle libère la princesse lui tond complètement les cheveux tond également les siens puis elle l'invite d'aller se bourrer la gueule avec Paris Hilton.

PAGAN METAL
Le chevalier arrive avec sa hache et son corpse paint à la Braveheart, invoque le pouvoir de la Terre et des dieux immortels guerriers, entraînant l'engloutissement du château, et provoque un vent tranchant qui décapite le dragon et déchire la robe de la princesse. Le chevalier la capture et la baise dans la forêt pour remercier l'Esprit des bois .

PAGAN FOLK METAL
Même topo que le chevalier pagan, mais avec ses potes flûtistes et violonistes. Les tympans du dragon explosent avant sa décapitation (ça fait plus mal)et ensuite, ils offrent ensuite sa carcasse à Odin et composent une Saga sur cette épopée.

TECHNICAL DEATH METAL
Le chevalier arrive avec sa BC Rich et commence à jouer un morceau très élaboré à la Cannibal Corpse. Le dragon, essayant de suivre les mouvements de ses doigts pour eventuellement parer une attaque (sait-on jamais), s'étourdit et s'écroule. Le chevalier sort son couteau de boucher, égorge le dragon inconscient, baise la princesse et la tue de 242 coups de couteau répartis sur tous les points vitaux du corps.

POKEMON METAL
Un chevalier sauvage apparait ... / dracaufeu (oui C'est un dragon ...) lance attaque boule de feu chevalier lance ataque " tu n' est pas assez machiavelique .. mouhaaha " dracaufeu est K.o ... lancer un autre pokemon ? princesse ... GO !! chevalier lance ataque " appat " mais cela echoue ... chevalier tente attaque " baiser " La princesse s' enfuit ...

HARDCORE

Le chevalier arrive avec sa casquette army et son baggy ultra large, hurle à une fréquence de 700 000 Mégahertz sur le dragon qui se tord de rire et finit par en crever, et tue la princesse avec ses ultrasons. Le chevalier se casse, dégouté, et retrouve ses potes avec lesquels il se saoulera toute la nuit.

HORROR PUNK METAL
Le chevalier, qui se fait appeler Mercredi 13, arrive en tenue de chirurgien, euthanasie le dragon, le ressuscite grace aux éclairs, baise la princesse et se casse car il refuse de faire partie du systeme qui veut qu'elle et lui se marient, laissant le dragon la dévorer en paix.

BEAT BOX METAL

Il sort sa chaine HifI de poche pour avoir une ( fake ) boite a rythme et se presente devant le dragon comme un membre du grouppe " vomis moisis " et commence a faire de beat box sur une voix percussive ... " BOM , ShChic BOM BOM chik BOM /BOM chik BO bOM BOM chIlk " le dragon n' aime ni le rap ni le beat box mais ne mange pas le chevalier car il attends comme dans les clips que 4 autres princesses en string viennent danser autour du rapeur a 2 francs ... la princesse est partie depuis longtemps parceque le dragon etait trop stupide pour la surveiller ... de toute facon le beat box c'est pas son truc

BLACKENED DEATH METAL
Le chevalier arrive, pousse un cri guttural, tue brutalement le dragon à la mortensen, baise la princesse et la tue lors d'un rite satanique.

METAL SCHTROUMPF

Le Schtroumpf Chevalier arrive devant le chateau Champignon de la Princesse Schtroumpfette et appercoit le dragon (un rouge-gorge) qui crache des épines de bois.
Après avoir fait appel aux savoirs du Grand Schtroumpf, Le Schtroumpf Chevalier siffle ca cigogne qui mange tout crue (mais sans sang attention!) le "dragon". La Schtroumpfette court au Schtroumpf Chevalier et lui dit :"Tu m'as schtroumpfé la schtroumpf, je te schtroumpf schtroumpf. Allons schtroumpfons nous d'ischtroumpf !!" A ces mots le Schtroumpf Chevalier est tout excité et ils vont tout les deux faire des gateaux a la maischtroumpf, car un schtroumpf doit rester puceau toute sa vie ...

MALKAVIAN BLACK METAL

Le chevalier vampire Malkavian (ou Dément) arrive dans le chateau à la tombée de la nuit, dévore les gardes afin de créer une armée visant a établir la suprématie de son clan vampire sur le royaume. A sa vue, le dragon subit la discipline "Aliénation" et part s'enfermer dans les oubliettes. Le chevalier, cours a la chambre de la princesse, lui arrache la tete puis va délivrer le dragon et le baise.

CHRISTIAN METAL
Le Chevalier Croisé arrive dans le chateau pour sauver la princesse qu'il croyait Catholique. Cette pétasse étant en fait protestante, le bon serviteur du seigneur la pends au bûcher pour hérésie puis sympathise avec le dragon car il loue le nom du seigneur. Nous reverrons ensuite les deux compères participer a l'inquisition, brulant des tas d'innocents (Sous l'odre du pape Innocent IV) au nom du père et du saint-esprit. On sent bien que quelque chose cloche dans cette histoire, le seul métal que connaissent les croisés sont le fer des instrument de torture...

ROOTS METAL

Le Chevalier arrive muni de la ganja la plus puissante au monde. Il fait tirer une douille au dragon qui s'envole dans le paradis de Bob Marley. Il re-joint la princesse, roule un buzz, lui fait une souflette de l'amour et la princesse s'envole aussi vers le paradis de Bob Marley. Le Chevalier investit le jardin dans lequel il fait pousser les graines de sa ganja.

TENACIOUS D METAL

Wonderboy et Yong Nasty Man arrivent au chateau de la princesse et vaincent le dragon qui est en fait satan qui est en fait l'ex-batteur de Nirvana en duel de rock grace au Pick du Destin après quoi ils se défoncent la tète avec le Bang du Destin et ils partent à l'aventure avec le Sasquatch laissant la la princesse mouillée sur le carreau qui aurrait bien voulu se faire doucement défoncer la moule par deux rockers gras du bides

METAL NEOCLASSIQUE
Le chevalier, qui est un gros chevelu en jabot blanc, arrive au château accompagné de ses sous-fifres (ses musiciens en fait) et de ses gardes du corps. Il se plante devant le dragon et commence à se foutre de sa gueule avec un air méprisant, lui expliquant qu'en fait, ce n'est qu'un gros nul qui sait à peine jouer en Pentatonique et que par conséquent, il ne va pas s'abaisser à le combattre, il se tourne ensuite vers la princesse et lui explique que le grand homme qu'il est n'en a rien à foutre des pétasses qui foirent tous leurs bends et que donc, elle peut aller se faire torcher par un autre sous-chevalier minable. Avant de partir, il consent, dans son infinie bonté, à sortir sa Fender crème vintage et à faire un solo très technique s'apparentant plus ou moins à du Bach ou a du Vivaldi, ce qui provoque la mort du dragon et de la princesse par dégoût de la vie. Le chevalier s'ouvre alors une bière et quitte le château sur une grande chaise à porteur dorée, suivi de tous ses larbins...

vendredi 25 janvier 2008

Les logiciels d'aide pour blogguer

Ceux qui comme moi ont plusieurs blogs sur lesquels ils postent les mêmes articles ou pas d'ailleurs, savent comme ça peut être pénible de devoir ouvrir 5 pages internet différentes, s'y connecter sachant que chaque site possède plus ou moins son système de connexion particulier qui sur un identifiant donné à l'inscription, qui sur une adresse mail...
Pire encore les interfaces de ces différents services sont parfois incompatibles, disons plutôt que l'on ne peut prendre tel quel le contenu d'un article pour le mettre sur les différents autres services, parfois il faut passer par une interface pour envoyer le code en HTML, parfois au contraire il suffit de copier coller entre deux systèmes, etc...


Pour éviter tout ces petits tracas (largement supportables quand même) il existe des solutions, des logiciels qui permettent de rédiger dans une interface WYSIWYG (What You See Is What You Get) – CQVVECQVA (Ce Que Vous Voyez Est Ce Que Vous Avez) l’acronyme est mieux en anglais quand même…
Bref ces logiciels vous évitent bien des tracas et quand en plus ils supportent quasiment tout de suite tous les styles de blogs, et qu’ils permettent d’envoyer sur toutes les plateformes on frôle l’outil essentiel à tout blogueur.
Des logiciels gratuits existent d’ailleurs Microsoft en propose un nommé “Windows Live Writer“ plutôt sympathique mais qui malheureusement ne va pas assez loin dans les possibilités offertes et les compatibilités.

Certains sont payant comme BlogJet mais proposent pour un prix somme toute relativement correct de 30$ tout ce que vous pourriez avoir besoin pour votre travail d'édition. Vous aurez un outil pratique, facile d’accès, qui va vous faire gagner un temps précieux, un seul article à rédiger, dans lequel vous pouvez faire toutes les mises en pages possibles, et puis lorsque vous êtes prêt vous n’avez plus qu’à passer dans tous vos différents blogs pour les publier.
C’est le plus complet, sans aucun doute, c’est aussi l'un de ceux qui propose l’interface la plus agréable et la moins austère, mais dans ce domaine comme dans d’autres les logiciels vont et viennent tellement vite qu’il est difficile souvent de conseiller durablement. Le seul conseil qu’il est possible de faire est de dire que la seule chose vraiment importante pour ces logiciels est la réactivité de leurs développeurs pour les rendre compatible lorsque les plateformes de blog changent leurs systèmes et de fait rendent incompatible les versions précédentes.
Et je vais vous faire une redite mais dans ce domaine là ce BlogJet est vraiment complet et surtout son équipe semble particulièrement réactive.

Mais pour ceux qui aiment les logiciels libres et gratuits il existe aussi un logiciel qui n'a pas à rougir face à BlogJet, bien qu'il semble qu'il ne soit pas totalement compatible avec Over-blog, ce qui peut être malgré tout assez gênant. En tout cas pour ma part c'est un point particulièrement problématique, ce logiciel se nomme Qumana. Il est visuellement moins agréable que BlogJet, mais niveau configuration il est assez complet tout de même, bien que moins bien documenté par exemple quand à l'accès pour MSN Spaces. Il propose par contre des petites spécificités très intéressantes que ne propose pas le logiciel payant, bien qu'il manque ce que propose Zoundry à savoir une gestion automatique des liens publicitaires avec Amazon par exemple. Mais aucun des logiciels existant ne peut réellement être qualifié de totalement complet.
Pour ma part je vais tester et tenter Qumana, et si je n'arrive pas à le faire fonctionner complètement je me tournerais au moins en test vers BlogJet.

Vous aussi qui lisez ce blog, avez vous un blog vous même, et utilisez vous un logiciel afin de vous faciliter la vie et la saisie? Et si oui lequel ou lesquels utilisez vous et quels sont vos retours d'expérience.

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jeudi 24 janvier 2008

Honeycomb Beat - Nintendo DS


Dans le domaine des jeux vidéos et particulièrement des jeux de réflexion ou de puzzle, il est rare de trouver de nouveaux concepts, il arrive donc souvent que de vieux concepts ressurgissent parfois sans qu'on s'y attende et dans ce cas soit on assiste à un renouveau du genre, soit on assiste à une manière de faire du neuf avec du vieux uniquement afin de vendre.
Le jeu Honeycomb Beat est plutôt du premier genre, en effet, le concept n'est pas spécialement nouveau, mais la réalisation du produit, ainsi que son utilisation des capacités de la console permettent de se trouver face à un jeu résolument prenant, addictif, et particulièrement immersif.

Difficile en effet de se laisser arrêter une fois attaqué le jeu, et quand un puzzle est particulièrement difficile, on le recommence encore et encore et encore jusqu'à plus soif...
Et pourtant comme pour la plupart des jeux du genre le concept est enfantin, en effet dans un environ d'alvéoles hexagonales, votre but est de faire en sorte que toutes les alvéoles soient de la même couleur, sachant qu'elles ne peuvent avoir que deux couleurs différentes, et qu'elles changent de couleur lorsqu'on les touche avec le stylet, mais ça serait bien facile si le concept s'arrêtait là.
Car la difficulté réside dans le fait que les alvéoles adjacentes à l'hexagone que l'on touche changent aussi de couleur, soit dans les pires cas, 7 cases en même temps. Je vous laisse imaginer le principe et ce que l'on peut en faire, en effet il va s'avérer de plus en plus difficile de réussir ce simple challenge et d'arriver à clore les différents puzzles du jeu.
Celui ci vous propose deux modes de jeu distincts, le premier consiste en 200 puzzles de plus en plus difficiles, dans lesquels des cases spéciales viendront à la fois vous simplifier et vous compliquer la vie par exemple en changeant la couleur d'une ligne complète ou d'une diagonale, en devant changer de couleur X fois avant de pouvoir être considérée comme une alvéole normale et ce genre de chose.
Le second mode lui consiste à faire le plus de lignes possibles afin de passer de niveaux en niveaux. Ce mode se corse assez rapidement et si vous ne maitrisez pas parfaitement toutes les possibilités du jeu, je vous prédis que vous aurez parfois toutes les difficultés du monde à passer ne serait ce que le premier niveau de ce mode nommé "évolution".
Le principe est simple, le concept est enfantin, mais bon sang que ce jeu est addictif, de plus son système de niveaux permet de faire des petites parties rapides de temps en temps, en faisant un compagnon idéal pour les petites pauses rapides pendant lesquelles on veut se changer les idées et décompresser par exemple au terme d'une dure journée.
Aucune excuse ne sera tolérée quand à la langue du produit, puisque le jeu vient tout juste de sortir en France traduit et donc accessible à tous. Petits comme grands, le concept peut se comprendre assez facilement par tous, et le challenge est suffisamment intéressant pour accrocher les petits joueurs comme les grands habitués aux jeux de réflexion.
La durée de vie n'est vraiment pas mauvaise, en tout cas pour moi qui ne suis certainement pas le meilleur joueur possible, mais je pense que dans l'ensemble tout le monde devrait trouver des puzzles qui seront de véritables challenges et pour les meilleurs joueurs il reste le mode évolution et ses niveaux à traverser et à battre.
Plusieurs sites sont ouverts sur le net concernant ce jeu, le site officiel chez Atari qui en est le distributeur chez nous.
Le site officiel si je puis dire chez Rising Star Games.
Et enfin le site officiel là aussi chez l'éditeur Hudson qui est derrière ce jeu (attention en japonais).
Site particulièrement intéressant puisqu'il propose en ligne une petite démonstration du jeu, originale et interactive qui propose 15 puzzles comme ceux que l'on peut trouver dans le jeu.
Cette démonstration du jeu accessible en ligne l'est à cette adresse directement, je ne saurais trop vous conseiller d'y jeter un œil et de l'essayer par ce biais.
Bref un petit jeu de puzzle particulièrement bien conçu, original sans être révolutionnaire, et terriblement agréable autant au niveau des graphismes que des musiques et des sons, un jeu que je conseille aux adeptes des jeux de réflexion les yeux fermés!


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mercredi 23 janvier 2008

La Cauetidienne

Ca y est depuis qu'il le réclamait, Cauet possède enfin son émission journalière, et après deux semaines de sévices force est de constater que la recette de son émission se résume aux recettes de ses différentes émissions passées.
En effet pas de grosse surprise, cette émission quotidienne n'a pas vocation à être une sommité de la culture ou à proposer un contenu éducatif intéressant, non cette émission est un énorme défouloir, un de ceux qui flatte les plus bas instincts de ses spectateurs et qui propose à ceux qui sont devant le poste de se lâcher et de se détendre sans autre limite que celles liées à l'heure de diffusion.

Cauet toujours accompagnée de son inébranlable assistante ou collaboratrice Cécile de Ménibus, se trouve dans cette émission secondé par des chroniqueurs dont un nouveau souffre douleur, toujours cible de la part de Cauet de diverses blagues portant sur son odeur corporelle, ou des bruits gastriques, voir des sécrétions physiques.
Ce chroniqueur du nom de Sylvère est en quelque sorte le joker de Cauet, le bouffon du roi, prenant tout ce que sa majesté présentateur lui dit avec le sourire et surtout acceptant visiblement d'être la risée de tout le monde, lui donnant un petit air sympathique du fait même qu'il est prit pour cible comme certains ont pu le vivre à l'école dans le passé.
Pour ce qui est du contenu de l'émission, il est pauvre, très pauvre, des sujets, rapides, courts, permettant de zapper de chroniqueurs en chroniqueurs, et basés la plupart du temps sur des images issues d'internet, en effet le principe est simple et peu couteux finalement.
Des vidéos prises à droite et à gauche sur internet quelques commentaires aux champs sémantiques proches de ceux des enfants de maternelle, comme souvent avec l'animateur les blagues sont de l'ordre du pipi caca prout prout, sauf que là ça en devient désolant à cette heure de grande écoute.
Par exemple l'un des reportages était sur la diffusion d'un gaz de flatulence après son expulsion dans l'air, un sujet très scientifique et très précis n'est ce pas...
Le morceau de bravoure de l'émission, le "main event", consiste à accomplir des défis, un pour l'un des spectateurs de l'émission habituellement des choses assez dévalorisantes comme monter un mur de briquettes, nettoyer une voiture avec une combinaison spéciale comportant des chiffons, bref là encore le but est de se moquer des participants si ils n'arrivent à rien, et au final de leur offrir un cadeau.
Mais le vrai défi est chaque jour relevé par l'animateur lui même, basé sur des vidéos trouvées sur internet là aussi, un thème est donné et un défi est mis en scène, bien sur tout est fait pour faire monter une pression totalement fictive et pour faire croire que l'animateur prend des risques alors que la plupart de ces "défis" ne sont rien d'autre que des manières de combler une émission particulièrement vide entre la mise en place de ces fameuses épreuves, les commentaires des animateurs qui nous présente ça comme si Cauet allait finir démembré, étouffé ou je ne sais quoi, et la réalisation du défi à proprement parlé presque 20 à 25% de l'émission sont passé de manière creuse.
La question est combien de temps ce genre d'émission pourra tenir? Malheureusement peut être longtemps car lorsqu'on voit que son émission du jeudi soir malgré ses redites régulières, ses blagues de potaches toujours les même, et le fait qu'on a l'impression de revoir toujours les même choses, et qu'on se rend compte que cette émission semble avoir des spectateurs puisque elle dure depuis des mois et qu'elle n'a toujours pas été annulée et ne semble pas vouloir l'être, on se dit que cette nouvelle émission quotidienne pourrait durer aussi.
Espérons que les effets de répétitions seront plus évident et que le public se lassera de cet humour rase moquette mais vu que l'émission qui termine cette tranche horaire et présentée par Christophe Dechavanne joue sur ce même créneau de l'humour peu fin et parfois à tendance scatologique semble être une réussite au niveau audience, il se peut que cette Cauetidienne le soit aussi.
Pour finir sur mon avis personnel, encore une émission racoleuse à mettre au crédit de la chaine, encore une fois une émission qui conforte ma profonde aversion pour l'animateur, et encore une émission qui au lieu d'être intelligente et intéressante n'est que ramassis propre à flatter les plus basses tendances des spectateurs...


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mardi 22 janvier 2008

Pierre Desproges - Chroniques de la haine ordinaire


L'humoriste a eu de son vivant des moments radiophoniques et télévisuels exceptionnels et son incroyable talent est une source inépuisable d'écrits tirés de ses diverses expériences.
Ces Chroniques de la haine ordinaire sont quelques unes des chroniques extraites d'une émission radiophonique quotidienne qu'il animait sur France Inter, et qui ont marquées l'année 1986, ces chroniques d'ailleurs existent aussi en version audio pour les puristes.

La vie de Pierre Desproges commentée par Pierre Desproges ou comment faire de ses événements les plus insignifiants de notre vie de tous les jours des moments incroyablement exceptionnels et si particuliers.
En effet la verve de l'humoriste ainsi que son humour cynique et terriblement particulier sont chaque fois une arme qui fait mouche et qui provoque souvent le sourire parfois plus.
L'absurdité de certaines situations ou de certaines chroniques sont au niveau de ce que l'humoriste peut faire de mieux...
Concernant le livre en lui même il est une accumulation de plusieurs chroniques une quarantaine, issues de diverses émissions, certaines se suivant d'un point de vue des dates, mais la plupart totalement indépendantes les unes des autres.
La lecture de ce recueil est facilité par le fait que les différentes chroniques ne font guère plus de quelques pages chacune, et que le style si particulier de Desproges est facile à lire en tout cas pour peu qu'on aime ce qu'il a fait, et son genre qui ne sont pas forcément accessibles à tous et agréables à tous.
Concernant le plaisir de la lecture il est proportionnel au fait que l'on aime Pierre Desproges, je ne vous cacherais pas que si vous n'appréciez pas l'humour totalement décalé, les non sens et les délires, il est certain que vous n'apprécierez pas ce recueil.
Pour tous les autres, et surtout pour ceux qui ont aimé l'humoriste de son vivant, c'est une manière de faire perdurer son talent et surtout de redécouvrir une partie de son œuvre peut être inconnue pour ceux qui comme moi étaient trop jeunes lors de leurs diffusions originales.
Un petit livre sympathique qui n'est peut être pas le meilleur de ce qu'il a publié de son vivant ou qui a été publié à titre posthume, mais qu'on prend plaisir à feuilleter et à découvrir à la condition qu'on se laisse prendre au jeu.


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lundi 21 janvier 2008

Les jeux vidéo sauvent des vies

Non ne rigolez pas je vous en prie, cette information n'est pas une blague, d'autant plus que ce n'est pas la première fois que ça arrive, alors est-ce une tendance, peut on y voir une évolution du loisir des jeux vidéos vers une utilisation médicale?
Absolument pas, car ce n'est pas un jeu qui a sauvé des vies, mais c'est plutôt grâce à un jeu que des gens ont pu sauver des vies, parfois même la leur, ce qui n'est pas une tendance, mais qui est du au fait que de plus en plus souvent dans les jeux des situations sont reproduites avec le plus possible de détails et de réalisme, ce qui fait que si quelqu'un se trouve dans cette situation l'expérience acquise pendant le jeu peut être reproduite et s'avérer utile et profitable.

La dernière affaire en date concerne le jeu America's Army, un jeu de tir à la première personne qui vise le réalisme dans les situations et les environnements proposés. Ce jeu gratuit vous propose d'incarner divers spécialités, dont une qui permet de soigner et de traiter les blessés sur le champ de bataille.
Ce profil de "medic", nécessite de passer 4 "classes" dans un centre virtuel du jeu, qui sont basées sur les réelles formations que doivent suivre les militaires Américains, car ce que je ne vous ai pas dit c'est que ce jeu est aussi réaliste parce qu'il a l'appui du gouvernement vu qu'il sert au recrutement de futurs militaires.
L'histoire qui nous occupe justement concerne un certain Paxton Galvanek 28 ans qui témoin d'un accident et basé sur ce que la réalisation de deux classes lui a appris a pu intervenir et traiter les deux victimes employant des techniques apprises dans le jeu qui sont des techniques de la vie réelle et complètement réalistes.
D'ailleurs d'après le forum du jeu ce n'est pas la première fois mais la seconde que l'apprentissage des gestes qui sauvent a réellement sauvé des gens grâce à ce jeu. Si vous voulez lire plus en détails cette histoire je ne saurais trop vous conseiller si vous lisez l'anglais de vous rendre sur cette page.


Mais ce n'est pas la seule fois qu'une vie a été sauvée grâce à un jeu, et la deuxième histoire dont je veux vous entretenir est certes plus ancienne, mais plus saugrenue et plus amusante en même temps.
Concernant l'histoire précédente il est difficile de la mettre en doute, et elle a effectivement eu lieu, l'un des accidentés ayant été sauvé grâce à ce que le jeune homme qui est intervenu a fait à savoir sachant que l'homme avait une hémorragie et perdu quelques doigts dans l'accident, d'avoir fait un point de compression et demandé à cette personne de mettre sa main en hauteur pour diminuer l'afflux sanguin.
Pour cette seconde histoire, même si elle est certainement mignonne, des doutes peuvent être présents, quel qu'en soit le fond, vérité ou pas elle se base là aussi sur un jeu, mais qui est loin d'être réaliste pour le coup, à savoir World Of Warcraft, puisque un jeune norvégien a déclaré avoir utilisé une technique apprise dans le jeu pour sauver sa vie.
En effet un renne visiblement en colère s'en est prit à ce jeune garçon et sa sœur, après avoir éloigné le renne de sa sœur, le jeune garçon s'est jeté au sol et à feint d'être mort, technique qu'il aurait apprise au niveau 30 du jeu, et qui lui aurait sauvé la vie, le renne ayant abandonné ses attaques et s'étant retiré dans la nature.


Pour une fois que les jeux vidéos sont donnés en exemple pour des choses positives au lieu des habituels poncifs selon lesquels les jeux vidéos rendent violent, ou donnent l'exemple de la mort et de la souffrance, pour une fois au contraire, les jeux se sont avérés des exemples ayant permis de sauver des vies.
Espérons que ce ne sera tout de même que des cas exceptionnels puisque l'on imagine aisément que tout ce qui peut avoir lieu dans un jeu n'est pas forcément la réalité et qu'il serait peut être dangereux voir mortel d'appliquer certaines des choses qui y sont représentés.
Mais si le discernement est de la partie, et qu'en effet une situation se trouve être déjà vécue, l'expérience retirée de ces jeux semble pouvoir être une expérience réutilisable dans la vie réelle.
Ce qui tendrait à prouver que l'apprentissage par les jeux vidéos est possible et que peut être l'avenir de l'éducation et de l'enseignement pourrait passer par ce genre de moyens.


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samedi 19 janvier 2008

J-K Rowling - Harry Potter, Tome 7 : Harry Potter et les reliques de la mort


Dernier et ultime volume de la série, toute trace d'innocence a définitivement quitté Harry, il a une mission, il doit la mener à bien et pour ce faire il va devoir affronter de nombreuses et terrible épreuves, recherché par tout le monde il ne sait plus à qui il peut ou ne peut pas faire confiance, le mal se répand toujours et est en passe de prendre le pouvoir.
Harry va devoir affronter ses peurs, ses incertitudes, ses convictions, il va se rendre compte que malgré les apparences parfois il vaut mieux essayer d'approfondir les choses et surtout cette année décisive va faire évoluer de manière irrémédiable ses relations avec les autres, ce que l'école de magie lui a apprit suffira t'il à son succès?
La mort qui rode et qui guette le moment de le tuer sera t'elle au rendez vous? Et que va devenir son ennemi juré, va t'il laisser le sorcier vivre tranquillement, ou bien les événements du sixième vont ils avoir de terribles conséquences?

Il faut le dire, lorsque j'ai fermé le roman, je me suis dit, mince ça y est c'est fini, nous allons devoir nous séparer mon cher Harry, car j'ai lu toute ton histoire, et je ne sais comment l'expliquer mais c'est un véritable déchirement, on se dit qu'on aura plus rien après, plus de chocogrenouilles, plus de stupéfixion, bref, la page est tournée, le monde d'Harry si complexe et si merveilleux va retourner d'où il est né.
Je crois que plus encore que l'histoire et ce qui va arriver à la fin de celui ci, c'est cette réalité que l'histoire se termine qui est la plus dure pour moi, mais ne larmoyons pas sur la fin d'une saga après tout ce n'est pas la première que je lis mais c'est définitivement à l'heure actuelle celle qui a été le plus dur à quitter et à refermer.
Concernant l'histoire, bien entendu comme la fin approche les événements vont se télescoper, bien que le début ne soit pas vraiment ce que j'appellerais de laborieux, il a parfois quelques lenteurs, elles sont essentielles pour la mise en place de certains événements et surtout pour les relations entre les personnages, mais pourtant l'impatience d'approcher du dénouement les rends légèrement énervantes si je puis dire. Uniquement parce qu'on aimerait que l'histoire évolue plus vite et que les choses avancent mais sans vous tuer le suspens elles sont aussi là justement pour garder le lecteur en attente, pour entretenir ce suspens.
Au niveau de l'écriture comme les six premiers volumes c'est du tout bon, il n'y a rien à en dire de spécial, ce qui compte est surtout dans la question "Est ce que ce roman répond véritablement à toutes les questions que je me pose sur la saga?" Oui sans hésitation, vous saurez tout, et promis vous aurez toutes les réponses aux questions que vous vous êtes posées tout au long des six romans.
Surtout depuis les questions majeures soulevées depuis le cinquième et sixième volet et le début de la guerre qui va trouver dans ce volume son apogée et vous vous en doutez certainement son apothéose et sa fin.
L'auteur réutilise tous les ingrédients qu'elle a créé depuis le début de la saga, elle fait virevolter les gens, les événements, les lieux dans un ballet qui comme pour les autres va vous prendre au corps et ne vous lâchera qu'une fois la dernière page tournée et le livre refermé.
La maturité de ce monde magique est faite, il serait d'ailleurs je pense dommage de ne pas le réutiliser et j'espère sincèrement qu'elle fera ce qu'elle laisse entendre à savoir un autre roman utilisant cet univers et pourquoi pas certains de ces personnages dans une nouvelle histoire indépendante du sorcier qui nous a accompagné pendant toutes ces pages et pour certains toutes ces années.
Pour ma part aucune déception quand à ce dernier roman, il clôt l'histoire comme l'auteur a pu la commencer, j'imagerais que l'on a l'impression de refermer la couverture d'un très vieux grimoire poussiéreux qui nous a donné bien du plaisir pendant ces nombreuses heures de lecture et de partage.
Merci J-K Rowling, merci et à très bientôt!


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Le clavier qui vous ressemble

Après Optimus Prime cet été dans les Transformers c'est désormais un autre Optimus qui occupe les esprits, enfin surtout les esprits des geeks en tout genre et autre aficionados de matériel rare et cher.
Il s'agit de l'Optimus Tactus, attention toutefois ce clavier n'est pour le moment qu'un concept, qu'une idée de ce que pourrait être le prochain clavier d'une société qui a déjà développé plusieurs autres appareils qui sont en vente et qui sont à la fois surprenant, révolutionnaire et très chers...

Art.Lebedev Studio du nom de son designer principal Artemy Lebedev est une société spécialisée dans le design à destination des professionnels plus particulièrement, société russe basée à Moscou elle avait en effet défrayé la chronique il y a quelques mois en arrière avec un clavier sur lequel les touches sont remplacées par des petits écrans permettant d'afficher ce que l'on désire sur ceux ci, allant des lettres de divers alphabets jusqu'à des icones de logiciels.
Ce concept se nommait "Optimus Maximus", et il n'est pas resté au stade de concept, car en effet la société le commercialise et même si il n'est pas encore officiellement disponible il peut être précommandé pour la modique somme de 371.40€, certes cela peut paraitre excessif mais jugez plutôt un clavier ou chaque touche est un écran Oled de 48*48 pixels permettant d'en faire complètement ce que l'on désire, et de le configurer et personnaliser véritablement et complètement, il n'y a pas d'équivalent en terme de produit.
C'est sur que même à ce prix là, ils auront des clients et plus qu'on ne le croit je pense, et peut être que si le nombre de clients augmente, alors le prix de ce superbe clavier diminuera...


Toujours est il que nous ne sommes pas là pour parler de l'Optimus Maximus, qui a déjà une existence réelle, mais de l'Optimus Tactus, nouvelle folie de cette société, qui ne verra probablement pas le jour avant quelques mois voir quelques années, si le produit voit le jour, et qui est peut être la future révolution de nos si chers mais si anciens claviers...
En effet l'Optimus Tactus est un clavier plat, sans touches, qui est en fait un écran tactile géant, sur lequel on peut programmer n'importe quelle surface pour faire n'importe quelle action, par exemple pour se comporter comme une touche de clavier voir même de se servir de cet écran tactile pour interagir avec autre chose, l'une des idées avancée sur la page du produit concerne la diffusion et le contrôle de vidéos directement sur le clavier, mais on peut facilement imaginer toutes sortes d'utilisations de cette surface tactile pour accomplir de nombreuses actions.
Comme indiqué sur la page de ce produit, l'un de ses avantages, c'est en effet qu'il peut être utilisé avec toute sorte d'écrans tactiles, des plus petits au plus grand, ce qui pourrait représenter une sacré avancée dans l'interface utilisateur d'un produit.
Les plus à jour techniquement remarqueront la similitude dans le concept avec le téléphone de chez Apple et d'autres appareils ou recherches que je vous ai déjà présenté, et qui semblent converger vers ces systèmes de contrôle tactile, à la fois contrôleur et écran.
Bien entendu ne cherchez pas à vous procurer ce petit bijou à moins de vous appeler Crésus, et ce pour deux raisons, le prix lorsqu'on voit à quel prix seront facturés les Optimus Maximus qui utilise une technologie innovante mais surement moins chère à produire, et le fait de rendre réel un concept plausible et intéressant par une solution technique réelle.


En attendant vous pouvez aller sur la boutique de la société qui présente toutes les réalisations et les produits qui sont commercialisés, et peut être n'est il pas impossible que des fabricants plus classiques de périphériques d'entrées comme Logitech ou Microsoft, s'inspire un peu des produits de cette société avec pourquoi pas des prix plus compétitifs et plus accessibles, puisque il faut le reconnaitre dans le prix du clavier actuellement en précommande il y a aussi le design qui doit représenter une part non négligeable.


Pour en savoir plus voici quelques liens.
Le site officiel d'Art.Lebedev Studio.
La présentation des produits Optimus.
Enfin la page de l'Optimus Maximus.
Et surtout celle de l'Optimus Tactus.


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jeudi 17 janvier 2008

Chronique d'une mort annoncée

Ca y est depuis le premier janvier il est totalement interdit de fumer dans les lieux publics y compris dans ceux qui avaient obtenus des dérogations pour continuer à proposer à leurs clients des espaces fumeurs, désormais un fumeur se doit de se rendre à l'extérieur ou d'être parqué dans des fumoirs clos d'où il ne peut s'enfuir que la cigarette éteinte.
Alors comme chaque fois qu'une loi vise à mettre en place une interdiction, quelle qu'elle soit, une levée de bouclier a eu lieu de la part des fumeurs en premier lieu, puis de ceux qui profitent de ces mêmes fumeurs pour faire tourner leurs commerces, hurlant à qui mieux mieux à la spoliation de leur liberté individuelle et de leurs droits de faire ce qu'ils veulent comme ils veulent avec ce qu'ils veulent.

Je vais être très subjectif sur ce sujet mais ancien fumeur repenti, je suis passé d'un paquet de cigarettes journalier pendant dix ans à rien du tout depuis presque quatre ans si je ne m'abuse, j'ai un certain recul sur ma propre consommation de cigarettes à l'époque et surtout j'ai eu le temps depuis de me rendre compte de certaines choses dont on a du mal à se rendre compte lorsque l'on fume et qu'on est intoxiqué par ce produit terriblement addictif.
Pour commencer permettez que je vous donne mon avis, j'argumenterai après si tant est que mon verbiage puisse être qualifié d'argumentation, je suis entièrement pour cette interdiction et ce pour diverses raisons que je m'en vais vous exposer de manière désordonnée.


La cigarette tue ça tout le monde le sait, et le fumeur plus que les autres, mais je crois que c'est l'un des derniers produits en vente libre qui tue aussi ceux qui entourent celui qui se donne lentement la mort. Je ne crois pas à part les grenades et autres armes diverses que l'on puisse se procurer un produit que l'on consomme soit même et dont les autres subissent les terribles méfaits.
Ce qui est plus problématique c'est qu'avec le recul, certes le fumeur sait qu'il se tue, mais c'est abstrait, c'est hypothétique, c'est plus tard, alors les autres autour, c'est carrément du domaine du surréaliste, si moi fumeur je ne développe pas de maladie parce que je fume depuis xx années, pourquoi mes enfants ou mes petits neveux que je vois une fois l'an auraient ils des problèmes parce que je fume une cigarette de temps en temps sous leur nez?
Et là je fais du démago en prenant les enfants parce que ça fait toujours pleurer dans les chaumières et que bizarrement ça fait plus réagir les fumeurs eux même que leurs collègues de boulot, voisins, ou amis...
J'ai vu par ci ou par là des fumeurs qui râlaient parce que désormais ils ne pourront plus fumer dans les restaurants ni dans les bars, et que pour s'adonner à leur vice ils devront sortir hors de l'établissement soit faire quelques mètres pour fumer en plein air, avant de retourner dans le lieu où ils se trouvent. Certains demandant que l'on laisse certains bars fumeurs, ou qu'on leur accorde des droits spécifiques et payants pourquoi pas afin d'avoir le droit de tenir ce genre d'établissements.
Je ne referais pas ici des débats stériles, mais force est de constater que pour assurer son petit confort le fumeur ne se préoccupe pas de la santé de ceux qui l'accueille, en effet comment faire abstraction du personnel, qui parfois (souvent même) n'a pas le choix de son emploi, et qui se retrouve dans ces établissements à fumer passivement des quantités ahurissantes de fumée de cigarette?


Par exemple combien de fumeurs dans un restaurant avant cette loi faisait le tour des tables qui l'entourait avant de s'allumer une cigarette? Parfois estimant que les zones fumeurs ou non fumeurs suffisaient pour déterminer que ses voisins n'étaient pas gênés, sans même se poser la question du remplissage du lieu?
Moi le premier je suis le parfait exemple de tout ce que j'énonce ici, je n'ai jamais prêté attention plus loin que ma propre table, ce qui est déjà pas mal me direz vous, certains ne s'en préoccupant pas non plus, et je n'ai jamais prêté aucune attention au personnel, estimant surement qu'ils faisaient parti des meubles au même titre que les tables ou les chaises, ce constat est sans concession mais je suis réaliste avec moi même, je ne vois pas pourquoi se donner de grands airs et jurer que si si je suis le plus respectueux des fumeurs de la terre...


Et puis concrètement si on regarde la loi qu’apporte-t-elle de nouveau? Le fait de faire en sorte que les fumeurs puissent continuer de fumer mais dans un endroit ou leur propre fumée ne fera plus de dégâts à personne d'autre et ne sera plus une nuisance pour personne? Parce qu'en plus d'être horriblement mauvaise, la cigarette pue, et le fumeur ne s'en rend souvent pas compte.
Je me rappelle quand je revenais de boite j'étais agressé par l'odeur de cigarette sur mes fringues et le lendemain je pensais que tout allait bien après une bonne douche et une bonne lessive.
Permettez moi de vous le dire amis fumeurs, c'est totalement faux, en effet j'avais des fringues dans des housses que je n'ouvre que rarement, fringues propres bien entendu, et bien lorsque je les ai ouvert plusieurs mois après avoir arrêté la cigarette je peux vous assurer avoir été écœuré et halluciné par l'odeur horrible que dégageait ces habits, l'odeur du tabac froid que l'on ne sent plus par habitude, et qui s'avère être une infection je vous l'assure...
Et que dire de l'haleine du fumeur à mi chemin entre celle du chacal venant de se délecter d'une charogne et celle du baleineau ayant un poisson mort coincé au fond de la gorge ;)


Bon revenons à nos moutons, je ne suis pas contre le fait que certains fument, après tout ils sont adultes, comme certains le disent il faut bien mourir de quelque chose, mais je ne veux pas mourir moi aussi par leur faute, il y a déjà tellement de dangers dans nos vies quotidiennes, tellement de produits nocifs que si je peux m'éviter la cigarette je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.
Et puis en regardant un peu ce qui se passe dans les pays qui ont déjà appliqués ce genre de loi on observe que les consommateurs de tabac ne sont plus aussi mécontents qu'au début et que leurs habitudes de consommation ont évoluées, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas le cas par chez nous après tout nous n'en sommes qu'au début de cette interdiction, il faut juste attendre que passe la passion qui anime ce débat pour que lentement les choses évoluent et que fumeurs et non fumeurs se remettent à partager des lieux en commun dans une ambiance saine pour tous.


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mercredi 16 janvier 2008

La malédiction de Nishram - Episode 13

Sauvagerie citadine


Après plusieurs heures de marche qui ressemblèrent à des minutes pour les deux nouveaux compagnons, ils arrivèrent en vu d’un petit hameau, qui ne devait son nom de village qu’à quelques maisons réunies en un même lieu ainsi qu’une auberge et quelques bâtiments divers.


- Voilà notre destination. Lui annonça Gerrit
- C’est assez glauque n’est ce pas ? Ne préfères tu pas que nous chevauchions un peu vers une vrai cité ?
- Et pourquoi irions nous dans une grande cité, ici c’est parfait pour boire et oublier ne crois tu pas ?
- Nous ne trouverons jamais de travail par ici, et je crois qu’il n’y a aucun autre moyen d’oublier ce que tu as vécu, crois moi, je suis bien placée pour t’en parler tu le sais désormais, c’est grâce à cela que j’ai pu me reconstruire après la tuerie de ma famille.
Quelques petites missions et tu n’y penseras plus, et puis rien ne nous empêcheras de trouver une taverne accueillante pour boire quelques chopes.
- Tu as toujours réponse à tout n’est ce pas ? Alors monte derrière moi et continuons notre route.

Gerrit fit grimper la jeune guerrière derrière lui et traversa le village sans un regard pour ses habitants visant un point derrière les collines d’où s’élevaient des volutes de fumées nombreuses indiquant une agglomération de taille plus importante.
Ils arrivèrent aux pieds de la muraille au moment ou le soleil déclinant commençait à s’enfoncer derrière l’horizon, les portes encore ouvertes en cette heure avancée de la journée leur permit de rentrer dans un lieu où la vie grouillait, restant sur le cheval par commodité ils suivirent le flot d’autochtones à pieds dans ce qui semblait une artère de la ville, s’approchant d’un espace exempt de maisons sur lequel de nombreux étals de marchands ambulants étaient installés. Les vendeurs ameutaient les clients par la force de leur voix cherchant à convaincre les passants que les produits qu’ils vendaient étaient les meilleurs au meilleur prix possible, chaque vendeur cherchant à faire mieux que son voisin.


Gerrit repéra ce qui ressemblait à une taverne de l’autre côté de la place, il y dirigea sa monture et fit descendre Alizia, puis ensemble ils entrèrent dans la grande salle commune. La pièce particulièrement sombre était pourtant éclairée par des nombreuses sources lumineuses, la cheminée tout d’abord où un feu imposant remplissait la pièce d’une lueur orangée, ainsi que d’une douce chaleur qui n’était pas désagréable à cette heure de la journée. Le reste de la lumière était en grande partie du à des bougies réparties dans de nombreux bougeoirs sur les murs, les tables, dans des lustres métalliques pendus au plafond. Si la taverne semblait si sombre c’était en grande partie à cause du bois sombre qui habillait les murs et qui absorbait la lumière aussi surement qu’un sort de ténèbres l’aurait fait. Il était difficile de savoir si le bois était naturellement sombre ou si des tonnes de suie issue de l’âtre pouvaient être responsables de cette teinte si particulière.
La décoration particulièrement sommaire se résumait à quelques affiches la plupart déchirées en partie ou entièrement, certaines proposant du travail, d’autres montrant des avis de recherche, seul deux têtes de sanglier de chaque côté de la cheminée représentait le mobilier accroché aux murs.
La foule de clients était particulièrement hétérogène, de nombreux voyageurs ou commerçants semblaient prendre un verre ici, soit pour finir de conclure une affaire, soit en attendant de reprendre leur route le lendemain évitant ainsi les risques d’un voyage de nuit. Seule une table vers le fond de la pièce dans un coin particulièrement sombre attira l’attention de Gerrit, en effet tous les occupants de celle ci portaient des capuches et des gants cachant totalement leur peau et prenant soin de ne pas se tourner vers les autres clients.
Au début Gerrit pensa à une maladie quelconque mais finit par penser qu’ils étaient surement d’une confrérie qu’il ne connaissait pas, peut être était ce des pèlerins qui ne devaient pas parler avec des étrangers, pensant que ces gens devaient être silencieux et surement discret il attira Alizia vers eux et choisi une table située tout juste à côté de la leur. Les allées et venues des clients dans la taverne se firent lentement plus calmes, la nuit était tombée et pourtant la salle commune n’avait pas désemplie, les clients avaient troqués les boissons contre des mets plus copieux et surtout chauds.


- Et maintenant demanda Alizia, où allons nous postuler demain, tu as une idée ? As-tu déjà fait partie d’un groupe d’aventuriers ou de mercenaires ?
- En fait jamais pour être honnête, je n’ai fait qu’une carrière dans cette armée qui nous a trahi, mais je n’ai jamais voyagé de moi même, ni ne me suis attaché à d’autres personnes à part ceux qui combattaient à mes côtés et dont nombreux sont ceux à être morts sur ce champ de bataille.
- Bon alors je vais prendre les choses en main, j’imagine qu’il y a quelque chose comme un hôtel de ville ici, il suffira que j’aille y faire un tour demain peut être que les autorités du coin ont des missions à proposer à des aventuriers motivés lui dit elle dans un sourire. Par contre j’irais moi, avec ta mauvaise cicatrice qui n’est pas encore guérie je dois t’avouer que tu risques de faire peur à nos futurs employés.
- j’essayerai de trouver un herboriste ou un mage demain pour tenter d’arranger cette horreur.


La soirée avançait et les gens terminaient leur repas tranquillement commandant quelques chopines afin de faire durer la soirée dans l’ambiance enfumée et feutrée de la taverne. Lorsque Gerrit remarqua que l’un des hommes encapuchonné se levait et que son capuchon était rejeté en arrière dévoilant son visage porcin et ses traits verts dans lequel Gerrit ne pouvait que reconnaître un orque. En se levant et dégainant son arme il observa du coin des yeux que plusieurs autres personnes s’étaient levées dans la taverne, mais contrairement à lui elle ne semblait pas avoir remarquées l’orque, mais au contraire elles semblaient menaçantes envers les autres clients. Des tourbillons de lumière et d’étincelles grises argentées voletèrent autour des hommes qui venaient de se lever et une lumière enveloppante remonta de leurs pieds jusqu’à leurs têtes, la limite de celle ci laissant apparaître à mesure ce que le sort de dissimulation avait caché et révélant que chacun d’entre eux n’était rien d’autre qu’un orque en arme et prêt à en découdre.
Gerrit surpris l’arme au clair ne savait que faire, les adversaires étaient trop nombreux et la taverne pleine encore de clients lorsque l’orque situé derrière Alizia se mit à parler.


- Mesdames et messieurs, ne tentez rien, n’essayez pas d’être courageux ou ça sera la dernière action que vous entreprendrez de votre vivant. Nous n’allons pas vous tuer, ni même vous blesser, nous ne désirons que vos bourses rondelettes et vos objets précieux à cette intention veuillez noter que mon ami ici présent.


A ces mots un Orque un peu plus trapu que le précédent se leva de table et fit glisser sa capuche, sa peau scarifiée et tatouée le rendait encore plus hideux et terrifiant que ses congénères, ses oreilles étaient déformées par toutes sortes d’anneaux et de boucles en or où pendaient diverses choses dont des os, des morceaux non identifiés de matière vivante, plumes et autres objets. Il s’appuyait sur un bâton massif entièrement taillé et brulé par endroit sur lequel de nombreuses petites piques avaient été creusées et sur lesquelles pendaient des pochons fait de tissus ou de matières ressemblant à du cuir mais étrangement similaire à de la peau.
Il leva une main et tout en grognant des paroles gutturales incompréhensible l’ouvrit et une poussière dorée fine s’en échappa, semblant emportée par un vent invisible elle partit se déposer sur de nombreux objets que portaient les clients de la taverne, ainsi que sur un bracelet en or que portait Alizia. Gerrit qui se méfiait des objets magiques n’en avait aucun sur lui mais son épée magnifiquement travaillée et issue d’un des meilleurs forgerons elfe encore vivant n’ayant pas reçu de poudre il en déduit qu’elle ne venait pas sur les objets de grande valeur monétaire, son épée coutant probablement bien plus que la plupart des objets magiques présent dans la salle.
Alizia chercha à cacher l’halo lumineux qui entourait son bracelet mais c’était peine perdu, même sous une pièce de tissus il ne cessait de briller apparaissant en surimpression sur le tissus qui devait le cacher.
Gerrit observait la pièce, mais les nombreux voyageurs n’avaient guère l’air d’aventuriers ou d’expert dans le maniement des armes ou des sorts, il savait qu’il n’aurait pas beaucoup de temps pour agir et que ce qu’il allait faire tenait plus du suicide qu’autre chose, mais il refusait de laisser ces monstres piller cette taverne sous son nez, pas après ce qu’ils avaient fait subir à ses hommes peu de temps avant. Si la situation n’était pas aussi dramatique et désespérée il aurait bien souri en voyant que la poudre faisait briller certaines parties incongrues des clients de la taverne, soit qu’ils avaient cachés des objets à ces endroits soit qu’ils les portaient peut être comme bijoux de corps.
Gerrit fit mine de se rassoir attrapant dans un mouvement ample de sa cape de voyage divers couverts présents sur la table, Alizia ne manqua pas de remarquer ce qu’il préparait et il vit sa main passer sous la table et il sut qu’elle venait de dégager la lanière de cuir qui maintenait les couteaux de lancer. Il posa sa main couverte de cicatrices sur la table et les doigts bien visible pour Alizia entama un décompte pendant que l’orque reprenait la parole.


- Mes amis ici présent, vont commencer la collecte, n’essayez pas de nous cacher quoi que ce soit, et si mes amis veulent l’un ou l’autre de vos possessions car ils estiment qu’elles ont une valeur je vous prierais de gargglllgellllee le son s’étouffa en un gargouillis immonde alors qu’il touchait de ses mains tremblantes le couteau qui venait de s’enfoncer profondément dans sa gorge faisant des dégâts irréparables et l’étouffant lentement.


En quelques instants les orques les plus proche d’eux s’étaient effondrés, et seul restait encore debout le shaman qui secouant son bâton dans un bruit d’entrechoquement, chantait des paroles dans sa langue des cercles de lumières de couleurs vives se créant autour de lui et l’enfermant dans une espèce d’espace hors de portée des attaques classiques.
Gerrit prit appui sur le banc sur lequel il était assis et se lança en l’air en direction de deux orques surpris qui n’avaient pas encore réagit tenant à la main des grandes poches de cuir censés contenir ce que les voyageurs devaient leur donner. Dégainant son épée durant son court trajet en l’air d’un mouvement rapide et précis il décapita le premier des deux orques ramenant dans un arc de cercle serré la lame afin de l’enfoncer dans les côtes du second et rentrant dans ses chairs puissamment jusqu’à atteindre visiblement des organes vitaux puisque l’orque le regarda quelques secondes les yeux vitreux pendant que son cœur touché finissait de se vider dans sa cage thoracique et que son corps lourds pesait sur l’arme.


Alizia elle avait deux poignards en main et partit en courant en direction d’un des groupes d’orques. Les derniers orques vivant, sidérés par la rapidité d’action des deux humains, ne savaient que faire et leur chef à genoux devant sa table ne leur était plus d’aucune utilité pour leur donner des ordres.


Le shaman penché sur lui était en train de retirer le couteau qui était profondément enfoncé dans sa gorge, et détacha une des bourses de son bâton pour en sortir une bouillie verte foncée qu’il appliqua sur la plaie sanguinolente de son chef, la bouillie au contact de la plaie se mit à fondre comme de la graisse au dessus du feu, et la plaie sembla se refermer miraculeusement pendant que l’orque avalait goulument quelques bouffées d’air afin de réoxygéner son corps qui était bien mal en point.


Gerrit avait retiré son épée du corps de l’orque et s’était positionné dos au mur attendant les divers groupes restant dans une position d’attente et de combat.


Un homme assis dans un coin sombre de la salle s’était levé, d’un âge avancé il semblait peiner à se tenir appuyé sur son bâton, les orques jetèrent un œil mais ne jugeant pas dangereux ce vénérable ancêtre se retournèrent vers Gerrit et Alizia.
Il semblait sénile et marmonnait dans sa barbe jusqu’à ce que d’une de ses mains il pointe plusieurs groupes d’orques avec ses doigts, et que de ceux ci semblèrent partir des projectiles enflammés qui s’enfoncèrent profondément dans les chairs des orques qui se mirent à hurler alors que le feu magique les rongeaient de l’intérieur, le seul qui avait vu le point de départ des projectiles était Gerrit qui face à la salle pouvait observer attentivement tous les convives.


En à peine quelques minutes de la vingtaine d’orques en armes du départ il n’en restait plus que la moitié et Gerrit dans un rictus qui sembla arrêter momentanément ses assaillants.


Alizia évita un coup de poing de l’orque qui se situait à sa droite en se penchant en avant le poignard qu’elle tenait dans sa main droite tailladant l’avant bras de l’orque et probablement quelques tendons, elle fit pivoter son torse et d’un violent coup de son dos sur l’orque qu’elle venait de blesser elle se plaça hors de portée de l’épée courte que l’autre adversaire avait essayé de lui passer au travers du corps.
Prenant appui de ses omoplates sur le guerrier derrière elle se retrouva en un mouvement presque félin derrière celui qui tenait l’épée courte et lui enfonça ses deux poignards au niveau des épaules tranchant au niveau des muscles et des articulations afin de le rendre inoffensif, et le bruit de l’épée tombant sur le sol lorsque sa main ne fut plus capable de tenir son poids indiqua à la jeune femme que son geste avait été une réussite. Le deuxième orque sur lequel elle avait pris appui n’avait pas encore repris son équilibre qu’elle avait ramassé l’épée courte et ce n’est que lorsqu’il se mit en garde face à elle prêt à lui asséner un nouveau coup qu’elle lui planta l’épée dans l’abdomen utilisant son propre poids pour appuyer sur la garde afin de faire pénétrer l’arme le plus profondément possible dans les chairs du monstre.


Gerrit se retrouvait face à 4 adversaires, deux d’entre eux avait des épées courtes de mauvaise qualité, l’avant dernier avait ce qui ressemblait à un marteau de guerre et le dernier était à main nue.
Il attendit que les orques l’attaquent sachant qu’ils ne pourraient pas le faire à plus de deux à la fois vu l’étroitesse entre les tables de la taverne.
Le premier à s’avancer ne put le faire que tout seul au vu de son corps massif et particulièrement musculeux, il portait une masse incrustée de gemmes qui lorsqu’il la souleva se mit à briller et semblait étrangement légère et maniable entre ses mains vertes gigantesques. Gerrit fut surpris de la vitesse et de l’agilité avec lesquelles l’orque abattit la masse et il ne dut sa vie sauve qu’à un réflexe qui le fit se projeter sur la table de droite roulant par dessus et se retrouvant dans la travée suivante. Mais au moment ou il relevait la tête l’orque était déjà en train de resoulever sa masse s’apprêtant à la lui abattre dessus une nouvelle fois, sachant qu’il ne pourrait pas éviter éternellement le contact il offrit le flanc gauche à son adversaire en tentant de se protéger le plus possible et en se tournant et préparant son épée bâtarde sur sa droite, mais la masse qui le heurté violemment lui tira un cri de douleur alors qu’il sentait en lui des bruits sourds indiquant que probablement le choc avait cassé quelques os. Il ramena l’épée bâtarde avec toute la force dont il pouvait disposer tentant de faire fi de la douleur qui le ravageait à chaque mouvement et dans un arc de cercle remontant son épée par dessous les bras de son adversaire il le frappa au niveau des coudes broyant et tranchant dans les muscles et éclaboussant de sang le mur où quelques secondes plus tôt il se tenait. Mais l’orque ne lâcha pas le marteau pour autant et Gerrit vit dans son angle de vision que l’un des porteurs d’épée s’était approché sur le côté et qu’il serrait bientôt suffisamment prêt pour l’attaquer. Et le marteau était à nouveau dans les airs et au moment où l’orque allait l’abattre une troisième fois il venait de se jeter en avant sur l’orque à l’épée et d’une poigne de fer il l’attrapa au cou et l’attira près de lui sous la trajectoire de la masse qui heurta son crane avec une telle violence que le sang et la matière grise se répandirent sur la table et le sol de la taverne l’un des yeux de l’orque étant sorti de son orbite pendait par les nerfs optiques alors que le corps de l’orque mort sur le coup s’affaissait aux pieds de Gerrit.
Il se mit hors de portée du marteau face à l’orque désarmé et au dernier porteur d’une épée.


Le vieil homme auquel les orques ne faisait toujours pas attention psalmodia quelques mots inintelligibles appuyé sur son bâton d’une main, de l’autre dessinant dans les airs des cercles autour des deux derniers orques prêt au combat qui se rapprochaient d’Alizia, et lorsqu’il eu encerclé les orques chacun cinq fois dans les airs, des flammes bleues les entourèrent et les cris des deux peaux vertes indiquèrent que ses flammes bien réelles étaient en train d’attaquer leurs chairs et de les consumer rapidement.


Alors que le porteur du marteau essayait de passer par dessus la table afin de prendre Gerrit à revers celui ci venait d’un coup d’épaule d’envoyer quelques mètres plus loin l’orque désarmé, parant le coup d’épée du second, et d’un coup de la garde de son arme il parvint à briser la lame de très mauvaise qualité de son adversaire. L’orque qui avait été repoussé prenait son élan en se rapprochant les bras écartés pour attraper Gerrit au corps et le repousser contre le mur en direction de son compagnon au marteau. Gerrit prit appui sur le banc de droite et dans un saut agile pour son corps et son poids sauta par dessus l’orque qui prit dans son élan se heurta au torse massif du porteur du marteau. Lorsqu’il ratterit au sol Gerrit donna un violent coup de la pomme de son épée sur la tempe de l’orque à l’épée cassée, et le crac qu’il entendit lui fit comprendre que la boite crânienne de son adversaire venait de céder sous la violence du coup, il s’affaissa le cerveau touché par des éclats d’os.
Pendant que les deux orques restant se dépêtraient l’un de l’autre Gerrit se repositionna face à eux, l’épée levée et prête à frapper.
Le gros repoussa son compagnon et le rejeta en arrière ou il virevolta par dessus la table et s’écrasa dans la travée suivante se brisant la nuque en faisant une mauvaise réception.
Il avançait maintenant décidé en direction de Gerrit et celui ci remarqua dans ses yeux la lueur qu’il connaissait par ce que ses compagnons lui en avait expliqué, et il comprenait comment cet orque n’avait pas lâché son arme et qu’avec tout le sang perdu il n’était pas encore mort ou suffisamment faible pour arrêter le combat.
Gerrit savait que peu de choses pouvaient finir le combat et qu’il allait devoir se montrer plus agile que son adversaire. L’orque le marteau au dessus de la tête le fit tournoyer afin de l’envoyer de flanc dans le visage de Gerrit, il se baissa à temps et entendit siffler le marteau au dessus de sa tête, il entrevit une solution et par en dessous il se releva l’épée sous le visage de l’orque s’enfonçant sous la mâchoire et traversant entièrement le crane de celui ci l’épée rentrant jusqu’à la garde Gerrit se retrouvant entre les bras de l’orque. Celui ci ne sembla pas remarquer l’épée qui lui transperçait complètement la tête et il lâcha son marteau pour attraper Gerrit par les épaules qu’il commença à presser de toute la force de son imposante musculature.
Voyant Gerrit dans une bien mauvaise passe, le vieil homme tendit l’index et le majeur joint en direction de l’orque et incanta « Extingua-flamis-berseka » ce qui figea l’orque alors que la rage qui l’habitait l’abandonnait lentement et que son corps sombrait dans la mort que celle ci empêchait par les torrents que cette rage faisait couler dans ses veines. Ses mains puissantes devinrent molles et il relâcha Gerrit qui n’eu que le temps de se reculer prestement pendant que son corps s’affaissait en avant.
Alors que s’aidant de son talon il retirait son épée du crane du monstre, Alizia vint le rejoindre remerciant le vieil homme qui s’était rassis et qui à grand bruit finissait un potage aux légumes.
Le shaman et l’orque qui avait prit la parole s’étant volatilisés pendant la bataille, Gerrit s’assit à une table fatigué et son corps meurtris se remettant à le faire souffrir à mesure que l’adrénaline refluait de son corps.



Gerrit secoua la tête, éperonnant son cheval en direction des éclaireurs et mettant le plus de distance possible avec l’équipage afin que personne ne puisse voir les larmes qui coulaient sur ses joues au souvenir de cette période si lointaine et pourtant si vivace.


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