jeudi 7 février 2008

L'obésité chez les jeunes enfants

On le savait depuis la campagne qui affiche sur les publicités de la plupart des produits alimentaires des messages à destination des consommateurs, c'est l'heure de la chasse au gras, au salé, et au sucré, il faut manger bien manger mieux, et il faut limiter ses apports de produits mauvais.
Il n'empêche qu'avertissements ou pas certaines chaines dont la première pour ne pas la nommer n'avaient pas réduit le nombre des publicités pour les sucreries et autres cochoncetés durant leurs programmes pour les enfants, et ce n'est pas les avertissements animés en début et fin des plages de publicité qui change quoi que ce soit à l'affaire.


D'ailleurs de nombreuses associations n'ont jamais laissé tomber le combat afin de réduire au maximum les tentations faites aux enfants, dont on sait les services marketing friands pour leur facile manipulation et leur taux élevé d'influence sur les achats de leurs parents, surtout lorsqu'il s'agit de biscuits, bonbons ou autre.
Pour l'instant la mesure n'est qu'incitative et table sur la responsabilité et le professionnalisme des acteurs qui sont visés, mais elle pourrait devenir législative si elle n'est pas suivi des faits, et elle consisterait tout simplement à supprimer certaines publicités alimentaires des programmes jeunesse, ainsi que de retirer les sucreries et autres produits du même genre aux caisses des magasins.
Ca va dans le bon sens puisque ça vise à éloigner la tentation des jeunes enfants en ne les exposant pas directement à des produits qu'ils voudraient ensuite acheter suite à cette mise en avant.


En même temps comment donner à manger plus sainement à des enfants quand la plupart des produits de consommation courante se trouve à des prix de plus en plus élevé, avez vous récemment regardé le prix des fruits et des légumes? Une étude indiquait que pour une personne seule afin de subvenir au désormais fameux "5 fruits et légumes par jour" il fallait un budget de 185€...
Attention uniquement pour ces produits frais, ça n'inclut nullement les autres types de produits comme la viande par exemple, et que dire du temps nécessaire à la préparation de repas avec ces produits, ce temps aussi a un coût qui n'est pas je crois dans le total de l'étude.
Et quand en plus les enfants sont souvent difficiles pour manger des fruits et des légumes on en vient presque à un réel parcours du combattant pour leur faire avaler quoi que ce soit.


Peut être avons nous perdus le gout du gout nous même, et il nous est d'autant plus difficile ensuite de le transmettre à nos enfants, en tout cas toutes les campagnes ne changeront rien tant que les enfants seront ensuite à la maison livrés à eux même, ou adeptes des plats tout prêt et des diverses sucreries.
D'ailleurs mais c'est indépendant, peut être faudrait il que les cantines accueillent plus largement les enfants et pour des montants plus raisonnable, il n'est pas nécessaire d'en arriver à la gratuité mais peut être que certains producteurs locaux pourraient faire des accords spéciaux avec les municipalités, et vendre leurs produits légèrement plus cher que ne leur paye les grandes surfaces tout en permettant aux cantines ensuite d'offrir des repas équilibrés et bons pour un prix réduit et intéressant.
Bref la bataille contre l'obésité ne se fera pas uniquement en empêchant la publicité et le marketing de sévir, elle passe aussi par le manger mieux et pour ça de nombreuses choses sont encore à faire mais ne boudons pas notre plaisir, si les enfants ne sont plus harcelés par certaines publicités de produits alimentaires peut être n'auront ils plus la tentation de manger ces produits avant d'autres meilleurs pour eux.


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