Elles viennent lentement sur le bord
Lécher de leur salive humide
Sans répit encore et encore
Les corps des étranges sylphides
Caressant dans leur mouvement
La peau légère qui se recouvre
De frissons lents et pénétrants
Alors que leurs portes s'entrouvrent
Des baisers salés sans répit
Allant et venant en cadence
Dans un mouvement infini
Apogée comme une délivrance
Se faisant par moment mordantes
Déclenchant des cris de surprise
Laissant leurs victimes souriantes
Couverte de leur écume exquise
Elles deviennent parfois sauvages
Comme furies hurlant la vie
S'engouffrant à chaque passage
Avec de plus en plus d'envie
Quand le calme enfin les apaise
Mollement elles viennent mourir
Reposant enfin à leur aise
Comme saturée de plaisir
Leur écume comme une dentelle
Vient couvrir leurs crêtes bleutées
Qui sous le soleil étincelle
Les vagues sont d'une telle beauté
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