samedi 12 mai 2012

Ecrits vains

Quand je pense littérature
Je vois de grandes aventures
Des histoires qui m'ont inspiré
Des mondes où je fus aspiré

Grâce aux auteurs qui ont permis
Des heures de voyage en esprit
Et dont on oublie bien souvent
Qu'ils envoutent nos sentiments

Les mots qui décrivent un corps
On sent la plume glisser vers l'aine
Au bas du dos dans le rein beau
Là où se lovent les trésors

Viennent les descriptions exotiques
Et l'on se dit c'est beau de l'air
Sous lequel s'étale un pré vert
Quand les nuages voguent faméliques

Ils enrichissent notre essence
S'entortillant ils sont mots lierres
Nous entrainant vers la mue c'est
Un changement profond, intense

Rien ne se perd tout se transforme
Si l'on observe les mots passants
Drapés de nos reliquats mues
Chatoyantes couleurs multiformes

Inutile de se protéger
Contre eux on serait mal armé
Parce que les mots sont la vie en
Nous et qu'ils nous font vibrer

Savoir remercier les auteurs
M'ayant mené vers les hauteurs
Je suis et je reste à jamais
Un lecteur plus que passionné

mercredi 9 mai 2012

Entravée

Encorde moi fait moi sentir le goût du souffre
Sur la peau nue la corde taille son chemin
Dans les abîmes de mon esprit au fond du gouffre
Perle les gouttes de cette vie couleur carmin

Encore des mois et le temps passe en solitude
Dans les filets des heures impossibles à rêver
Le corps se plie et se fond dans une habitude
L'esprit se lasse à se laisser abandonner

En corps de moi de ces frissons contre la peau
De cette corde qui vient brûler mes certitudes
Lorsque se dresse dans les veines le drapeau
Devenir proie de ces troublantes servitudes

Encore d'émoi vient se noyer tout mon esprit
Brûlant au cœur comme la corde m'entaillant
De ses plaisirs savoureux que je sais proscrit
Inaccessibles à un être trop bien pensant

Encore de moi envie de me donner entière
Entravée par les liens dont je suis attachée
Vouloir que ce don soit réponse à ma prière
Que l'offrande de mon essence en soit sublimée

En corps d'émoi quand tes doigts viennent détacher
Me libérant mais me gardant ta prisonnière
Et la brûlure de tes baisers vient enflammer
Mon corps sans entrave et mon esprit sans barrière